Glaedr-Kaosu

Souvenir, souvenir, ...

Samedi 30 juillet 2011 à 14:28

Chapitre vingt et un.








La nuit du mariage, Glaedr n’avait d’yeux que pour sa chère et tendre Liilalia avec qui il venait de se marié quelques heures plus tôt. Liilalia avait les mêmes réactions et tous dansèrent, burent, surtout les Pandawa, mais bon, ils n’ont pas besoin d’un mariage pour se souler eux vous me direz, d’autres préfèrent le buffet gratuit à volonté, et s’empiffrèrent comme si ils n’avaient pas mangés depuis des semaines. Toutes et tous étaient heureux, et tout se passait à merveille. Quelques minutes avant la fin de la fête, Glaedr décida d’annoncer au grand public qu’il allait partir avec sa femme sur les plages d’Egnope, pour ces noces, et qu’ils allaient emmener avec eux Fraise, pour qui Glaedr préférait avoir un œil constant sur elle, ainsi que Vaitea et Opale que Liilalia désiraient aussi emmener pour leur exploit et leur aide précieuse qu’elles avaient pu apporter. Toutes et tous applaudirent à l’unisson puis repartirent se coucher. Il se faisait tard, et il fallait qu’ils préparent leurs bagages pour ces fameuses plages qu’on disait abandonner mais très belle malgré les quelques ruines avoisinante. Ils leur auront fallu une bonne heure pour finir et même Glaedr, qui avait été habitué à la dure, avait des poches sous les yeux. Il embrassa sa petite femme et s’affala sur le lit et s’endormit près d’elle. Elle esquissa un sourire et s’endormi à côté de celui qui la rendrait à jamais heureuse.

Le lendemain matin, Glaedr et ses compagnons de route prirent leur petit déjeuné, mais assez lentement du fait de leur fatigue. Le moment venu, ils prirent le zaap se trouvant au centre du village direction les plages d’Egnope. Arrivé à ce moment, le petit groupe se senti des frissons parcourir leur corps : s’était le vent frai des côtes. Glaedr repéra rapidement un village de nomade marchand. Liilalia réussi à négocier une grande tante où tous pouvaient se loger en même temps. Cela contraria quelques peu Glaedr qui aurait préféré coucher avec sa femme plutôt que tous ensembles. Dans son esprit, Ryu lui rappela qu’il était aussi du voyage, mais qu’il allait partir rejoindre ses congénères le temps des noces, pour lui laisser plus d’intimité. Glaedr remercia le Dragon et annonça la nouvelle aux femmes qui étaient venu avec lui. Enfin, il leur annonça une heure plus tard, car, rappelons le, c’est un village de commerçant, donc toutes étaient déjà sur le qui-vive pour avoir quelques vêtements et bijoux pour la tyranne Fraise, Opale visitaient l’échoppe des alchimistes, Vaitea préféra s’orienter chez les forgerons. Seul Liilalia préféra rester aux côtés de son petit mari chéri, enfin, jusqu’à ce qu’elle vit un artisan sculpteur d’arc. Glaedr la laissa faire quelques petites emplettes, mais surveilla tout de même ce qu’elle achetait. Enfin, s’était surtout les trois autres qu’il surveillait vu qu’il avait toute confiance en sa chérie d’amour comme il l’appelait souvent.


Pendant encore trois jours, tout se déroula à peu près correctement : Fraise reprenait peu à peu confiance en elle grâce à Glaedr au départ, puis grâce à Ryu qui avait finalement décidé de s’incruster mais cette fois-ci, se réfugia dans le corps de Fraise. Glaedr éclatait de rire à chaque fois qu’il entendait Ryu parler à travers Fraise. Une voix caverneuse d’un dragon millénaire dans le corps d’une jeune Eniripsa. C’est à ce moment que lui vint l’idée d’une petite bataille dans l’eau de mer. Elle poussa Glaedr dans l’eau et se jeta sur lui pour qu’il y reste. Liilalia, Vaitea et Opale firent de même. Même si Glaedr était un Ecaflip, et donc avait un instinct de félin assez développé, il s’amusa quand même dans l’eau.





*****



Mais même si tout le monde ici s’amusent, de l’autre côté du zaap, au petit village de Tinywin, s’était loin d’être la joie. Tous vaquèrent à leurs occupations quand deux individus indéfinissables arrivèrent au village. Ils étaient emmitouflés dans des vêtements leur couvrant entièrement leur corps. Ils demandèrent à voir Glaedr. Zalasta et Krintz, respectivement un Eniripsa et un Iop s’étaient mis à l’écart et virent une scène qui leur glaça le sang. Après avoir eu une réponse négative, l’homme qui avait répondu aux individus se fit projeter comme une feuille par l’un des deux personnages. Ces inconnus avaient décidé de saccager le village entier. Zalasta s’enfuit rapidement dans sa tante et y ramena un document qui, à ses yeux, avait l’air très important. Il pria son compagnon de l’accompagner avant qu’il ne soit trop tard. Mais Krintz, comme à peu près la quasi totalité des Iop n’écouta que son instinct et fonça droit sur l’ennemi qui lui tournait le dos. Il dégaina assez rapidement et lui planta son épée dans le dos, mais l’ennemi n’en fit rien, au contraire, il se retourna, regarda le Iop courageux droit dans les yeux et lui envoya un énorme coup de bâton derrière la nuque, ce qui immobilisa le guerrier sur place qui tomba à terre. Zalasta, pensant que son ami était mort, voulu le rejoindre, mais savait qu’il ne pouvait rien, que si il tentait de s’interposer, il risquait bien la mort. Il senti heureusement, en se concentrant bien, qu’il n’était pas mort, qu’il restait un espoir de le sauver. Alors, n’écoutant que son courage, se précipita près de lui, lui appliqua les quelques soins qu’il pouvait jusqu’à ce qu’il se fit repérer. L’inconnu se précipita vers lui, et lui envoya un coup de dague à l’Eniripsa.

« Tu diras à Glaedr que, quand il reviendra, nous l’attendrons sur la falaise du Démon avec impatience, nous avons une petite chose à lui demander » lui dit l’inconnu tout en tournant la dague qui était planté près de son cœur.


Zalasta savait qu’il n’allait pas mourir, et sentait aussi que son ennemi le savait aussi. Le coup avait été bien porté, au bon endroit : suffisamment précis pour faire souffrir mais pas assez pour faire mourir. Zalasta s’affala sur le sol, plié en deux par la souffrance. Krintz, lui, préféra ne pas bouger : il voyait très bien que s’il intervenait, il mourrait et ferait peut-être même courir un plus grand risque à son Zalou. Mais malgré tout, les individus reprenaient de plus belles leurs attaques : ils détruisaient tout à coup de boules d’énergie violette pour l’un, et de rayons lumineux de la même couleur pour l’autre. Ils ne s’arrêtèrent que lorsque tous ceux qui n’avaient pu fuir furent attaqués et à demi-mort au minimum et surtout, quand ils avaient de la chance… Après avoir terminé leur travail, les inconnus s’en allèrent avec une vitesse et une agilité impressionnante. Krintz se précipita sur son ami et pria les Dieux qu’il ne soit pas mort. Il mit son oreille près de la bouche du blessé et senti une très légère respiration. Il devait être soigné au plus vite. Il se souvint ensuite de la jeune Opale, spécialiste dans son domaine et accouru au zaap malgré les multiples blessures que parsemaient son corps musclé.





*****



Sur la plage, Glaedr était aux côtés de sa femme, heureux. Ils marchaient main dans la main sur la plage et y regardèrent les décombres qui y étaient entreposé. L’œil de lynx de Liilalia avait repéré plusieurs bijoux enterrés dans le sable. A chaque fois qu’elle en découvrait un nouveau, elle le montrait à son chéri, sans doute pour lui prouver qu’elle était la meilleure dans son domaine : c'est-à-dire dans ses compétences d’archère d’élite. Pratiquement tout le temps, dès qu’il y avait une bataille un peu dangereuse, il décidait de l’écarter un maximum. Elle l’adorait mais ne supportait pas qu’il pense qu’elle ne pouvait pas se défendre seule. Mais c’est à ce moment qu’ils virent Krintz porter Zalasta dans ses bras. Ils accoururent pour savoir se qui s’était passé. Le Iop blessé lui raconta brièvement l’attaque au village. Ceci mis Glaedr dans une fureur noire. Liilalia, qui le connaissait bien savait pourquoi il agissait ainsi : il se remémorait l’attaque de son propre village, là où ses parents et tous les habitants de son village avaient péris lors d’une attaque sous les ordres d’un disciple d’Ogrest. Il demanda à sa femme d’emmener les blessés au camp des nomades pendant que lui allait voir l’étendu des dégâts. Liilalia aurait préféré le suivre pour être sûr qu’il ne tenterait rien d’imprudent, mais cet Ecaflip avait du sang de Iop dans les veines : il était né pour combattre et mourir au combat. Pendant qu’elle ramenait les survivants du massacre, Glaedr courut vers le zaap et se précipita à l’intérieur. Il ne se doutait pas que le massacre que Krintz lui avait brièvement décrit était pire que dans ses récits.

Arrivé sur les lieux, Glaedr était consterné, ce n’était pas un simple massacre, mais un vrai génocide : le village avait été entièrement rasé, les soldats abattus, les villageois décimés,… Il ne restait plus rien mise à part des ruines, des corps calcinés, les maisons s’effondraient et le peu de survivant mourrait alors que Glaedr s’avançait dans un village où régnait La mort, la désolation et surtout le Chaos permanant. Glaedr marchait d’un pas ralenti, enregistrant le moindre détail de l’horreur qu’il ait sous les yeux. Heureusement qu’il n’avait pas emmené sa femme avec lui, elle n’aurait pas tenu le choc se disait-il. L’Ecaflip se dirigea vers ce qui était sa maison. Il y entra, et failli se faire écrasé par une poutre qui venait d’être consumé par le feu qui continuait de prendre. Mais c’est en voyant le visage d’une jeune Ecaflip tenant contre elle son petit, tout deux morts, dévorés par les flammes. De l’autre côté se trouvait à priori le père de l’enfant, pendu haut et court par ces deux malfrats. Le malheureux survivant de la tuerie ressenti deux choses, ou plutôt trois : la première était la colère de ne pas avoir pu sauver tous ces pauvres gens, il les avait laissé tombé pour lui. Il était à la fois en colère mais triste aussi. Ryu, qui était retourné chez son hôte d’origine, savait très bien pourquoi il agissait ainsi : cette famille lui rappelait son propre passé, lorsque son village natal avait été réduit en cendre par les disciples d’Ogrest. Il se remémorait sa propre famille ainsi que sa petite sœur, anéanti par Démon presque aussi puissant qu’un Dieu. Ce jour-ci, il en avait voulu terriblement à ceux qui se prétendaient « Protecteur des Hommes ». C’est aussi ce jour que Ecaflip lui apparut pour la première fois et qui le conduisit jusqu’à la famille de la jeune Opale, devenue plus tard l’Eniripsa de renommé qu’elle était. Il s’était perdu de vue, lui partant venger sa famille, et elle poursuivant ses études, puis créant de nouveaux remèdes capable de guérir tous les mots. C’est à ce moment que la colère fut la plus forte : il courut jusqu’au zaap direction la Falaise du Démon. Ryu l’arrêta brusquement :


« Je ressens ta colère, et c’est une très mauvaise idée ce que tu t’apprête à faire.
-Quoi !? Alors je devrais laisser ces truands décimer à nouveaux de pauvres innocents ? Regarde un peu autour de toi, tout ce qui se passe n’est pas normal. Que nous veulent-ils ?
-Ils recherchent un pouvoir perdu dans les méandres du temps. Pour toi, que sais-tu sur les Dragons ?
-C’est un peuple de créatures légendaires ayant été engendré par les Dieux eux-mêmes et ayant créé un univers où humains et Dragons pouvaient vivre en paix, jusqu’à ce que le célèbre Bolgrot devint fou d’amour pour la magicienne Helséphine, l’aimée de Rykke Errel. Sa folie venait des Dofus qu’il avait ingurgités d’après ce que l’on dit.
-C’est cela. Ces Dofus sont des œufs de Dragons, et Ogrest tente temps bien que mal à mettre la main sur tout ce qui touche de prêt ou de loin à ces précieux Dofus.
-Tu parles de toi ?
-Hum hum… Ogrest veut plus de puissance, et donc plus de Dofus. C’est pour cela qu’il veut me capturer à tout prix. Tu apprendras plus tard que je ne suis pas le seul de ma race, et que la légende que tu as énoncé tout à l’heure n’est pas tout à fait vrai. Mais, je ne t’en dis pas plus, je n’ai pas le droit.
-Qui t’en empêche ?
-Je ne peux te le dire.
-Pourquoi temps de mystère ?
-Tu le sauras en temps et en heure, mais voilà Opale qui arrive. »


Glaedr leva la tête et vit son amie effaré par l’étendu des dégâts. Les Eniripsa étaient des êtres très proches de la nature et des Hommes. Tous ceux qui faisaient du mal à l’un ou à l’autre, un Eniripsa le ressentait au plus profond de son âme. Glaedr lui demanda ce qu’elle faisait ici. Elle lui répondit que les blessés étaient hors de danger et que Fraise veillait sur eux. Elle voulait l’aider … en souvenir du bon vieux temps comme elle disait. Glaedr refusa son aide, mais comme il la savait quelques peu têtu, il l’autorisa à rester à proximité du zaap quand ils seraient rentrés et la prévenue qu’elle n’interviendrait que si la situation l’exigeait. Elle était d’accord et tout deux se dirigèrent vers le zaap. Un Kama suffit au zaap pour s’ouvrir et les mener vers la Falaise du Démon. Comme convenue, Opale resta près du zaap et ne le suivi pas.


Le chemin était très escarpé : de nombreux éboulements avaient été provoqués par la construction d’une mine se trouvant juste en dessous. Il parait qu’elle renferme de l’or, mais personne n’en avait ramené la preuve formelle. De toute manière, elle avait été fermée pour cause de danger extrême. Tout aventurier s’y aventurant ne sera pas secourut par les équipes spécialisé, ni par quiconque d’aussi fou qu’eux. Etant petit, Glaedr avait eut la chance de la visité. A l’époque, elle était encore ouverte. Moult Enutrof l’a creusaient avidement, cherchant à tout prix à devenir celui qui avait découvert de l’or dans la mine du Démon. Elle était tellement profonde et dangereuse qu’on la surnommait aussi l’Antre du Rushu, le Démon le plus connu et le plus puissant qui existait. Personne ne savait si il avait survécut au cataclysme provoqué par Ogrest. Certains disent que oui, d’autres non, d’autres peut-être, … Glaedr n’en avait aucune idée, et cela lui était bien égal, il n’était pas là pour réfléchir à la survie ou la mort d’un Démon, mais bien à venger les nombreux morts de Tinywin, devenue une ville fantôme et un cimetière en plein air.


Arrivé au sommet, Glaedr vit les deux inconnus debout au milieu d’un bassin de lave créé apparemment artificiellement. Fraise lui avait appris que toutes créatures maléfiques se sentait dans son éléments que seulement dans le cas où il l’était. Il s’approcha d’eux, mais resta tout de même de son côté du bassin.


« Que me voulez-vous ? Tonna le grand chevalier d’une voix forte pour bien montrer qu’il ne les craignait pas.
-Tu l’ignores ? Cela parait pourtant évident.
-Notre maitre souhaiterait parler à ton Dragon. Cela ne sera pas long.
-Nous te laisserons la vie sauve si tu coopère.
-Et qui vous dis que je coopèrerais ?
-Si tu le prends comme ça, nous seront obligé de t’affliger le même sort qu’à tes amis et ton village. Ou plutôt tes villages… Dit l’étranger le plus près de lui qui, même encapuchonné, lui paraissait familier. »


Glaedr ignorait comment cet individu connaissait aussi bien son passé alors qu’il n’avait raconté cette histoire qu’à ces plus proches amis, et encore, pas dans le détail. Glaedr fronça les sourcils, ce qui fit rire ces ennemis. Ils lui redemandèrent une dernière fois à leur livrer Ryu, mais au lieu de ça, Glaedr dégaina et s’attaqua à l’ennemi le plus proche. Le coup atteint sa cible, mais il ne ressenti aucune douleur. Comment cela pouvait-il arrivé ? Avant même de pouvoir parer ce coup, Glaedr se prit un violent coup de poing au ventre qui le propulsa à quelques mètres de sa position initiale. Pendant qu’il était à terre, Glaedr réfléchi à toutes les possibilités du pourquoi ces coups n’atteignaient pas leurs cibles et quelle attaque avait été employée pour le mettre au sol. Mais il esquiva une boule d’énergie qui venait de lui être envoyée. Soudains, les deux inconnus disparurent sous ses yeux. Le grand chevalier se demandait bien se qu’il se passa quand il fut violement frapper à la tête et à nouveau au ventre. Une force surnaturelle le souleva de terre et l’emmena au bord du bassin de lave. De la sueur perla à son front. Il sentait sa fin approcher, tout semblait perdu, jusqu’à ce qu’il entendit au loin crier son amie Opale : « Mot de désenvoutement ». Soudain, la force surnaturelle qui le soulevait n’était autre qu’un des inconnus qui avait utilisé le sort commun aux Sram, le sort invisibilité. Il envoya un coup de pied à son agresseur et alla se remettre en position d’attaque. C’est à ce moment que choisi Ryu pour apparaître. Les mains de Glaedr flamboyèrent et des ailes recouvertes d’écailles sortirent de son dos. Ryu, pilotant le corps de Glaedr, se mit à survoler le sol et à envoyer des coups de poings enflammés dans le disciple de Sram. Mais, comme la majorité des voleurs, pilleurs, … qui sont des noms correspondants bien aux Sram, ils sont très agiles. Mais même agile, le Sram senti une brûlure si intense qu’il en tomba au sol. Son capuchon s’en vit retiré, et l’on découvrit le visage d’un ange qui était familier, et à Glaedr, et à Opale… Trop familier même… Soudain, les deux alliés eurent une vision cauchemardesque. Mais le pire était à venir, car, l’autre personne décida d’enlever le sien aussi, montrant ainsi son visage dur et sévère. S’était une disciple de Féca. Glaedr comprit de suite pourquoi ses coups n’atteignaient pas sa cible. Les disciples de Féca utilisent leur magie pour créer les boucliers les plus puissants qui existent. Opale l’avait bien compris, c’est pour cela qu’elle avait désenvouter les deux complices. Ainsi, les boucliers et l’invisibilité des ennemis n’étaient plus. Mais si avoir découvert que ces êtres maléfiques étaient des humains étaient surprenants, le pire des pires étaient survenu… Pour nos deux héros, s’était inconcevable… s’était… s’était… s’était impossible ! En effet, ces deux jeunes personnes étaient non seulement plus jeunes qu’eux, mais surtout… leurs ressemblait ! La Sram et la Féca ressemblaient dans ce même ordre à Opale et à Glaedr ! Cette vision d’horreur fit trembler nos deux amis de tous leurs membres. Glaedr avait très distinctement reconnu sa propre sœur, morte dans les bras de sa mère. Et Opale, sa propre sœur également. Mais dans son cas, elle avait été porté disparu dans la forêt interdite, personne ne croyait la retrouver. Profitant de cette paralysie, la Sram utilisa le sort brume qui, comme son nom l’indique, provoqua une brume épaisse sur tout le terrain. Quand la purée de pois disparut, l’ennemi était parti lui aussi. Opale se dirigea vers Glaedr, encore sous le choc. Lui qui croyait sa sœur morte, et Opale pensant sa sœur disparu à tout jamais… Pour Glaedr, retrouver sa sœur Lumière, et Opale, sa sœur Ecila… s’était comme retrouver une partie d’eux-mêmes. Le regard dans le vide, ils regardèrent l’horizon pendant cinq longues minutes, l’esprit occupé ailleurs. Enfin, ils se mirent à redescendre vers le zaap, la tête pleine de pensé nouvelles. Que s’était-il passé ? Pourquoi avaient-elles rejoins le côté obscure ? Etaient-elles possédées ? Avaient-elles été conditionnées pour exécuter ces actes horribles ? Temps de questions se bousculaient dans la petite tête de Glaedr et de son amie. Mais il y en a bien une qui dominait toutes les autres : qu’était-il arrivé lors de la soi-disant disparition de leur sœur ?

Samedi 30 juillet 2011 à 14:25

Chapitre vingt. 
 
 
 
 
 
 
 
 
            Quelques heures plus tard, Glaedr emmena Fraise à la petite fête organisé en son honneur pour son mariage qui aura lieu trois jours plus tard. Elle avait le regard vide, mais, malgré sa mauvaise réputation, les autres guerriers du village savaient qu’elle n’était plus aussi dangereuse, et l’accueillirent à bras ouvert. Un peu effrayée, elle se réfugia près de Glaedr, devenu une sorte de protecteur pour elle. Il demanda aux ménestrels et musiciens de se mettre à jouer et annonça aux autres que la fête commença. Glaedr s’installa près de sa future compagne à table et plaça Fraise de l’autre côté, près de lui. Tous ripaillèrent, rirent, chantèrent, mangèrent, … Fraise ne savait pas vraiment comment se tenir, alors elle regardait son plat de bouftou grillé à la brochette, le regard vide. Voyant cela, Glaedr l’incita à manger. De son côté, Liilalia était un peu jalouse, voyant que son mari s’occupait autant de la jeune Eniripsa.  

            Lorsque la musique préférée de Liilalia passa, elle demanda à son fiancé de danser avec elle. Malgré ses plaintes sur sa façon de danser, elle voulu quand même qu’il s’exécute. Elle savait très bien qu’il était un excellent guerrier, mais un piètre danseur. A peine s’était il mit à danser, tous ceux qui le regardaient ainsi que sa femme se mirent à sourire. Même Fraise eut son premier sourire depuis longtemps. Voyant cela, il continua malgré tout. Tout s’arrêta vers les minuits. Ils étaient tous plus ou moins épuisés par la fête. Il emmena Liilalia au lit et sorti quelques minutes lorsqu’il vit Fraise étalé sur la table, très fatiguée. Il la prit dans ses bras, l’installa dans sa chambre avec Liilalia, dans un lit à part, et s’endormi près de sa fiancée.
 

 
 
            Le jour suivant, après le petit déjeuné, Glaedr emmena Fraise près de la rivière, tentant de lui refaire prendre goût à la vie. Il joua avec elle toute la journée, lui montra quelques tours de magie, ce qui la fit beaucoup rire. Liilalia était admiratif, mais sa jalousie était grandissante. Elle ne voulait aucun mal à Fraise, juste que Glaedr s’occupa un peu d’elle. A l’heure du déjeuné, Glaedr senti cette jalousie, et invita Liilalia à se joindre à eux. Tous les trois s’amusèrent beaucoup.  

 

***** 
 
            Mais ce n’était pas la même chose du côté de la Forteresse Noire. La veille du mariage, Sensis écoutait le rapport de son espion le plus dévoué, un Sram spécialisé dans l’espionnage et l’assassina. Il travaillait pour Sensis depuis des années, et ne s’était jamais fait repéré lors d’une mission. Quelques minutes après lui avoir appris que la magicienne et tyranne Fraise avait rejoins l’ennemi, un silence de mort plana dans la pièce. Mais ce silence ne dura point : Sensis marmonna quelques paroles qui firent frissonner l’espion. Il avait beau se sentir à l’abri car il était du côté de son maître, il connaissait bien les paroles et ce que faisait l’ogre. Et apparemment, s’était terrible. Deux minutes plus tard, il fit partir le Sram d’un geste de la main et convoqua deux personnes dans son antre. Elles étaient toutes deux encapuchonner, impossible de distinguer leur visage, mais on arrivait à distinguer deux yeux remplie de maléfice, prêt à tout pour servir leur maître du mieux qu’ils pouvaient. Il leur demanda de s’occuper des préparatifs. Les deux nouveaux personnages s’inclinèrent et disparurent dans l’ombre.
 

 

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            Au même moment, Fraise sentie une brûlure au fond d’elle, ce qui inquiéta Glaedr, mais elle se sentie rapidement mieux. Glaedr eut un grand sourire, et voyant qu’elle allait mieux, décida qu’il était temps d’aller se coucher, il était tard, et il devait se reposer : demain était un grand jour pour lui. Les cloches du mariage allaient bientôt retentir, et il allait bientôt vivre aux côtés de quelqu’un qu’il trouvait exceptionnel. Cette nuit, comme le veux la tradition, il ne dormit pas avec sa fiancée. Il parait que ça porte malheur de voir sa fiancée la veille du mariage. Il réfléchi à tout ça la première moitié de la nuit, sans pouvoir dormir, puis s’allongea sur son lit et dormit comme un bébé, épuisé.  

            Le lendemain, tôt le matin, tout le village était réveillé : les femmes préparèrent tous les préparatifs tel que la nourriture, les décorations fleuries, … Les hommes eux s’occupèrent d’aller à la chasse pour pouvoir nourrirent tout le monde, ou bien formèrent les tables du banquet, préparèrent tout ce qui était le plus physique, sauf pour Vaitea, qui s’était mis du côté des hommes car étant très forte, et, comparé à d’autres Iop qu’elle connaissait bien. D’ailleurs, il est vraie que comparé à la majorité des Iop, son intelligence sortait du lot. Elle était capable de coordonner toute une armée en regardant d’un seul coup d’œil. Pendant que Vaitea s’occupa de la petite fête, Opale, la jeune Eniripsa qui avait décidé de rester près de Glaedr qui avait la fâcheuse tendance à s’attirer les pires blessures qui soit, s’occupait de Liilalia et surtout de sa robe de fiançailles. Ce n’est que vers les midis que tout arriva : tous s’étaient réunit  dans la petite église qui servait plus de lieu de culte et de prière que de lieu de bénédiction au mariage. Glaedr attendait à l’autel. Ce n’est qu’au bout de deux longues minutes qui paraissaient interminables que Liilalia apparut. Elle ressemblait à un ange tombé du ciel. Habillée d’une robe d’un blanc éclatant, elle s’avança vers son destin, là où l’attendait le maître des Ténèbres, le chevalier dont toutes les femmes désiraient être épouse, l’Ecaflip le plus aimé de sa patrie, mais le plus détesté de ses ennemis, Glaedr. Alors qu’elle s’avança, derrière elle se trouvait deux jeunes demoiselles d’honneur qui envoyaient des fleurs à tout va. Quand elle eut rejoins son fiancé, elle le regarda droit dans les yeux et dit au prêtre qu’elle était prête. Alors il commença un long discours sur le mariage et ses liens sacrés. Mais, au moment fatidique, le moment le plus attendu de toutes et tous, le moment où le prêtre demanda si Liilalia voulait unir sa vie avec celle de Glaedr : elle répondit « Oui, je le veux » sans presque aucune hésitation. Quand se fut le tour de Glaedr, il eut une légère hésitation, puis, en regardant l’assistance, il remarqua que Fraise se tenait étrangement la tête. Il lui demanda si tout allait bien. Elle n’eut aucune réaction. D’un coup, elle prit son envol et bondit sur Glaedr, prête à le tuer mais fut immobilisée avant d’atteindre sa proie. S’était Opale qui avait utilisé le sort « Mot d’immobilisation », un sort suffisamment puissant pour maintenir la victime de sa magie immobile pendant un bon bout de temps. Fraise prononça quelques paroles que Glaedr reconnu : c’était les paroles de Sensis, l’ogre qui avait maltraité Fraise peu de temps auparavant. Il le savait car il avait lu ses pensées. Fraise avait une marque sur son cou, le symbole d’un cercle plein noir parsemé de point blanc à l’intérieur. Opale lui dit qu’il s’agissait du symbole que seul les gens dont l’esprit était possédé par un esprit malveillant. Il existait deux remèdes possible : l’un était une potion disponible dans le temple Eniripsa capable de guérir des possessions faites par les sorciers malveillants et l’autre était de provoquer un exorcisme capable de guérir des possessions provoqués par les morts. Dans le cas présent, il fallait utiliser la potion. D’après Opale, cette potion s’appelait Redessop. Glaedr, et Vaitea décidèrent d’aller ensemble au temple Eniripsa chercher la potion pendant que Liilalia surveillait Fraise attentivement et Opale, pendant ce temps, maintenait le sort actif de toutes ces forces. Il fallu une demi-heure à Vaitea et Glaedr, chevauchant deux dragodindes, pour arriver au temple. Ils entrèrent dans le temple, demandèrent aux Eniripsa de les emmener vers le remède tout en leur expliquant ce qui s’était passé. Au lieu de cela, ils les emmenèrent jusqu’à une vieille Eniripsa, en leur disant qu’ils devaient s’occuper d’elle, c’était elle qui s’occupait des potions rares tel que le Redessop. Glaedr et Vaitea supplièrent la vieille Eniripsa de leur donner la potion, mais elle n’en fit rien. D’une voix rauque, elle leur fit faire ses quatre volontés. Il fallait la coiffer, lui donner à manger, lui couper ses ongles ressemblant plus à des griffes crochu qu’à des ongles, lui faire du vent grâce à un éventail. Glaedr devait même se mettre à quatre pattes pour qu’elle puisse paraître plus grande que Vaitea, qui était trop grande à son goût et devait se promener à genoux. Glaedr et Vaitea en avaient plus qu’assez, quand soudain, Vaitea eut une idée : elle s’approcha d’elle en douce dans son dos et à genoux, sans qu’elle la vit. Pendant ce temps, Glaedr l’occupa en prétextant raconter une blague. Arrivée dans son dos, elle lui bondit dessus et l’agrippa de toutes ses forces. Pendant que Vaitea maintenait la vieille peau au sol, Glaedr chercha la potion. Il lui fallut cinq bonnes minutes pour trouver la bonne potion. Mais se n’était rien comparé aux deux heures horribles qu’il venait de passer avec son amie d’enfance. Vaitea relâcha sa victime et courut à toute vitesse avec Glaedr jusqu’à leurs dragodindes et s’enfuyaient en évitant au mieux les sorts que les Eniripsa leur envoyèrent. Au bout cette fois-ci d’un quart d’heure, ils arrivèrent au village. Il faut croire que l’on va plus vite quand on se fait tirer dessus plutôt qu’en tentant d’aller plus vite pour sauver la vie de quelqu’un d’autre. Opale administra la potion à Fraise en même temps de maintenir le sort d’immobilisation en place. Il fallut attendre à nos héros deux bonnes minutes pour que les effets se fassent sentir. Fraise tomba à terre, fatigué, mais se réveilla presque aussitôt. Tous attendirent, un silence de mort planait. Elle se releva, regarda les gens autour d’elle. Elle savait très bien se qui s’était passé, étant elle-même une maître magicienne de talent, elle pouvait deviner ce qui se passait. Elle eut un grand sourire, et ayant récupéré son énergie, elle dit : « Et alors, je croyais qu’on fêtait un mariage. » Tous eurent un grand sourire et se remirent à leur place. Vaitea et Opale maintenaient Fraise en place, pour qu’elle tienne au moins la tête levée. Le prêtre demanda à nouveau à Glaedr s’il voulait unir sa vie à Liilalia. Après un court moment d’hésitation, il regarda à nouveau l’assistance, ses amis, ses soldats, les villageois qu’il avait sauvé quatre jours plus tôt. Il regarda à nouveau Liilalia dans les yeux et dit : « Oui, je le veux ». Tout le monde fit un grand soupire de soulagement et le prêtre annonça qu’ils pouvaient s’embrasser, ce qu’ils firent sur le champ. Mais quelques choses disait à Glaedr que les ennuies de couple ou même les ennuies tout court ne faisaient que commencer.
 

***** 
 
 
            Et il n’avait pas tord, car, sur les collines qui surplombaient le village, se tenait les deux individus que Sensis avait envoyé. Ils poussèrent un grognement et disparurent dans l’ombre.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:23

Chapitre dix-neuf. 
 
 
 
 
 
 
 
 
            Pendant que les festivités et les villageois se préparaient, Glaedr placarda un parchemin sur le tableau d’affichage. Il annonçait la venue prochaine d’un mariage heureux : son mariage précisément. Il aura lieu dans trois jours. Trois jours. Glaedr avait un peu peur. Ce si soudain changement d’état l’effrayait plus que la mort. Lui qui massacrait des populations entières, lui qui était réputé pour n’éprouver aucuns sentiments. Sa réputation va en prendre un coup se disait-il avec un sourire. Puis il se tourna vers sa fiancée, en train de prendre les directives avec Vaitea et Opale. A croire que les femmes ont un drôle de pouvoir sur les hommes. Il aida à mettre des guirlandes, à mettre la table circulaire et les décorations qu’ornerais toute la place du village… 

            Quelques heures plus tard, au moment où la fête allait commencer, les Eniripsa demandèrent à Glaedr de venir voir Fraise. Elle le demandait. A croire que toutes les femmes lui donnaient des ordres maintenant, lui qui avait été habitué à donner des ordres Lui. Ca doit être sa nouvelle condition d’époux se disait-il. Il aura du mal à s’y habituer. Pendant qu’il se dirigeait vers la chambre de la tyranne, les médecins lui dirent qu’elle était sorti d’affaire, mais qu’il ne fallait pas la fatiguée. Arrivé à sa chambre, il respira un bon coup, et entra. Fraise s’était endormie sur un lit de soie. La chambre était décorée de façon à ce que celui qui s’y reposait entra dans une harmonie totale de corps et d’esprit. Les murs étaient décorés de plume en majorité blanche. Le plafond reflétait le lit grâce à un miroir. Une étagère se trouvait face à l’Ecaflip. Elle était faite en bois de frêne. Des peluches représentant chaque une des races existantes y était posé. Soudain, il entendit une faible voix émanant du lit : Fraise s’était réveillée. Il s’approcha d’elle. Elle tenta de se relever mais Glaedr l’en empêcha en lui disant qu’elle était encore faible et qu’il fallait qu’elle se repose.
 

« Comment cela se fait-il que tu sois si gentil avec moi après tout les malheurs que je t’ai fais ? dit-elle d’une faible voix.
-Parce que je sais que tu ne me trahiras pas. Je pense que tu es devenue notre alliée. J’ai aussi vu ce que Sensis t’as fait subir. C’est vraiment horrible. »
 

            Elle ne voulu rien en dire mais Glaedr savait qu’elle était triste. Sensis l’avait au départ aidé, il lui a offert tout ses pouvoirs, il l’avait traité comme un père traite sa fille, pour ensuite la rejeter. Fraise était triste : il la voyait sangloter dans ses draps. Glaedr se dit qu’il faudrait du temps pour qu’elle puisse redevenir forte. Il avait fermement l’intention de l’aider, quoi qu’il en coute. Le plus dur risque de l’annoncer à ses ennemis. Il s’arrangerait pour qu’elle puisse être traité comme une princesse sans pour autant qu’elle soit craint ou détestée par les autres. Glaedr transmit par télépathie à sa future femme qu’elle devait annoncer aux autres que la tyranne avait rejoint leur camp et qu’il fallait la soutenir. Il s’assit près d’elle et mit sa main sur son épaule en lui annonçant son soutient. Elle le regarda avec un regard infiniment triste et le serra très fort dans ses bras. Il lui rendit son étreinte mais la relâcha quand il perçut les ondes télépathiques de sa fiancée. Il eut un grand souffle de soulagement quand il apprit que les villageois et les guerriers du village le soutenaient dans sa cause. Liilalia lui offrit même le privilège d’inviter sa protégée à la petite fête de ce soir, ainsi qu’à leur mariage. Quand il annonça toutes ces bonnes nouvelles à Fraise, elle se mit à pleuré de joie et remercia Glaedr pour son attention malgré toutes les méchancetés qu’elle avait bien pu causer. Ce serait une grande joie et une grande claque à l’ennemi que d’avoir une nouvelle alliée dans son camp, surtout de ce niveau là. Il espéra aussi que la fête de ce soir se passerait bien, mais pour cela, il fallait attendre encore une petite demi-heure.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:22

Chapitre dix-huit.  


 


 


 


 
            Au petit matin, nos héros rentrèrent au village, acclamés par les villageois sauvés et par les guerriers peuplant le village de Tinywin. Les guerriers resté au village préparèrent un grand banquet pour le soir, même si Glaedr ne se sentait pas forcément très en forme pour faire la fête. Il alla se reposer quand Liilalia arriva dans sa chambre, les mains sur les hanches avec son air plein de questions qui attendent une réponse de suite, et une bonne réponse. Glaedr, qui n’avait pas la tête à ça, fit semblant de dormir. Mais, sa fiancée n’était pas dupe, elle lui sauta dessus, et le plaqua sur son lit. Ils se regardèrent un long moment dans les yeux. Il se dit qu’il avait vraiment fait le bon choix : une femme très belle, pleine d’amour, mais aussi très forte et qui avait du caractère. Elle lui demanda ce qu’il faisait dans cette forteresse avec sa petite armée et quelques centaines de villageois. Il décida de jouer un peu avec elle et lui reposa la même question. 
« Si tu veux tout savoir, j’étais venue acheter ma robe de mariée, à toi maintenant.
-J’étais parti sauvé des villageois avec le Grand Conseil.
-Le Grand Conseil ?
-Le Grand Conseil est un groupe de politicien  combattant le Chaos d’Ogrest en envoyant des armées ou en faisant évacuer les villageois par exemple. C’est le Chevalier Noir qui le dirige.
-Je suppose que ce Chevalier Noir, c’est toi-même.
-Je vois que tu as de la suite dans les idées.
-Tiens, Ryu, ca va ? demanda Liilalia.
-Ca va, mais je viens vous prévenir qu’une visite pour le moins inattendu arrive.
-Roh, je voulais me reposer moi. Temps pis, allons-y.


            Ils sortirent de la chambre et allèrent à la porte d’entrée du village. Quelques minutes plus tard, une petite armée de Chafer pénétra dans la ville. Tout les guerriers furent mobilisés et se préparèrent à l’attaque. Mais, l’épée à la main, Glaedr vit une Eniripsa sur la dragodinde que le Chafer d’Elite portait et protégeait. Ce dernier fit un signe à l’Ecaflip qui s’approcha d’eux, seul. Il rengaina et souleva quelques mèches de cheveux de l’Eniripsa : il s’agissait bien de Fraise. Le chef des Chafer lui expliqua dans sa langue que Fraise avait été gravement blessée et qu’elle avait besoin de soin d’urgence. Il sonda son esprit et savait qu’il disait vrai. Il sonda ensuite la fée et remarqua que s’était son chef, le représentant d’Ogrest qu’il l’avait malmené. Il continua et sonda cette fois-ci son cœur : il découvrit de la tristesse, mais aussi de la rengaine. Elle voulait se venger et surtout changer ses convictions, de camps surtout. Un sourire parcourut le visage de l’Homme-Chat. Il ordonna à une équipe de soigneur de s’occuper d’elle. Ils constatèrent qu’elle était extrêmement blesser, à demi-mort. Ses ailes étaient brisées, son dos à l’origine musclé saignait abondamment, et ses côtes avaient été broyées. Tous ceux qui la virent avaient des nausées. Même les plus courageux étaient dégoutés de tout ce sang. Les médecins la mirent dans le petit temple où tout les Dieux étaient honorés. Il était éclairé, donnait une superbe vue sur un jardin remplie de fleurs et d’arbres. Même Glaedr qui avait beaucoup voyagé ne reconnu pas certaines plantes. Ils l’allongèrent sur une table dans le petit jardin, sous une statue de la Déesse Eniripsa. Ils commencèrent à rétablir son dos, puis ses ailes. Mais Glaedr ne pouvait pas en voir d’avantage : les médecins préféraient travailler entre eux et à la Déesse. Glaedr sortie du jardin. Il espérait qu’elle guérirait pour qu’il puisse la réhabilité et annoncer aux autres qu’elle était devenue leur allier.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:21


Chapitre dix-sept.  





            Fraise était épuisée, plusieurs fois elle était tombée de sa dragodinde, mais elle voulait absolument fuir cet endroit ténébreux. Elle savait très bien où aller, mais allait-il l’accepter après tout les méfaits qu’elle a commise pour un être qui ne pensait qu’à lui, et à étendre son pouvoir, quoi qu’il lui en coûte. Elle entra dans la forêt maléfique. Cet endroit était connu pour être un des pires lieux qui existe, car très dangereux. Quand elle sut qu’elle était assez loin de la forteresse, elle mit pied à terre et soigna ses blessures près d’un cours d’eau pendant que sa monture se reposait. Elle aurait aimé manger un petit quelque chose, mais elle connaissait mal la forêt maléfique. Si elle se risquait à manger quelques baies ou champignons, elle pourrait très bien mourir d’empoisonnement. Son immense savoir des plantes et sa magie étaient restreintes par cette forêt. Elle était très intelligente, mais pas assez pour survivre plus de deux jours dans cette forêt maudite. La nuit était tombé, mais elle avait peur que si elle s’arrête, elle se ferais dévorer par un quelconque monstre qui rodait dans les parages. Après avoir apaisé ses douleurs, elle se remit en selle. Ses ailes et son dos, bien qu’elle y est appliqué quelques onguents pour les soigner et apaiser, ne firent leurs effets qu’une petite demi-heure.  

Arrivé à une clairière, elle décida de s’arrêter. Ses ailes et son dos s’étaient remis à saigner abondamment. Elle avait tellement mal qu’elle sauta dans tout les sens et se mit à pleurer. Puis, entendent un bruit de fond, elle s’arma de sa baguette d’argent et se prépara à défendre sa vie. Elle savait très bien que si s’était un monstre puissant, elle ne pourrait rien faire. Au bout d’un moment, un chafer lui bondit dessus. Elle poussa un cri de terreur : tout ce qu’elle ne voulait pas. Les chafers sont des êtres puissant et stupide se dit-elle. Mais peut-être pourrait-elle profiter de cette faille. Elle rassembla le peu de pouvoir magique qu’il lui restait et envoya des ondes par télépathie au chafer. Le pauvre squelette s’en retrouva assommé pendant une bonne minute, puis se releva : Il était à ses ordres. Fraise, quant à elle, était trop faible pour tenir debout et tomba à genou. Voyant ceci, le chafer émit un cliquetis particulier. Tout à coup, d’autres chafers arriva. L’un d’eux prit Fraise, évanouie, dans ses bras et tenta de la léchouiller. Le chafer d’élite qui avait été envoûté par Fraise la récupéra et frappa son congénère. Le chafer décida dans son crâne vide de ramener Fraise là où la dragodinde devait l’emmener. Il donna l’ordre aux autres chafers de lui faire escorte pendant qu’il chevaucherait la dragodinde. Tous s’exécutèrent. La dragodinde était effrayée par ce squelette qui la montait. Elle se serait plutôt attendu à se faire dévorée que chevauchée.


Après plusieurs heures de route, les chafers s’arrêtèrent une petite heure le temps de se restaurer et de déjeuner. Fraise se réveilla peu de temps après qu’ils eurent préparé le festin. D’abord choquée par cet attroupement autour d’elle, elle se remémora par la suite qu’elle avait envoûté le chafer d’élite à ses fins pour arrivé là où elle serait sûrement rejetée. Elle demanda aux chafers dans leur propre langage à combien de temps était-il de sa destination. Ils lui répondirent qu’ils étaient à environ une heure de la ville. Elle prit un bouftou que les chafers avaient fait griller et mangea du mieux qu’elle put. Après avoir à peine toucher à sa cuisse de bouftou, elle tomba à nouveau dans les pommes. Le chafer d’élite savait qu’elle était gravement blessée, et qu’il lui fallait de très bon soin que lui-même ne pouvait prodiguer. Il la remis en selle du mieux qu’il put dès qu’ils furent tous rassasiés et au bout d’une heure, arrivèrent au village de Tinywin.

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