Glaedr-Kaosu

Souvenir, souvenir, ...

Samedi 30 juillet 2011 à 14:30

Chapitre vingt-deux

 









De retour au camp des nomades, Glaedr et Opale se séparèrent, chacun de leurs côtés. Opale décida d’aller voir ses amies qu’elle avait laissé le temps du voyage avec Glaedr. Elle leur expliqua la situation. Tout ce qui s’était passé, c'est-à-dire, la découverte du village de Vaitea en ruine, les retrouvailles de sa sœur et de celle de Glaedr. Liilalia s’inquiétait de l’état de Glaedr qui avait préféré se ressourcer seul. Elle se leva pour aller le rejoindre lorsque Opale la fit s’assoir, lui affirmant qu’il préférait être seul.




*****  




De l’autre côté du village, à l’écart des autres, Glaedr décida d’aller se ressourcer près d’une rivière. Il enleva ses vêtements, planta son épée au sol et se baigna dans l’eau tiède de fin de journée. Il y resta une bonne heure et en ressorti quand la température de l’eau baissa subitement. Il est vrai que l’hiver approchant, les journées sont plus courtes et la température baisse à une vitesse assez conséquente dans cette région assez élevé et se trouvant sur les montagnes. Et encore, il se trouvait sur le versant le plus chaud. De l’autre côté, ça fait longtemps que la rivière aurait eu le temps de gelée, en particulier à cause des vents frappant de plein fouet et presque sans arrêt l’autre versant. Il sécha sa fourrure blanche, se rhabilla et s’allongea un moment. Il ignorait combien de temps il avait passé là et il s’en moquait. Le félin se repassa les évènements de la journée et en détailla les moindres détails. Un village de mercenaire anéanti par deux sœurs rivales, elles-mêmes se mettent à vouloir le tuer. Il se demandait comment tout le cela avait-il bien pu se passer et surtout, comment avait-il pu être entrainé dans une telle histoire.


Glaedr était tellement enfermé dans ses pensées qu’il ne remarqua pas tout de suite que quelqu’un tentait de communiqué avec lui. Ayant remarqué des pulsations à la surface du sol, il se mit à genoux pour en déterminer la source. C’est à son grand étonnement qu’il découvrit que les pulsations venaient de l’épée divine qu’il avait planté dans le sol. Il s’en approcha lentement, puis la saisie. Il l’observa sous toutes les coutures. Il resta pensif, il se demandait pourquoi son épée se mettait à réagir ainsi. C’est à ce moment que Ryu fit son apparition. Le Dragon Noir lui indiqua qu’un prêtre connaissait les pouvoirs mythiques des objets divins, et pourrait sans doute le conseiller. Sans doute les nomades pourraient l’indiquer sur sa position.





*****  



De retour au camp, il interrogea le chef du clan. Apparemment, ce moine se trouverait à l’intérieur d’un village apparemment maudit. Il se trouve, lui raconta le chef, que le village est gardé par des épées volantes. Le moine se trouve à l’intérieur pour étudier ce phénomène. Il lui assura que si il l’aidait, il lui dirait tout ce qui à savoir. Il est toujours en quête de sensations et d’apprentis. Glaedr prit ses affaires et des provisions sous l’œil attentif de sa femme.« Que fais-tu mon chéri ?
-Je dois partir sur l’autre versant de la montagne, dans un village maudit.
-Et puis-je savoir pourquoi ?
-J’ai besoin d’explication sur mon épée, » répondit-il en regardant sa lame bien rangé dans son fourreau fait de cuir.


Il l’appréciait beaucoup, en partie grâce à sa puissance, mais aussi son maniement des plus fascinantes. La garde était une tête de Dragon d’où sortait de sa gueule la lame à peine recourbée.


« Es-tu bien sûr que ce n’est que pour ça ? demanda Liilalia de son air habituel qui signifiait qu’il ne pouvait rien lui cacher.
-Tst, tu m’as percé à jour, en effet, ce n’est pas que pour ça. J’ai besoin de respirer et d’être un peu seul. Non pas que ta compagnie me déplaise, au contraire, mais … je … »


Liilalia mit sa main sur son épaule puis l’enlaça.


« J’ai compris, n’est crainte, je t’attendrais si tu le souhaites vraiment.
-Merci beaucoup, dit-il en l’embrassant dans le cou et en lui rendant son étreinte. »


Les deux époux restèrent un bon moment, sans bouger, profitant de chaque secondes qui passait. Au bout d’un moment, Glaedr l’éloigna de lui, et lui expliqua qu’elle devait rester avec les autres au camp nomade. Ils devaient partir le lendemain, le chef de la tribu lui a indiqué l’endroit où ils s’arrêteraient. Elle acquiesça d’un air triste, ce même air de départ de voyage seul qui la hantait. Juste avant de partir, il alla voir Vaitea, Fraise, et Opale pour leur annoncer son départ.


« Quoi ? Tu vas partir ? Mais pourquoi ? demanda Vaitea.
-J’ai besoin d’information concernant mon épée, elle s’est mise à vibrer et il y a un prêtre qui pourrait me renseigner sur le pourquoi du comment.
-Et alors, moi aussi ma baguette a vibré, annonça Fraise triomphalement, car elle était suffisamment intelligente pour savoir qu’il ne partirait pas sans elle si d’autres armes avaient eu les mêmes « symptômes ».
-C’est vrai ? demanda Glaedr.
-Oui ! affirma Fraise qui avait repris du poil de la bête ces derniers temps grâce à l’entrainement que l’homme-félin lui avait offert.
-C’est vrai, maintenant que tu en parles, mon arc aussi a vibré. Je croyais que s’était dut à une corde qui aurait cassée, mais apparemment, non. »


Glaedr était un peu contrarié, lui qui pensait partir seul. Il décida donc de prendre Fraise et Liilalia avec lui, Opale et Vaitea resteraient au camp pour protéger les nomades durant leur voyage de deux jours.


« Pourquoi devrions-nous les protéger ? Demanda Vaitea.
-Ces montagnes sont couvertes de bandits, ils sont souvent attaqué, il faut donc que vous alliez les protéger, au cas où. Nous vous rejoindrons d’ici un ou deux jours.
-D’accord », dirent Opale et Vaitea en cœur.


Fraise et Liilalia prirent leurs affaires et de la nourriture supplémentaire, ce qui retardait le voyage. Glaedr voulait profiter de la nuit pour arriver le lendemain au village, en plein jour, pour ainsi ne pas se faire attaquer par les esprits en colère dès leur arriver. Quand ils furent tous prêt, ils partirent à dos de dragodinde que les nomades leur avaient offert pour la protection de la tribu. Ils chevauchèrent ainsi six heures durant, quelques courbatures se faisaient sentir et à rester dans cette position aussi longtemps n’était pas spécialement très confortable, malgré le rembourrage de la selle avec de la laine de bouftou. Arrivé vers les minuits, ils s’octroyèrent une pause d’une heure pour se détendre et manger un peu. Être aux côtés de sa femme ne dérangeait nullement Glaedr, mais être aux côtés de sa femme et d’une amie qui devenait de plus en plus confidente avec le couple n’était pas forcément super. C’est en partie dut au débit de ragot sur lui qui pouvait le déranger. Heureusement qu’il avait apprit à bien connaître ses deux amies, et qu’il pouvait lui-même en raconter. De temps en temps, Fraise lui faisait savoir que ses taquineries ne lui plaisaient pas en lui mettant un coup de baquette sur la main. Il avait bien remarqué que la déprime de sa nouvelle amie avait presque totalement disparu et qu’elle redevenait la fidèle tyranne qu’elle était auparavant, en plus gentille et en étant son allier toute fois.


Les trois héros repartirent à la lueur des étoiles et au clair de lune. Il n’y avait aucun son, la nature était comme endormie. Seul subsistait quelques hululements de chouettes ou les quelques ronflement de mulou profondément endormi hors de leur grotte. Seule la chevauché des trois montures, tantôt au pas, au trop ou au galop cassèrent ce silence apaisant.


Les cavaliers arrivèrent au village maudit au petit matin. Ils y entrèrent prudemment et avec méfiance par crainte d’une attaque. Ils avancèrent jusqu’à un temple dédié aux douze Dieux. En haut des marches, un homme vêtu d’un habit de moine noir. Une capuche cachait son visage. A côté de lui se trouvait une autre personne, mais cette fois-ci, portant le même habit, mais en blanc. La seconde personne était plus petite, et était armée d’un marteau à la ceinture tandis que la première personne tenait solidement un bâton. Tous deux étaient de dos, mais se sentirent épié. Ils firent volte-face pour observer les intrus. Seule la seconde personne était étonnée que se soit des humains.


« Es-ce que se sont des alliés maitre ? Chuchota la disciple de Xélor que Glaedr n’eut pas trop de mal à reconnaître à cause de la momification, entre autre, sensés les protéger du vieillissement et des ravages que peuvent causer leur alliés, le temps.
-Ils le sont, confia le Disciple de Féca, beaucoup plus détendu que son apprentie, ce qui la rassura. Pourquoi pénétrez-vous en ces terres maudites ?
-Nous étions à votre recherche, en fait, nous avons besoin de vous pour des renseignements, lui annonça Glaedr.
-De quel ordre ? »


Plutôt qu’un long discourt, il lui présenta l’arme divine. Ces amies firent de même. Le moine fut très étonner, et se rapprocha des étrangers. Constatant que ces armes avaient bien été fabriquées par les Dieux et Déesses eux-mêmes, il les convia à rentrer dans une maison abandonnée. C’était le genre de petite maison que seuls les plus pauvres pouvaient se construire, et encore, quand il avait l’autorisation des dirigeants qui pouvaient se montrer des plus tyranniques. Glaedr les trouvait de plus en plus sec, ce qui valu à l’un d’entre eux, un châtiment que Glaedr dut lui faire subir. Il se souvient avoir eu toute la milice de Bonta à ses trousses, jusqu’à ce qu’il sauva le roi d’une révolution. La Xélor leur servit le thé, pendant que le moine les fit s’asseoir.


« Vous voulez des renseignements de quel genre sur ces armes ? les interrogea le moine.
-Nous voudrions connaître leur véritable puissance, comment pourrions-nous nous servir de ces armes à bon escient sans pour autant tuer de pauvres innocents. »


Le moine réfléchit longuement. Après quelques minutes de réflexions, il se leva et leur pointa le temple sur la place centrale où ils étaient il y a peu.


« Vous voyez ce temple. Si vous m’aidez à l’examiner, et vaincre le chef des épées volantes, je vous viendrais en aide en retour.
-Pourquoi devrions-nous vous aider ? demanda Fraise sur ses gongs.
-Il se trouve qu’une arme de même facture s’y trouve, et c’est ce qui donne vie à l’armée des épées volantes. Si vous m’aidez, vous saurez non seulement l’origine de ces armes, mais aussi leur utilisation, …
-Devons-nous vraiment lui faire confiance ? Demanda Fraise à Liilalia.
-Je pense que nous n’avons pas le choix.
-Mon maitre Tamago est quelqu’un
-Bon, d’accord, affirma Glaedr, nous allons vous aider.
-Très bien, nous partirons donc cette nuit, c’est à ce moment que les épées volantes apparaissent.
- Bien, maintenant, parlez-moi de ces « épées volantes ». »





*****  




Tandis que Glaedr et Tamago parlaient entre eux des épées volantes, les trois femmes restèrent ensemble. Apparemment, la Xélor s’appelait Helly, elle accompagnait Tamago depuis un moment déjà, car elle possédait elle-même une arme légendaire, tout comme son maitre, et c’est comme ça que la quête des armes légendaires avait commencé.


« Donc vous êtes plus qu’à la recherche d’information sur les armes légendaires, vous les recherchez aussi ? demanda Fraise.
-En effet, et nous devons faire vite avant que l’ennemi ne s’en empare, même si dit-on qu’elles ne peuvent être utilisé que par des élus.
-Combien d’armes existe-t-il ? La questionna Liilalia.
-Il en existe neufs différentes d’après nous : l’épée, l’arc, le bâton, le marteau, la baguette, ce sont celle dont nous disposons. Il reste encore la pelle, la hache, les dagues, et pour finir, le bouclier.





*****  





Glaedr et Tamago longèrent le temple. Le moine lui indiquait tous ce qu’il avait pu apprendre sur eux.

« Les épées volantes sont, à priori, juste des épées possédés, avançant sans but. Mais pourtant, ce n’est nullement ça. Elles sont belle et bien contrôlés, mais par des chafers invisibles.
-Invisible ? Nous parlons bien des mêmes, de ces squelettes sans cervelles et se battant au glaive.
-C’est exact, mais ceci sont invisibles, plus forts, et plus intelligents.
-Je vois, pas facile à mener, mais je suis un Ecaflip, je sais repérer l’invisible, et mon amie Fraise est capable de les désenvouter.
-Cela nous sera très utile, en effet », confirma Tamago avec un sourire aux lèvres.


Ils continuèrent de marcher pendant une heure, puis rentrèrent près des femmes. Liilalia lui sauta dans les bras et l’embrassa. Glaedr se laissa faire. Ils échangèrent toutes les informations qu’ils avaient eues par leurs nouveaux amis. Dès ce soir, ils allaient partir tous ensemble pour aller chercher une nouvelle arme légendaire. Espérons qu’il n’y ait aucun problème se dit Glaedr.

Par Instagream le Mercredi 5 avril 2023 à 13:44
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