Chapitre dix-huit.
« Si tu veux tout savoir, j’étais venue acheter ma robe de mariée, à toi maintenant.
-J’étais parti sauvé des villageois avec le Grand Conseil.
-Le Grand Conseil ?
-Le Grand Conseil est un groupe de politicien combattant le Chaos d’Ogrest en envoyant des armées ou en faisant évacuer les villageois par exemple. C’est le Chevalier Noir qui le dirige.
-Je suppose que ce Chevalier Noir, c’est toi-même.
-Je vois que tu as de la suite dans les idées.
-Tiens, Ryu, ca va ? demanda Liilalia.
-Ca va, mais je viens vous prévenir qu’une visite pour le moins inattendu arrive.
-Roh, je voulais me reposer moi. Temps pis, allons-y.
Ils sortirent de la chambre et allèrent à la porte d’entrée du village. Quelques minutes plus tard, une petite armée de Chafer pénétra dans la ville. Tout les guerriers furent mobilisés et se préparèrent à l’attaque. Mais, l’épée à la main, Glaedr vit une Eniripsa sur la dragodinde que le Chafer d’Elite portait et protégeait. Ce dernier fit un signe à l’Ecaflip qui s’approcha d’eux, seul. Il rengaina et souleva quelques mèches de cheveux de l’Eniripsa : il s’agissait bien de Fraise. Le chef des Chafer lui expliqua dans sa langue que Fraise avait été gravement blessée et qu’elle avait besoin de soin d’urgence. Il sonda son esprit et savait qu’il disait vrai. Il sonda ensuite la fée et remarqua que s’était son chef, le représentant d’Ogrest qu’il l’avait malmené. Il continua et sonda cette fois-ci son cœur : il découvrit de la tristesse, mais aussi de la rengaine. Elle voulait se venger et surtout changer ses convictions, de camps surtout. Un sourire parcourut le visage de l’Homme-Chat. Il ordonna à une équipe de soigneur de s’occuper d’elle. Ils constatèrent qu’elle était extrêmement blesser, à demi-mort. Ses ailes étaient brisées, son dos à l’origine musclé saignait abondamment, et ses côtes avaient été broyées. Tous ceux qui la virent avaient des nausées. Même les plus courageux étaient dégoutés de tout ce sang. Les médecins la mirent dans le petit temple où tout les Dieux étaient honorés. Il était éclairé, donnait une superbe vue sur un jardin remplie de fleurs et d’arbres. Même Glaedr qui avait beaucoup voyagé ne reconnu pas certaines plantes. Ils l’allongèrent sur une table dans le petit jardin, sous une statue de la Déesse Eniripsa. Ils commencèrent à rétablir son dos, puis ses ailes. Mais Glaedr ne pouvait pas en voir d’avantage : les médecins préféraient travailler entre eux et à la Déesse. Glaedr sortie du jardin. Il espérait qu’elle guérirait pour qu’il puisse la réhabilité et annoncer aux autres qu’elle était devenue leur allier.