Glaedr-Kaosu

Souvenir, souvenir, ...

Samedi 30 juillet 2011 à 14:36

Chapitre vingt-six 

 

 

 

 
Les trois aventuriers voguèrent sur les flots, à la recherche d'une terre non-hostile, d'une terre de Lumière. A bord, Loussy et Limra plaisantaient entre-elles, tandis que Gosuke étudiait un carte de la région où ils se trouvaient. A priori, ils naviguèrent vers le port de Bonta. « Espérons que l'on arrive jusque là » se dit Gosuke qui ne laissait rien paraître pour ne pas inquiéter les filles. Garr utilisait ses pouvoirs pour faire naviguer ce petit groupe d'aventurier dans ce petit bateau de pêche déjà équiper et permettant d'attraper des poissons pendant le voyage.  

 
Tout se passa très bien jusqu'à l'océan dans la partie équatoriale du monde: le coin était remplie de pirate, il fallait être vigilant. Gosuke se mit à la proue du navire, vigilant, jusqu'à ce qu'un navire pirate fit son apparition au loin. Les corsaires s'approchèrent d'eux assez rapidement. 

 
« Garr ! » L'appela son maître. 
« Oui Seigneur ? 
-On fait comme à l'aller, es-tu prêt ? 
-Bien entendu mon Maître, je ne suis pas un amateur. Quand vous voulez. 
-Très bien, à mon signal, lâche ton sort entre nous. 
-A vos ordre ! 
-Les filles, accrochez-vous bien. 
-Roh ! On va encore être malade ! » Se plaignit Loussy qui n'aimait pas ce type de transportation. 

 
Les deux bateaux se jetèrent littéralement l'un sur l'autre. Une dizaine de mètres les séparaient lorsque Gosuke abaissa son bras: c'était le signal. Garr prononça quelques mots et une gigantesque tornade apparu entre les deux navires, les emportant tout deux. Puis, d'un coup, la tornade recracha la petite frégate des aventuriers à l'emplacement du navire pirate tandis que ce dernier continuait sa course dans la tempête. Ils ne vont pas tarder à couler se disait Gosuke.  

 
« Bon travail Garr » le félicita son maître. 
« Merci merci merci mon maître ! Je savais que vous étiez fier de moi ! » cria Garr, émue que son maître lui ai fait un tel compliment ... Jusqu'à ce qu'il se prit un coup de poing sur la tête par son dresseur qui n'aimait pas les sentiments forts. 

 
Pour lui, ressentir des sentiments étaient de loin se qu'il pouvait le répugner le plus ... bien qu'il ressentait parfois un petit quelque chose pour Loussy, ce qu'il faisait rapidement taire en buvant une bonne rasade de sa boisson favorite: la « bière noire ». Celle-ci était faite à partir de jus de roses ténébreuses, il en avait toujours sur lui. Un jour, Garr avait voulu essayer, et il l'avait regretter, car cette bière est très forte. 

 
« Et vous les filles, comment allez ... ? » Commença Gosuke mais qui fut rapidement interrompu en les voyant pencher hors du navire, tentant tant bien que mal de régurgiter leur petit déjeuné. Gosuke soupira et demanda à Garr de ramer magiquement pour aller plus vite, ce qu'il fit. 

 

 
***** 

 

 
Pendant ce temps, d'autres aventuriers se demandaient comment aller se terminer un combat. En effet, des ennemis avaient fait le siège de la maison dans l'arbre de Daiya, et elle était partie seule les affronter. Liilalia banda son arc a travers une fenêtre tandis que Tamago et Glaedr restaient tapie dans la demeure, derrière la porte que Daiya avait fermé pour éviter qu'ils ne sortent l'aider. « Je sais comment traiter mes invités » avait-elle fait signaler avec un clin d'oeil.  

 
Sept soldats lui faisaient face. Ils lui ordonnèrent de s'écarter mais la disciple de Sadida refusa net. Alors, ils se mirent à la charger. La jeune femme fit apparaître juste devant elle une bloqueuse qui les stoppa net. Puis, elle utilisa son sort « Ronce » et qui emprisonna l'ennemi. 

 
« Et voici ma petite touche finale ! Vas-y ma Sacrifier ! » 

 
Une petite poupée remplie d'explosif se dirigeait vers les guerriers qui tentait en vain de se libérer. L'explosion fut d'une telle intensité qu'il ne restait de l'ennemi que sept petits tas de cendre. Tous ceux qui avait pu observer le combat étaient abasourdi, sauf le chaton Aurore qui dormait sur un canapé, malgré la détonation, elle continuait de dormir. Décidément, c'est une drôle de boule de poil se disait Tamago. 

 
Daiya rentra chez elle et s'installa sur son fauteuil, comme si de rien n'était : Glaedr se disait qu'elle était une précieuse alliée, mais il avait intérêt à ne pas l'énerver. Liilalia se mit près de son époux pour le surveiller car elle savait très bien que la Sadida lui faisait un petit effet. Fraise et Helly étaient proches d'Aurore qui continuait sa sieste. La conversation se poursuivit une heure durant jusqu'à ce que Daiya eu un sursaut: elle venait juste de remarqué qu'il faisait nuit et que ses invités avaient sans doute faim. Elle s'excusa et se dirigea vers la cuisine. Le moine et Féca Tamago lui proposa son aide qu'elle accepta volontiers après avoir entendu les mérites que lui avait venté sa disciple Helly.  

 
Le repas prêt, ils passèrent toutes et tous à table, même Aurore où Tamago lui avait préparé un bon petit plat de viande de piou et de lait-lait. Pour les autres, c'était viande de bouftou avec une multitude d'accompagnement, sauce de sang pour les plus carnivore, Glaedr et Ryu entre autre, et de la salade verte plutôt pour Liilalia qui n'aimait pas trop boire le sang en sauce qu'elle trouvait trop acre. Ils mirent une bonne heure pour finir leurs assiettes dans la joie et la bonne humeur, puis finir par se mettre au lit. Daiya leur avait proposé de rester aussi longtemps qu'ils le souhaitaient: son mari ne rentrait pas avant un petit moment. Liilalia était plutôt contente et se mit à sourire. Elle savait que Glaedr était très fidèle, mais avait toujours son petit côté coureur, sauf si elle était mariée. Elle était sûr qu'elle n'aurait plus à le surveiller. Ce fut une très bonne nuit, sauf pour le jeune couple qui aurait avoir un peu d'intimité mais Aurore refusait de quitter ses parents adoptifs. Ça ne sera pas pour maintenant se disait Liilalia.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:35

Chapitre vingt-cinq 

 

 

 

 
Pendant ce temps, à la Forteresse Noire, tout y était toujours aussi ténébreux, ... sauf peut-être une chose, ou plutôt un homme, un Osamodas plus précisément. Recouvert d'un épais manteau noir et d'un capuchon de couleur identique traversait les quartiers sombres en compagnie de deux créatures: un petit Tofu se cachant dans la capuche, près de l'oreille du dresseur et un bwork mage qui marchait à son allure, près de son maître. Le bwork était de petite taille, aussi haut que la hauteur des pieds jusqu'au genoux de son maître. Il tenait en main un bâton en chêne tortueux, serti d'une émeraude au bout. Son visage montrait de l'inquiétude, mais pas son invocateur. Son visage a lui n'exprimait rien, impassible, il marchait toujours tout droit. Sa longue veste le recouvrait entièrement, dissimulant la moindre partie de son corps. Son capuchon ne laissait entrevoir que deux yeux rouges perçants, ainsi que deux yeux verts, plus petits, clignant plus rapidement que ceux de l'Osamodas.  

 
L'homme et ses invocations s'arrêtèrent brusquement devant une taverne. Il se plaqua contre le mur, y risqua un oeil, et retira très rapidement sa tête pour éviter de se prendre une dague qui venait d'être jeté sans aucune raison. Il fini par entrer. C'était le chaos: tout le monde se battait avec tout le monde, même le tavernier achevait quelques personnes qui étaient allongé sur le comptoir à coup de marteau, faisant exploser le crâne de ceux qui avait eu le malheur de laisser leur tête traîner. Un coup allait lui être porté avec une épée, mais l'arrêta net d'une main, la repoussa envoya un violent coup de poing dans le visage de son agresseur. Il se rendit jusqu'au comptoir et commanda une bière. On lui offrit une choppe remplie d'un liquide noir. Le tavernier avait un sourire inquiétant, mais Gosuke restait impassible. Il prit la bière et la donna à son bwork Garr, qui l'examina, puis la redonna à son maître en lui faisant un signe de la tête, puis, nota quelques mots sur un livre. Gosuke prit la boisson, la recouvrit d'une sorte de couvercle et la mit dans sa sacoche. Le tavernier le regardait d'un drôle d'air et attendait d'être payé. Gosuke détestait devoir rendre des comptes aux gens, et donnait même l'impression de n'aimer personne. C'est pour cela qu'il infligea un gigantesque coup de griffe au tavernier qui s'allongea au sol, appelant de l'aide, mais personne ne vint et tous continuèrent de s'entre-tuer, laissant Gosuke et Garr partir aussi vite qu'ils étaient venu.  

 
Il était midi, les rues noires étaient bondés, mais la nuit étaient encore présentent. Gosuke en déduisit qu'il ne devait jamais faire jour dans cette contrée. Ils avancèrent dans les ruelles, jusqu'à être arrivé à la place public où étaient organisés une sorte de spectacle. Gosuke s'interrompit le temps d'en voir un morceau. Sur une estrade, un homme attirait la foule en leur montrant ce qui allait se dérouler. Toutes et tous crièrent pour voir le spectacle. On amena dès lors trois hommes et une femme, soi-disant accusé de meurtre sur la population de la Forteresse Noire. Ces quatre individus appartenaient au Monde des Douze, au Monde de la Lumière. Un bourreau arriva et prit le mari de la femme se trouvant ici, en pleure. Il commença en lui fouettant son corps nu, puis lui envoya d'énormes coups de poing, puis le lacéra avec une paire de dague. L'homme était enchaîné, et ne pouvait se défendre. Son sang coula à flot. Et lorsqu'il s'arrêta de hurler de douleur, le bourreau l'acheva en le décapitant d'un seul coup d'épée. Sa femme ainsi que les deux autres hommes allaient bientôt subir un sort identique au sien, mais avec d'autres armes de torture, entre autre, une cage venait d'être placé sur scène. Soudain, un monstre en sortir, il s'agissait d'un phorreur, l'une des créatures les plus terrifiantes qui pouvait exister, et chacun allait être transpercé par ses longues défenses, écrasés par ses lourdes et larges membres, puis dévorés encore vivants. Garr, qui était assez sensible de nature, prit son bâton et se cacha les yeux en se réfugiant derrière son maître qui continuait de regarder le spectacle. Cela ne l'amusait pas, mais ne l'attristait pas non plus. Il décida finalement de reprendre la route, s'éloignant peu à peu de la place.  

 
Il questionna Garr en lui demandant si il avait bien prit ce qu'il s'était passé en note. Il lui répondit, encore déboussolé, que oui, malheureusement, il avait tout prit en note. La sensibilité dont faisait preuve Garr inquiétait beaucoup Gosuke, qui connaissait le tempérament de ces congénères, qui avait plus l'habitude de la barbarie, plutôt que le contraire. Mais il savait aussi que c'était son caractère qui avait fait en sorte qu'il puisse être le plus intelligent d'entre les siens, et donc, avait la faculté de manipulé la magie à sa guise à l'aide de son bâton et de formules apprissent par coeur.  

 
Gosuke arriva devant la grande porte massive où se trouvait la sortie de la forteresse. Deux hommes se battaient pour connaître lequel des deux allaient entrer le premier. L'un d'eux prit sa dague et l'envoya dans le ventre de l'autre. Les deux gardes rirent aux éclats, laissèrent passer le vainqueur, et donnèrent de violents coups de pieds à celui resté au sol. Pour finir, un des gardes prit sa hallebarde et le décapita sans plus de concession. Soudain, ils virent Gosuke et Garr qui s'apprêtaient à franchir les portes de la cité.  

 
« Où tu vas toi ? » S'exclame l'un d'eux. 
« Bah oui quoi, notre compagnie te déplaît-elle ? » Siffla l'autre en s'agrippant par la manche. 
« Lâchez-moi sur le champs » Ordonna Gosuke sans même leur adresser un regard. « Vous me faites perdre mon temps. 
-Ouh, mais c'est que monsieur est susceptible. Et bien non, tu ne passeras pas, tu vas nous offrir toutes tes richesses si tu veux sortir, à moins que tu ne tiennes pas à la vie. » 

 
Le disciple d'Osamodas envoya un nouveau coup de griffe spectrale à l'un des deux gardes qui s'écroula au sol, cachant son visage ensanglanté. L'autre garde appela des renforts. Tout à coup, une dizaine de soldats se trouvaient en face d'eux.  

 
« Ne vous inquiétez pas maître, je vous couvre » dit Garr en brandissant son bâton dans les airs.  

 
Soudain, des éclairs s'abattirent sur les ennemis qui s'écroulèrent petit à petit sous l'impact des éclairs. Il ne restait plus aucun survivant. Gosuke poursuivit sa route jusqu'à une rivière séparant le Monde des Ténèbres de celui de la Lumière. Là, l'attendait deux disciples de Crâ: Loussy et Limra. Les deux jeunes femmes cueillaient des fleurs, ou récoltaient soit du bois, soit une tout autre ressource pour pouvoir l'étudier plus attentivement dans leur laboratoire. Les deux Crâ étaient de très bonnes amies, et bien qu'elles savaient se battre, elles préféraient laisser Gosuke anéantir leurs adversaires. Elles connaissaient tous les métiers par coeur, qu'il s'agisse d'alchimie, de paysannerie, en passant par la foresterie, voir même la forge d'arme en bois ou en acier, ... Elles accueillirent Gosuke en leur affirmant qu'elles en avaient fini avec les ressources de ce lieu. Gosuke souriait intérieurement: il était tout de même fier de ce qu'ils venaient d'accomplir ces derniers jours.  

 
« Et toi Gosuke ? Tu as trouvé ce que tu cherchais ? » Demanda Loussy. 
« Oui. » Répondit Gosuke. 

 
Limra aurait bien aimé que Gosuke soit tout de même plus expressif, qu'il montre un peu plus ses sentiments, ... Elle se mit à soupirer et marcha en direction de la barque en compagnie de ses amis. Ils montèrent à bord et Garr se mit magiquement à faire tourner les rames. Ils filèrent à vive allure jusqu'à ce qu'ils virent les premières lueurs du soleil. Là, l'embarcation ralenti et toutes et tous firent une pause bien mérité. Le Tofu caché jusque là dans le capuchon de Gosuke sorti et alla dans les bras de Limra qui offrait des graines au petit affamé. Gosuke retira le capuchon, laissant voir une large cicatrice sur sa joue droite. Il se demandait bien où se trouvait son demi-frère: il avait quelque chose à lui offrir ...

Samedi 30 juillet 2011 à 14:34

Chapitre vingt-quatre.





Après avoir couru plusieurs kilomètres pour échapper à sa sœur démoniaque, Glaedr et les autres s’arrêtèrent un instant pour faire le point au bord d’une cascade.

« Nous devrions être en sécurité, annonça Tamago, je ne ressent plus aucune force démoniaque.
-Tant mieux, dit Fraise, un peu contrariée, car elle détestait fuir ses adversaires.
-Nous devons poursuivre notre route avant qu’elle ne nous repère, dit Glaedr d’une voix grave.
-Pas la peine, annonça fièrement Tamago, pendant notre fuite, j’ai camouflé nos trace de pas et versé un gaz sur le sol pour évité que d’éventuel sens magique ne nous repère trop facilement.
-Super, on va enfin pouvoir arrêter de courir ! Dit Liilalia qui avait mal aux pieds. Pour une Crâ, fuir ainsi n’était pas vraiment habituel puisqu’elle avait plus tendance à ne pas aller au front, mais plutôt d’être déjà en arrière pour éviter justement de fuir comme ceci.
-Hey, c’est quoi cet arbre ? Demanda Fraise, toute étonnée de voir un arbre se dit Glaedr en se demandant si elle n’était pas un peu bête, mais fut encore plus étonné de le voir aussi imposant. Le plus étrange, c’est qu’une sorte de maison s’y trouvait.
-Et si nous y faisions un tour ? Demanda Tamago. Ce lieu est rempli de Wakfu. »

Tous furent d’accord et le suivirent. Liilalia frappa à la porte et une magnifique Sadida leur ouvrit la porte. Elle avait de longs cheveux avec une fleur accrochée sur sa tête, des yeux d’un vert émeraude, un nez fin, et un grand sourire aux lèvres. Liilalia avait remarqué que Glaedr était tombé sous son charme et, pour le punir, lui envoya un grand coup de coude dans les cotes. Remarquant son erreur… et sa douleur… Glaedr posa sa tête sur l’épaule de Liilalia et ronronna pour la calmer.

« Coucou Helly, ça faisait longtemps, tu m’as ramené des amis à ce que je vois.
-Coucou Daiya, oui, … enfin, presque, … Disons qu’on a eu quelques problèmes.
-Oh, entrez, vous me raconterez tout ça après. Je vais vous préparer quelque chose de chaud. »

Tous entrèrent dans la maison-arbre. C’était un lieu magnifique, beaucoup d’ornements et surtout, beaucoup de tableau était exposé. Tous écarquillèrent les yeux sauf Helly qui connaissait bien le don de son amie pour le dessin.

« C’est … c’est … superbe ! Lâcha finalement Glaedr.
-J’ai parcouru le monde en quête d’objet merveilleux, je pense que là, c’est le sommet », dit Tamago d’un œil expert.

Liilalia était un peu sur les nerfs, mais n’allait pas faire une scène alors que Daiya l’accueillait sous son toit. La Sadida lui tendit une tasse de thé, ainsi qu’aux autres invités. Tous s’assaillirent sur ce qui ressemblait à un canapé mais qui pourtant était fait d’écorces et de bois sur lesquels étaient disposés des couvertures chaudes.

« Excusez-moi pour ce désordre, mais avec l’hiver qui approche, les feuilles ne cessent de tomber dans toute la maison, et je suis obligé d’isoler du mieux que je peux pour éviter les coups de froids, dit Daiya un peu gênée.
-Ce n’est rien, en fait, ce n’est pas vraiment pour venir te voir qu’on est venu comme je te l’ai annoncé tout à l’heure, mais pour échapper à quelqu’un, lui dit Helly.
-Ah oui ? Et à qui ?
-Ma sœur devenue un être démoniaque et qui souhaite ma mort.
-Mais que lui est-il arrivé ?
-Boh, on ne sait pas trop, tout ce qu’on sait, c’est que c’est à cause d’un dénommé Sensis.
-Sensis ? Le serviteur d’Ogrest ?
-Vous le connaissez ? Demanda Glaedr étonné.
-Oui, enfin … Presque … Disons que j’ai entendu parler de lui. Il n’a pas arrêté d’envoyer des hommes à ma poursuite.
-Pourquoi cela ? Demanda Fraise. Vous n’avez pas l’air de figuré dans ses priorités.
-En réalité, c’est mon Wakfu qui l’intéresse.
-Votre Wakfu ? Répéta Tamago de plus en plus intrigué.
-Oui, cette modeste demeure est en réalité une sorte de « fils » du Grand Chêne Mou. Cet arbre est né à partir d’un de ces glands et à l’aide de ma propre magie. Ainsi, cet arbre est capable de produire de la sève comme tous les arbres, mais cette sève est aussi une sorte de Wakfu liquide.
-Du Wakfu liquide ? Impossible. Ca fait si longtemps que j’en ai entendu parler sans jamais pouvoir le voir de mes propres yeux, dit Tamago tout excité à l’idée d’être dans un arbre remplie de magie bénéfique pur. C’est pour ça que je ressentais une grande magie émanée de ce lieu.
-Oui.
-Et donc vous dites que Sensis veut votre Wakfu, mais pourquoi ? La questionna Liilalia.
-Il veut en faire du Statis. C’est la magie du mal là-bas. Je l’utilisais avant de m’être rendu compte de mes actes, dit Fraise un peu honteuse.

Glaedr la fit s’approché d’elle pour la consoler et fit de-même avec sa femme, car il sentait sa jalousie monter progressivement en elle. Il lui dit par voie télépathique qu’il n’y avait qu’elle qui comptait a ses yeux.
« Ce n’est pourtant pas ce que tu montrais tout à l’heure quand tu as vu Daiya, lui répondit-elle toujours par voie télépathique mais en le fixant de son regard que même sa plus puissante attaque n’était devenue plus qu’une pichenette à côté.
-Je sais bien, j’ai eu un moment d’égarement, mais par pitié, je t’en prie, …
-Cela n’arrivera plus ?
-Promis » lui affirma Glaedr en lui faisant une léchouille sur sa joue et en se blottissant dans ses bras.

Un grand bruit sourd vint troubler cette paix de quelques secondes à peine.
« Qu’es-ce que … ? Demanda Helly.
-Encore eux ? Dit Daiya dans un soupire.
-Qui ? Demanda à son tour Tamago.
-Les hommes de Sensis. Reposez-vous, vous êtes épuisé, je m’en occupe. »

Elle se leva, quitta la pièce et sortie. Elle a l’air si douce et si paisible, va-t-elle nous montrer une de ces faces cachées et vaincre les ennemis présents à l’extérieur de ces murs ? Se demanda Glaedr, troublé.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:31

Chapitre vingt-trois. 

 

 

 
La nuit tombée, les cinq amis partirent sur les ruines du temple. La nuit était fraîche, il n'y avait aucune étoile. Seule la lune bien ronde montrait son visage. Vers les coups de minuit, de sombres nuages firent leurs apparitions. Une épaisse brume ténébreuse envahit progressivement le sol, encerclant les alliés. Le Feca prit son bâton et la Xélor, son marteau. Ils se mirent tout deux à charger dans le vide, frappant tous se qui se trouvait à proximité. Glaedr, qui ignorait totalement contre quoi il devait se battre, utilisa sa fameuse « Perception », un sort suffisamment puissant pour lui permettre de détecter l'invisible. Il eu juste le temps d'éviter un Chafer et de lui assener un grand coup d'épée. Il indiqua à ses alliés où se trouvait l'ennemi. Glaedr s'amusait, bien que se soit dangereux, mais grâce à son sort, il pouvait constater les dégâts causés à l'ennemi. Une tête envoyée en l'air par le marteau de Helly, un groupe de Chafer pulvérisé par la baguette en fer de Fraise, un Chafer gelé par la flèche glacée de Liilalia, et un autre découper en tranche par le bâton du Tamago. Tous avait à faire avec son petit groupe. Dès que ceux-ci furent exterminé, les prochains ne se firent pas attendre: à peine ils eurent le temps d'entrer dans le temple qu'une nouvelle cohorte chargeait. Tous continuèrent, soi à prévenir les autres de l'arrivée d'un nouveau groupe, soit à frapper, parfois dans le vide.  

 
Le plus dangereux restait encore à faire. Il fallait arriver dans la pièce centrale où se trouvait une nouvelle arme divine. Tamago tentait entre deux batailles de lire les quelques inscriptions pour deviner où se trouvait cette salle ainsi que le type d'arme. Malheureusement, il était impossible de déchiffrer une langue aussi ancienne. Cette langue était la toute première langue utilisé par les Dieux eux-même. Il paraîtrait même qu'elle est encore utilisé par certains peuples adepte du culte des Dieux, ou même celui des Dragons. Le Féca expliqua du mieux qu'il put et quand il le pouvait l'origine de cette langue, ainsi que ce qu'il apprit de l'antique histoire du monde. D'après lui, les douze Dieux auraient créé le monde il y a de cela des millénaires, puis les Dragons, première forme magique sur Terre qui aurait eux-même aider à la création des êtres-humains. Glaedr se demandait comment il pouvait être aussi bien renseigner. D'après Helly, se serait dut à ses nombreux voyages qu'il a pu découvrir toutes ces choses. Mais ce fut au moment où le moine dit le mot « Eliatrope » que Ryu réagit. 

 
« Toi, que sais-tu sur eux? Demanda Ryu de façon presque menaçante.
-Je sais que c'est un peuple d'humain né avec la magie des Dragons, et qui aurait permis, grâce à une formidable connaissance de la technologie, à protéger certains d'entre eux. » 

 
Il lui dit cela avec un calme déstabilisant. Glaedr l'avait déjà informer sur ce locataire parfois indésirable. Ryu réfléchi, puis renvoya Glaedr dans son corps. Décidément, ça fait un petit bout de temps que ça arrivait, mais il avait encore du mal à s'habituer à cette permutation des esprits.  

 
Arrivé enfin dans la grande salle, nos héros étaient assez admiratif vis à vis de cette pièce richement décorer. S'était comme si le temple était encore habité. Le plus surprenant restait encore ce qui avait au fond de la pièce. Un Chacha noir, emprisonner dans une cage, avec un bol de nourriture et d'eau, miaulait à en faire pleurer les plus braves. Quand il vit Glaedr, il écarquilla les yeux, et, comme un appel au secours, demanda à Glaedr de lui ouvrir en miaulant tout ce qu'il pouvait. Glaedr s'approcha lentement, tandis que les autres regardèrent si il n'y avait pas un piège aux environs. Où se trouvait les armes magiques ? Il n'y avait rien mise à part ce Chacha. Glaedr prit une dague et libéra le chaton qui alla tout de suite se réfugier dans sa veste. Tout à coup, un grand bruit sourd retenti et une armée entière de Chafer se précipita sur Glaedr et le chaton. Glaedr voulu sortir son épée mais tout à coup, une vague de fraîcheur se fit sentir sous sa veste. La petite tête du Chacha était sorti de la veste, et ses yeux d'un bleu glacial fixaient l'ennemi. Leurs mouvements ralentirent, et finirent par s'arrêter. Glaedr s'approcha d'eux lentement, osa les toucher, mais retira vivement la main. Ils étaient gelés, gelés jusqu'aux os. Cette petite remarque fit sourire Glaedr, et quand il le dit à voix haute, les Fraise et Liilalia prirent leur air amusé et Fraise le frappa avec sa baguette en lui disant que s'était un idiot.  

 
Tamago étudia les Chafers pétrifiés, puis s'approcha de Glaedr, ou plus précisément, du Chacha qui hésita à l'attaquer ou à se laisser faire. Glaedr lui donna quelques caresses, ce qui lui donna confiance et se laissa étudier. 

 
« J'ignorais qu'il existait ce genre d'arme divine, dit triomphalement Tamago. 
-Arme divine? Ce petit truc? Demanda Fraise, ce qui vexa le Chacha qui se concentra sur elle et la fit voler dans les airs. 
-Hey, c'est quoi ça ?! 
-Chaton, arrête s'il-te-plaît, elle ne pense pas ce qu'elle dit. » lui dit Glaedr d'une voix douce. 

 
Le chaton s'exécuta et fit retomber Fraise sur le sol. 

 
« Aïe ! Ça fait mal ! Se plaignit Fraise. 
-C'est que c'est caractériel, s'amusa Helly. 
-Et si on l'adoptait? Demanda Liilalia, les yeux pétillant. Glaedr savait que quand sa femme faisait ses yeux là, il ne pouvait rien lui refuser sinon, s'était crises et tempêtes, et là, il perdait ses combats à chaque fois. 
-Mouais, mais va falloir le contrôler un petit peu. D'ailleurs, vous parliez « d'arme divine »? 
-Oui, c'est clair, ce Chacha vient des Dieux eux-même, et il est obligé que d'autres armes de ce type existe, peut-être des Dragodindes par exemple, s'enthousiasma Tamago. 
-Bon, bah, va faire encore plus attention dans ce cas, et surtout, on est obligé de protéger ce petit bout, dit Glaedr. 
-Youpi ! S'écria Liilalia. Mais il lui faut un nom maintenant, moi je pencherais pour ... Heu, ... C'est un mal ou une femelle? » 

 
D'un sourire amusé, Glaedr lui dit que s'était une femelle. A ce moment, une rafale de nom fut prononcer de toute part, parfois même très ridicule, prononcer souvent par Fraise. Le Chacha vexé, lui administrait, de temps à autre, une petite correction en la faisan voler dans les airs, ou lui jetait juste un regard noir. Finalement, ce n'est que lorsque qu'ils furent tous sorti du temple qui décidèrent de l'appeler Aurore, à cause du bleu de ses yeux. Ils rentrèrent à la maison et mangèrent ce qu'ils trouvèrent. Aurore ne fit qu'une bouché du Tofu qu'on lui donna, toujours auprès de Glaedr. 

 
« Si ça continue comme ça, ce sera elle ta femme », dit Liilalia d'un air amusé, ce qui fit rire tout le monde. 

 
Helly et Tamago proposèrent à Glaedr et aux autres si ils pouvaient les accompagner, pour retrouver de nouvelles armes divines. Ils acceptèrent lorsque soudains, un bruit fracassant se fit entendre dehors. Glaedr et ses alliés sortirent, Aurore dans la veste de Glaedr, et virent une disciple de Féca, mais pas n'importe laquelle: s'était sa soeur, Lumière-Blanche. 

 
« Lumière ... 
-Suffit ! Tu vas mourir sale chat de gouttière ! » Gronda la Féca.  

 
Lumière-Blanche chargea sa puissance magique, et envoya une attaque nuageuse juste au dessus de leur tête, lâchant des éclairs sur eux. Tamago utilisa un bouclier magique pour les protéger. Helly utilisa le sort ralentissement, pour ainsi faire cesser ces attaques, puis enchaîna avec l'attaque poussière temporelle, recouvrant le terrain de poussière capable d'arrêter le flue magique ennemi. Elle demanda à tous de s'agripper à elle et utilisa enfin téléportation, les projetant plusieurs mètres plus loin. Épuisée, Glaedr dut la porter pour s'enfuir le plus vite possible en la félicitant pour ses énormes pouvoirs. 

Samedi 30 juillet 2011 à 14:30

Chapitre vingt-deux

 









De retour au camp des nomades, Glaedr et Opale se séparèrent, chacun de leurs côtés. Opale décida d’aller voir ses amies qu’elle avait laissé le temps du voyage avec Glaedr. Elle leur expliqua la situation. Tout ce qui s’était passé, c'est-à-dire, la découverte du village de Vaitea en ruine, les retrouvailles de sa sœur et de celle de Glaedr. Liilalia s’inquiétait de l’état de Glaedr qui avait préféré se ressourcer seul. Elle se leva pour aller le rejoindre lorsque Opale la fit s’assoir, lui affirmant qu’il préférait être seul.




*****  




De l’autre côté du village, à l’écart des autres, Glaedr décida d’aller se ressourcer près d’une rivière. Il enleva ses vêtements, planta son épée au sol et se baigna dans l’eau tiède de fin de journée. Il y resta une bonne heure et en ressorti quand la température de l’eau baissa subitement. Il est vrai que l’hiver approchant, les journées sont plus courtes et la température baisse à une vitesse assez conséquente dans cette région assez élevé et se trouvant sur les montagnes. Et encore, il se trouvait sur le versant le plus chaud. De l’autre côté, ça fait longtemps que la rivière aurait eu le temps de gelée, en particulier à cause des vents frappant de plein fouet et presque sans arrêt l’autre versant. Il sécha sa fourrure blanche, se rhabilla et s’allongea un moment. Il ignorait combien de temps il avait passé là et il s’en moquait. Le félin se repassa les évènements de la journée et en détailla les moindres détails. Un village de mercenaire anéanti par deux sœurs rivales, elles-mêmes se mettent à vouloir le tuer. Il se demandait comment tout le cela avait-il bien pu se passer et surtout, comment avait-il pu être entrainé dans une telle histoire.


Glaedr était tellement enfermé dans ses pensées qu’il ne remarqua pas tout de suite que quelqu’un tentait de communiqué avec lui. Ayant remarqué des pulsations à la surface du sol, il se mit à genoux pour en déterminer la source. C’est à son grand étonnement qu’il découvrit que les pulsations venaient de l’épée divine qu’il avait planté dans le sol. Il s’en approcha lentement, puis la saisie. Il l’observa sous toutes les coutures. Il resta pensif, il se demandait pourquoi son épée se mettait à réagir ainsi. C’est à ce moment que Ryu fit son apparition. Le Dragon Noir lui indiqua qu’un prêtre connaissait les pouvoirs mythiques des objets divins, et pourrait sans doute le conseiller. Sans doute les nomades pourraient l’indiquer sur sa position.





*****  



De retour au camp, il interrogea le chef du clan. Apparemment, ce moine se trouverait à l’intérieur d’un village apparemment maudit. Il se trouve, lui raconta le chef, que le village est gardé par des épées volantes. Le moine se trouve à l’intérieur pour étudier ce phénomène. Il lui assura que si il l’aidait, il lui dirait tout ce qui à savoir. Il est toujours en quête de sensations et d’apprentis. Glaedr prit ses affaires et des provisions sous l’œil attentif de sa femme.« Que fais-tu mon chéri ?
-Je dois partir sur l’autre versant de la montagne, dans un village maudit.
-Et puis-je savoir pourquoi ?
-J’ai besoin d’explication sur mon épée, » répondit-il en regardant sa lame bien rangé dans son fourreau fait de cuir.


Il l’appréciait beaucoup, en partie grâce à sa puissance, mais aussi son maniement des plus fascinantes. La garde était une tête de Dragon d’où sortait de sa gueule la lame à peine recourbée.


« Es-tu bien sûr que ce n’est que pour ça ? demanda Liilalia de son air habituel qui signifiait qu’il ne pouvait rien lui cacher.
-Tst, tu m’as percé à jour, en effet, ce n’est pas que pour ça. J’ai besoin de respirer et d’être un peu seul. Non pas que ta compagnie me déplaise, au contraire, mais … je … »


Liilalia mit sa main sur son épaule puis l’enlaça.


« J’ai compris, n’est crainte, je t’attendrais si tu le souhaites vraiment.
-Merci beaucoup, dit-il en l’embrassant dans le cou et en lui rendant son étreinte. »


Les deux époux restèrent un bon moment, sans bouger, profitant de chaque secondes qui passait. Au bout d’un moment, Glaedr l’éloigna de lui, et lui expliqua qu’elle devait rester avec les autres au camp nomade. Ils devaient partir le lendemain, le chef de la tribu lui a indiqué l’endroit où ils s’arrêteraient. Elle acquiesça d’un air triste, ce même air de départ de voyage seul qui la hantait. Juste avant de partir, il alla voir Vaitea, Fraise, et Opale pour leur annoncer son départ.


« Quoi ? Tu vas partir ? Mais pourquoi ? demanda Vaitea.
-J’ai besoin d’information concernant mon épée, elle s’est mise à vibrer et il y a un prêtre qui pourrait me renseigner sur le pourquoi du comment.
-Et alors, moi aussi ma baguette a vibré, annonça Fraise triomphalement, car elle était suffisamment intelligente pour savoir qu’il ne partirait pas sans elle si d’autres armes avaient eu les mêmes « symptômes ».
-C’est vrai ? demanda Glaedr.
-Oui ! affirma Fraise qui avait repris du poil de la bête ces derniers temps grâce à l’entrainement que l’homme-félin lui avait offert.
-C’est vrai, maintenant que tu en parles, mon arc aussi a vibré. Je croyais que s’était dut à une corde qui aurait cassée, mais apparemment, non. »


Glaedr était un peu contrarié, lui qui pensait partir seul. Il décida donc de prendre Fraise et Liilalia avec lui, Opale et Vaitea resteraient au camp pour protéger les nomades durant leur voyage de deux jours.


« Pourquoi devrions-nous les protéger ? Demanda Vaitea.
-Ces montagnes sont couvertes de bandits, ils sont souvent attaqué, il faut donc que vous alliez les protéger, au cas où. Nous vous rejoindrons d’ici un ou deux jours.
-D’accord », dirent Opale et Vaitea en cœur.


Fraise et Liilalia prirent leurs affaires et de la nourriture supplémentaire, ce qui retardait le voyage. Glaedr voulait profiter de la nuit pour arriver le lendemain au village, en plein jour, pour ainsi ne pas se faire attaquer par les esprits en colère dès leur arriver. Quand ils furent tous prêt, ils partirent à dos de dragodinde que les nomades leur avaient offert pour la protection de la tribu. Ils chevauchèrent ainsi six heures durant, quelques courbatures se faisaient sentir et à rester dans cette position aussi longtemps n’était pas spécialement très confortable, malgré le rembourrage de la selle avec de la laine de bouftou. Arrivé vers les minuits, ils s’octroyèrent une pause d’une heure pour se détendre et manger un peu. Être aux côtés de sa femme ne dérangeait nullement Glaedr, mais être aux côtés de sa femme et d’une amie qui devenait de plus en plus confidente avec le couple n’était pas forcément super. C’est en partie dut au débit de ragot sur lui qui pouvait le déranger. Heureusement qu’il avait apprit à bien connaître ses deux amies, et qu’il pouvait lui-même en raconter. De temps en temps, Fraise lui faisait savoir que ses taquineries ne lui plaisaient pas en lui mettant un coup de baquette sur la main. Il avait bien remarqué que la déprime de sa nouvelle amie avait presque totalement disparu et qu’elle redevenait la fidèle tyranne qu’elle était auparavant, en plus gentille et en étant son allier toute fois.


Les trois héros repartirent à la lueur des étoiles et au clair de lune. Il n’y avait aucun son, la nature était comme endormie. Seul subsistait quelques hululements de chouettes ou les quelques ronflement de mulou profondément endormi hors de leur grotte. Seule la chevauché des trois montures, tantôt au pas, au trop ou au galop cassèrent ce silence apaisant.


Les cavaliers arrivèrent au village maudit au petit matin. Ils y entrèrent prudemment et avec méfiance par crainte d’une attaque. Ils avancèrent jusqu’à un temple dédié aux douze Dieux. En haut des marches, un homme vêtu d’un habit de moine noir. Une capuche cachait son visage. A côté de lui se trouvait une autre personne, mais cette fois-ci, portant le même habit, mais en blanc. La seconde personne était plus petite, et était armée d’un marteau à la ceinture tandis que la première personne tenait solidement un bâton. Tous deux étaient de dos, mais se sentirent épié. Ils firent volte-face pour observer les intrus. Seule la seconde personne était étonnée que se soit des humains.


« Es-ce que se sont des alliés maitre ? Chuchota la disciple de Xélor que Glaedr n’eut pas trop de mal à reconnaître à cause de la momification, entre autre, sensés les protéger du vieillissement et des ravages que peuvent causer leur alliés, le temps.
-Ils le sont, confia le Disciple de Féca, beaucoup plus détendu que son apprentie, ce qui la rassura. Pourquoi pénétrez-vous en ces terres maudites ?
-Nous étions à votre recherche, en fait, nous avons besoin de vous pour des renseignements, lui annonça Glaedr.
-De quel ordre ? »


Plutôt qu’un long discourt, il lui présenta l’arme divine. Ces amies firent de même. Le moine fut très étonner, et se rapprocha des étrangers. Constatant que ces armes avaient bien été fabriquées par les Dieux et Déesses eux-mêmes, il les convia à rentrer dans une maison abandonnée. C’était le genre de petite maison que seuls les plus pauvres pouvaient se construire, et encore, quand il avait l’autorisation des dirigeants qui pouvaient se montrer des plus tyranniques. Glaedr les trouvait de plus en plus sec, ce qui valu à l’un d’entre eux, un châtiment que Glaedr dut lui faire subir. Il se souvient avoir eu toute la milice de Bonta à ses trousses, jusqu’à ce qu’il sauva le roi d’une révolution. La Xélor leur servit le thé, pendant que le moine les fit s’asseoir.


« Vous voulez des renseignements de quel genre sur ces armes ? les interrogea le moine.
-Nous voudrions connaître leur véritable puissance, comment pourrions-nous nous servir de ces armes à bon escient sans pour autant tuer de pauvres innocents. »


Le moine réfléchit longuement. Après quelques minutes de réflexions, il se leva et leur pointa le temple sur la place centrale où ils étaient il y a peu.


« Vous voyez ce temple. Si vous m’aidez à l’examiner, et vaincre le chef des épées volantes, je vous viendrais en aide en retour.
-Pourquoi devrions-nous vous aider ? demanda Fraise sur ses gongs.
-Il se trouve qu’une arme de même facture s’y trouve, et c’est ce qui donne vie à l’armée des épées volantes. Si vous m’aidez, vous saurez non seulement l’origine de ces armes, mais aussi leur utilisation, …
-Devons-nous vraiment lui faire confiance ? Demanda Fraise à Liilalia.
-Je pense que nous n’avons pas le choix.
-Mon maitre Tamago est quelqu’un
-Bon, d’accord, affirma Glaedr, nous allons vous aider.
-Très bien, nous partirons donc cette nuit, c’est à ce moment que les épées volantes apparaissent.
- Bien, maintenant, parlez-moi de ces « épées volantes ». »





*****  




Tandis que Glaedr et Tamago parlaient entre eux des épées volantes, les trois femmes restèrent ensemble. Apparemment, la Xélor s’appelait Helly, elle accompagnait Tamago depuis un moment déjà, car elle possédait elle-même une arme légendaire, tout comme son maitre, et c’est comme ça que la quête des armes légendaires avait commencé.


« Donc vous êtes plus qu’à la recherche d’information sur les armes légendaires, vous les recherchez aussi ? demanda Fraise.
-En effet, et nous devons faire vite avant que l’ennemi ne s’en empare, même si dit-on qu’elles ne peuvent être utilisé que par des élus.
-Combien d’armes existe-t-il ? La questionna Liilalia.
-Il en existe neufs différentes d’après nous : l’épée, l’arc, le bâton, le marteau, la baguette, ce sont celle dont nous disposons. Il reste encore la pelle, la hache, les dagues, et pour finir, le bouclier.





*****  





Glaedr et Tamago longèrent le temple. Le moine lui indiquait tous ce qu’il avait pu apprendre sur eux.

« Les épées volantes sont, à priori, juste des épées possédés, avançant sans but. Mais pourtant, ce n’est nullement ça. Elles sont belle et bien contrôlés, mais par des chafers invisibles.
-Invisible ? Nous parlons bien des mêmes, de ces squelettes sans cervelles et se battant au glaive.
-C’est exact, mais ceci sont invisibles, plus forts, et plus intelligents.
-Je vois, pas facile à mener, mais je suis un Ecaflip, je sais repérer l’invisible, et mon amie Fraise est capable de les désenvouter.
-Cela nous sera très utile, en effet », confirma Tamago avec un sourire aux lèvres.


Ils continuèrent de marcher pendant une heure, puis rentrèrent près des femmes. Liilalia lui sauta dans les bras et l’embrassa. Glaedr se laissa faire. Ils échangèrent toutes les informations qu’ils avaient eues par leurs nouveaux amis. Dès ce soir, ils allaient partir tous ensemble pour aller chercher une nouvelle arme légendaire. Espérons qu’il n’y ait aucun problème se dit Glaedr.

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