Glaedr-Kaosu

Souvenir, souvenir, ...

Samedi 30 juillet 2011 à 14:19

Chapitre seize.  






            Pendant que nos héros revenaient dans le paisible village de Tinywin, il se passait des choses bien plus obscure du côté de l’ennemi : et plus précisément du côté de la forteresse impériale où le culte d’Ogrest était omniprésent, où tout les sujets ne vivaient que pour Ogrest, le servait, lui faisait des sacrifices humains. Quelques centaines de personnes, des hérétiques d’après eux, tout ceux qui ne participait pas au culte d’Ogrest était sacrifié, pendu haut et cours, brûlé sur le bûcher, lapidé sur la place public, mis en pâture aux bouftous les plus féroces jamais connu… Les ruelles étaient sombres, on y voyait à peine à vingt mètre devant soi. La forteresse avait été construite au sommet d’un pic noir, où même les corbacs hésitaient à s’y aventurer malgré tout la chaire en décomposition et l’odeur de la mort qui empestait dans toute la ville.


            Fraise s’avança en clopinant et hésitait à venir en ces lieux. Elle savait qu’à chaque coin de rue, on pouvait tomber sur n’importe qui ou sur n’importe quoi. Elle sursauta quand elle vit un homme débouler devant elle, tentant de fuir à trois bandits qui le suspendirent, une fois attrapé, par les pieds en haut d’un arbre mort. Elle décida d’accélérée le pas et de couvrir un peu plus son visage et ses petites ailes de fée. Elle savait très bien que les Eniripsa était une cible de choix, une proie facile, car même si elle possédait de grand pouvoir, elle était tout de même plus faible que les impériaux de type Iop ou Sacrieur qui disposaient eux d’une grande puissance.


            Après une longue marche à pied, elle entra dans le hall de la forteresse ténébreuse, les murs étaient noirs, mais drapé de soie d’or, et tableau représentant les divers Empereurs qui se succédaient. Elle marcha longuement avant d’arriver devant une immense porte que deux gardes Iop protégeaient comme si leur vie en dépendait. Elle était terrifiée car s’était l’Empereur lui-même qui l’avait convoqué, et la voilà présente en ses lieux. Elle demanda à entrer en utilisant son charme naturel. Beaucoup de gens envoûté par elle se demandent, quand ils ne sont pas mort, si elle avait utilisé ses pouvoirs magiques ou si s’était naturel chez elle. Elle avait toujours la même réponse : « Parfois oui, parfois non. » Elle disait cela pour valoriser ses pouvoirs, en réalité, elle savait très bien qu’elle n’avait pas encore la puissance requise pour envoûté ou faire tomber amoureux quelqu’un avec ses pouvoirs magique, s’était donc en réalité tout à fait naturel chez elle, ce qui l’amusait beaucoup car dès que quelqu’un l’approchait avec un beau bouquet, elle profitait un maximum de lui et allait même jusqu’à le dépouiller de tout. Et comme prévu, les Iop, qui comme tout les Iop, étaient un peu stupide, pensèrent que s’était une ravissante Iop et la laissèrent passer sans plus de cérémonie, en bavant un peu.  Elle ricana un peu car il est vrai qu’elle était très grande par rapport aux autres Eniripsa.


            Elle s’avança dans l’immense salle noire, avec aux murs, le passage des siècles ainsi que celui du sang. Elle trembla un peu, puis quand elle se trouva en face de l’Empereur, s’agenouilla en baissant la tête, évitant son regard. L’Empereur était un cousin du Grand Ogrest disait il. Rien en réalité ne le prouvait, tout ce que l’on savait, s’était qu’il était extrêmement fort, suffisamment pour vaincre tout ceux qui l’affrontait. L’Empereur, autrement appelé Sensis par ses semblables et les personnes les plus intimes, posa son regard de braise sur Fraise. Il lui demanda de se relever et de faire son rapport sur la dernière attaque. Elle s’exécuta et remarqua qu’il était immense, au moins deux fois et demi la taille d’un Iop. Quand elle lui annonça qu’elle avait été encore une fois vaincue et que les autres soldats n’avaient pas été capables de protéger la ville d’où les villageois se sont enfuit, Sensis attrapa Fraise par les ailes et la mit à sa hauteur. Ses ailes étant la choses la plus précieuse pour elle, mais aussi la plus sensible, elle hurla de douleur et sentis ses ailes se briser au fur et à mesure qu’il les serais entre ses gros doigts velu. Il lui fit bien comprendre d’une voix rauque qu’il détestait perdre et qu’il n’avait plus besoin de ses services, qu’elle pouvait aller se faire étriper ailleurs. Après ses dures paroles qui bouleversèrent la petite fée, il la projeta violemment contre le mur. Elle resta sonnée quelques minutes puis fit un effort surhumain pour se relevé et repartir. Ses ailes et son dos étaient maculés de sang, elle souffrait tellement. Mais tout ceux qu’elle croisait ne se souciaient guère d’elle. Pour tout ces gens, s’était une vie de moins, pas une grande perte. Elle réussie à aller jusqu’aux écuries qui se trouvait quelques étages plus bas, prit une dragodinde déjà attelée, et lui ordonna de quitter ces lieux maudits à jamais.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:18

Chapitre quinze. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
            Quelques heures plus tard, les soldats postés en bordures de forêt virent Glaedr arriver en boitant : à croire que la blessure que lui avait infligée Fraise un peu plus tôt lui avait laissé quelques séquelles. Un soldat s’approcha de lui et l’aida à marcher du mieux qu’il put. Il le ramena au campement, préalablement installé par les troupes envoyées par Glaedr quelques heures plus tard. Après l’avoir emmené devant le lieutenant, et après un bref salut militaire dans les règles, le soldat parti. Glaedr prit place sur un siège, devant un bureau aménagé à la va-vite, et regarda le lieutenant en lui faisant un geste qui signifiait qu’il lui accordait la parole.  

« Mon Général, les Hommes sont prêt à batailler jusqu’à la mort et …
-Je n’ai que faire qu’ils soient prêts à risquer leur vie, du moins cette fois-ci. Cette mission est une mission de sauvetage, pas une bataille. Nous entrons discrètement et nous sortons de la même façon avec tout les villageois. Précision et rapidité sont les mots d’ordre. Es-clair ?
-Très clair Général. Général ? Puis je vous poser une question ?
-Allez-y.
-Pensez-vous pouvoir vous infiltrer avec nous cette fois-ci ? Je dis ça parce que vous êtes blessé. »
 

            Une fine flamme apparut dans les yeux de Glaedr. Il sauta en un bond jusqu’en haut de la tente où se trouvait les deux individus, arriva derrière le lieutenant, et lui mit une dague sous la gorge pendant quelques secondes, puis le relâcha. Glaedr vit une goutte perlé le long de sa joue. Il fallu quelques secondes au lieutenant pour reprendre ses esprits. S’était un Iop du nom d’Ajax dont les attaques et la puissance n’avaient pas de pareil. Il avait risqué sa vie plusieurs fois pour son Général préféré qui avait la fâcheuse tendance de s’attiré les pires ennuies qui existe. La première fois d’ailleurs qu’il l’avait sauvé, s’était le jour de sa rencontre avec sa fiancée. Mais même si il était borné, il lui était dévoué, ce qui lui a valu plus tard d’ailleurs son grade de lieutenant. Ajax parti donc organiser les troupes en veillant à les équilibrer du mieux qu’il put : un Eniripsa, deux Iop, et un Feca au moins dans chaque groupe, ça devrait suffire. Pendant ce temps, Glaedr s’octroya une petite sieste bien mérité.
 

            A la nuit tombée, Glaedr s’infiltra à travers une faille dans le mur, proche de la porte gardé par de farouches guerriers. Le lieutenant ordonna à quelques uns de ses Hommes de les occuper du mieux qu’ils pouvaient le temps qu’il s’infiltrait. Le groupe de Glaedr était composé d’Ajax, d’une Eniripsa appelée Midona, d’un autre Iop appelé Albert, et d’une Feca appelée Neige. Midona était douce, ses longs cheveux étaient presque transparents, elle avait les traits fins et ses yeux étaient d’un bleu profond, tout comme sa sœur d’ailleurs la dénommée Neige. Ses attaques électriques telles que « Orage foudroyant » étaient si puissantes qu’elles détraquaient le temps et provoquaient une tempête de neige. Enfin, seulement quand elle était vraiment en colère. Ce qui s’était produit d’ailleurs dès sa naissance et qui lui valu son nom. Albert quant à lui était très mystérieux, personne ne savait beaucoup de choses sur son passé. Glaedr savait juste qu’avant de travailler pour lui, il était mercenaire et travaillait pour qui y mettait le prix. D’apparence sévère, il avait une balafre qui lui recouvrait son œil gauche. En public, il mettait un bandeau car il est vrai qu’elle était horrible, mais en mission, il n’hésitait pas à la montrer à ses ennemis pour les perturber quelques secondes et prendre l’avantage. Pendant que l’autre groupe occupait les gardes à l’entrée, Glaedr et son équipe entrèrent dans la forteresse et se mirent en place. Glaedr avait réussi à demander aux villageois de se réunir près de la clairière discrètement. Elle se trouvait au nord de la ville.
 

            Après les avoirs rejoins, Glaedr sonda par télépathie si tout le monde était présent. A première vue, oui. Il les emmena donc vers la forêt qui débouchait plus loin vers une ville alliée. Le groupe encadrait la centaine de villageois qui avançaient dans la pénombre quand tout à coup, Glaedr entendit un son de dragodinde que l’on chevauchait au triple galop. Glaedr se mit en fin de file, dans les fougères, loin des villageois, attendit que le cavalier soit à sa hauteur, et lui bondit dessus. L’homme se débattait du mieux qu’il put mais Glaedr avait sa main acérée, près à lui trancher la gorge quand il reconnu sa bien aimée.
 

« Liilalia ?! Mais qu’es-ce que…
-J’étais venue acheter une robe et je t’ai vu en pleine nuit, je me suis dis que tu avais Vraiment quelque chose d’important à faire pour ne pas m’avoir dit ce que tu fabriquais. »
 

            Glaedr rougit un peu et vit Vaitea et Opale à sa suite. Elles avaient l’air paniquées. Glaedr comprit tout de suite que les soldats avaient remarqué l’absence des villageois exploités. Glaedr fit signe aux trois femmes de partir prévenir les autres de se dépêcher : ils étaient à une demi-heure du village allié, qui était d’ailleurs Tinywin, la ville où le mariage aurait dut avoir lieu. Glaedr se dit que ça ferais du monde, mais bon, il avait d’autres choses à faire. Avant même qu’il eut le temps de dire ouf, une cinquantaine de soldats en armure arrivaient au pas de course ou à dos de dragodinde. Une perle de sueur coula le long de la joue de Glaedr, mais il senti une présence qui l’apaisa. S’était son petit groupe de soldats préférés, avec Ajax à leurs têtes. Les Iop ainsi que Glaedr sortirent leurs épées, Midona sa baguette magique, et Neige un bâton ensorcelé. Glaedr, Ajax et Albert fondirent sur leurs ennemis avec une rapidité déconcertante. Neige se mit à créer des armures magiques pour protégés ses fidèles compagnons et Midona soignait quand il y avait besoin. Quand toutes les armures furent créées, Neige explosa de colère et se mit à envoyer des orages foudroyant à qui l’approchait d’un peu trop prêt.
 

            Après une quinzaine d’ennemis tués, les autres guerriers fuirent du mieux qu’ils purent, échappant non pas aux porteurs des épées, mais de la colère de Neige qui commençait d’ailleurs à faire poindre de la neige à l’horizon. Pendant qu’ils se faisaient chouchouter par Midona qui les soignaient, Ajax dit à Glaedr qu’il avait confié les villageois aux filles. Glaedr, soulagé, ferma les yeux pendant que la chaleur des soins prodigués l’apaisa. Après tout ces soins, Glaedr et le petit groupe se levèrent et se mirent en route vers Tinywin. Glaedr ressue un message télépathique comme quoi tout les villageois sans exception étaient revenus en ville. Mission accomplie.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:17

Chapitre quatorze. 
 
 
 
 
 
 
« Es-ce qu’il est mort, demanda Liilalia.-On dirait que non, dit Glaedr, mais grâce à lui, je me souviens que j’ai quelques choses à faire dans les montagnes de Segsov.
-Quoi ?! Et le mariage dans tout ça, tu avais promis.
-Occupe toi des préparatifs, je dois me dépêcher, je ne serais pas long. Et occupe toi de lui aussi s’il-te-plait.
-Promis, dit-elle avec une petite haine pour son aimé. »
 

Glaedr courut vers le zaap et se téléporta à l’endroit voulu. Après une petite heure de marche, il s’arrêta devant une grotte. Il sorti l’épée du héros, l’a pris à deux mains et prononça quelques mots dans le langage Ecaflip. La pierre massive qui bloquait l’entrée de la grotte roula sur le côté et Glaedr s’aventura à l’intérieur. D’un claquement de doigt, les torches s’allumèrent. Quelques minutes plus tard, il entra dans une pièce minuscule. Un habit noir était suspendu au mur et une porte se situait à l’opposer de par là où Glaedr était entré. Glaedr prit l’habit et s’en vêtit. Deux minutes après, il était en armure de pied en cape, une cape d’ailleurs était accrochée à ses épaules, une cape d’un noir profond. Le heaume qu’il portait ne laissait entrevoir que deux yeux d’un rouge incandescent. Il poussa la porte et entra dans une immense salle, avec une table en son centre, la place principale était vide mais des convives s’y était installés. Ils s’inclinèrent en voyant ce chevalier noir. Il s’approcha de la place principale qui n’était autre qu’un trône en or massif. Dès qu’il fut assis, tous l’imitèrent.
 

« Bien, alors, qu’avons-nous là ? Quelles sont les nouvelles de la résistance ?
- Elle ne se porte pas trop mal, mais une intervention serait du meilleur effet.
-Cette ville est fortifié et protégé par des gardes durement entrainés, et si je rentre par ma forme originel, ils me repèrent, c’est le problème.
-Et alors, avec l’armure, vous êtes le plus puissant.
-Ce n’est pas le problème petit piou, mais si je me fais attrapé, c’en ai fini du chevalier noir.
-Alors si je comprends bien, tu es un officier spécialisé dans la défense des villes contrôlé par les disciples d’Ogrest, c’est ça ?
-Je suis un Général, oui.
-Et qu’es-ce que c’est que cet accoutrement ?
-Une armure que j’ai forgé moi-même, c’est tout.
-Heu, Général ?
-Oui non laisser, je vous expliquerais plus tard.
-Bien, mais j’ai un plan.
-Parle alors, avant que je ne t’arrache la langue.
-Très bien, pénétrez dans la forteresse la nuit, nous, on fait diversion, et vous, vous pourrez passer sans problème.
-Mouais, ça peut marcher. Très bien, on fait ça cette nuit, qu’on se débarrasse de tout ça. Par où ferons-nous passer les villageois que je sauverais ?
-Par les égouts, c’est une très bonne idée.
-Côté pratique oui, côté hygiène… Bref, nous attaquerons dans deux heures, à toute l’heure dans ce cas. »
 

            Glaedr se leva et sorti de la salle, et de la grotte. Alors qu’il pensait prendre l’air, une créature volante l’attaqua de par les airs. Il eut juste le temps de l’éviter mais faillis tout de même de tomber dans le précipice. Il sortie son épée qui se mit à flamboyer. Tout à coup, la créature se remis à lui foncer dessus : s’était un corbac géant. Le corbac s’arrêta net devant Glaedr, et il vit une personne sur son dos : Fraise.
« Niark, il parait que nos destins sont reliés, nous verrons ça, je suis là pour t’informé que tu ne t’en sortiras pas vivant. Baguette des Ténèbres, viens à moi. »
 

            Une baguette ténébreuse apparut dans les mains de Fraise. Elle était étrange car formé de métal, et non de bois comme les baguettes classiques. On aurait dit le même métal que son épée, es-ce possible ? Nous verrons, pour l’heure, c’est le l’heure du carnage. Fraise fonça sur lui qui eut juste le temps d’échapper au corbac mais fut frapper de douleur quand il vit qu’elle avait réussit à le frapper à la jambe. Quand le corbac fondit de nouveau sur lui, il lui grimpa sur le dos, et cacha les yeux de Fraise. Ils vicièrent tout deux et tombèrent dans le vide. Glaedr eut juste le temps de se rattraper au bord du gouffre. Fraise s’était quand à elle accroché à sa jambe.
 

« Tu ne me laisse pas tomber, hein ?
-J’ai l’air de vouloir le faire ? »
 

            Il tenta de planter ses griffes dans la roche. Il dit à Fraise de grimper le long de son corps pour qu’elle puisse remonter. Quand se fut fait, Glaedr n’eut aucun mal à remonter. Quand il releva les yeux pour chercher Fraise du regard, il ne la vit pas. Il vit juste un petit mot écrit :
 

« Je te remercie de m’avoir sauvé, j’ignore pourquoi l’as-tu fait, mais je te remercie. Je te dois une vie, mais ne te fait pas d’illusion, toi et moi sommes ennemis. Quoi qu’en disent les Dieux. Nous nous reverrons, sois en certains. »
 

            La lettre s’enflamma et disparut. Glaedr fit une petite pause et se dirigea vers la ville fortifier : il avait des villageois à sauver.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:15

Chapitre treize. 
 
 
 
 
 
            Une semaine plus tard, alors que les préparatifs du mariage se préparaient lentement, mais surement, des soldats du consul accompagné d’une jeune Eniripsa étaient arrivés en ville et voulaient absolument voir Glaedr. Glaedr connaissait bien le consul Alparion, s’était un Eniripsa qu’il connaissait de longue date, rencontré lors de la guerre qu’il avait menée deux ans plus tôt. Alparion était son médecin personnel, et en remerciement des nombreuses blessures qu’il avait soigné, il a réussit à obtenir des autres chefs de guerre qu’il soit promu consul.
 

            Mais pendant que tous le cherchait, Glaedr était allé se purifier dans la rivière, sous une cascade. Il profitait des derniers jours d’automne avant l’hiver et avant que la neige n’apparaisse et ne vienne geler les lacs et les rivières. Liilalia, qui le connaissait bien, lui appris qu’une Eniripsa voulait le voir de toute urgence. Il prit le temps de se rhabiller, et alla à sa rencontre. Il se rendit sur la place centrale où l’attendait cette Eniripsa aux longs cheveux transparents lui arrivant jusqu’au bas du dos. Ses traits étaient fins, et sa beauté sans pareil. Du moins, chez les Eniripsa se dépêcha de pensé Glaedr avant que sa future épouse ne lisent ses pensés et décide de lui montrer la beauté… de ses poings.
 

« Bien le bonjour, il parait que vous me chercher.
- Etes-vous Glaedr, le célèbre Ecaflip ayant gagné la guerre qui opposait les Ecaflip aux Eniripsa ?
-C’est bien moi.
-De quelle guerre parle-t-elle ? demanda Liilalia.
-Une guerre assez stupide qui opposait Ecaflip et Eniripsa dans une lutte acharné et sans merci. J’ai aidé les Eniripsa à la gagner, malgré que je fasse parti de l’autre camp. Finalement, les Eniripsa l’ont gagnés mais ont laissés les Ecaflip en paix, pour enfin, vivre en communauté l’un l’autre.
-C’est exact, je m’appelle Opale, je suis un chevalier de notre seigneur le consul Alparion.
-Opale… Pourquoi ce nom ne m’est pas inconnu.
-Hey mais ! s’exclama Liilalia, vous êtes la célèbre Liilalia, celle qui est capable de soigner toutes les blessures, quelles soient physique ou spirituelles. Vous êtes aussi une magicienne extraordinaire.
-J’ignore si je suis « extraordinaire ». Mais j’ai quelques pouvoirs qui m’aident bien oui. Je suis venu vous prévenir et vous prêtez main forte car, un ennemi très puissant approche, il a déjà décimé des villages entiers, et celui-ci est sur sa route.
-Pourquoi n’en-a-t-on pas entendu parler de cet ennemi ?
-Tous ceux qui vivaient dans ces villages sont morts. Et tous ceux qui ont tenté de revenir sur les lieux ne sont jamais revenue.
-Mais pourquoi fait-il cela ?
-Je l’ignore. Tout ce que je sais, c’est qu’il arrivera dès demain dans ce village. Il faut faire évacuer ce village de toute urgence et m’aider à le vaincre.
-Vous aidez ?
-Oui, ça fait des mois que je suis à sa poursuite, je n’ai jamais réussit à le tuer, juste l’affaiblir.
-Très bien, je vais prévenir Vaitea pour qu’elle fasse évacuer Tinywin. Pendant ce temps, préparez vous, je sens que cette bataille ne sera pas de tout repos. »
 

            Une heure plus tard, tout le monde était au courant. Chaqu’un partait dans son coin, ils se préparaient tous à fuir la région. Vaitea a promis de s’occuper des opérations de fuite. Elle connaissait bien la région. Aux environs de huit heures du soir, le village était désert : Vaitea avait conduit les villageois dans une caverne capable de cacher une armée entière pendant des semaines. Liilalia, Opale, et Glaedr étaient les seuls êtres vivants encore présents dans le village. Ils dinèrent tous les trois, avec le reste de provisions que les villageois leur avait laissé. Opale avait prédit la venue de cet ennemi vers les midis. D’après elle, elle fut la seule à voir cet ennemi sans périr. Toujours d’après elle, s’était l’esprit d’un chevalier déchu. Mais pas n’importe quel chevalier, il s’agirait d’un chevalier sans tête.
 

« Tu parles du légendaire Chevalier sans tête ?
-Lui-même. Il parait que de son vivant, on l’a décapité et on a volé sa tête avant de l’enterrer.
-Oui, je me souviens, d’ailleurs, s’est tout de même grâce à lui qu’on a gagné la bataille de Carm, il y a dix ans. Il y a d’ailleurs une relique qui lui est consacré, je me demande si cette relique…
-Ne serais pas en réalité la tête du chevalier, termina Liilalia. Je sais où elle se trouve, je pars tout de suite, à dos de dragodinde, je devrais être rentrée pour les onze heures dès demain.
-Très bien, vas-y, comme ça, si le chevalier devait arriver plus tôt, tu n’auras pas à l’affronter. »
 

            Elle soupira longuement. Pourquoi ne voulait-il pas la laisser se battre à ses côtés. La surprotection ne lui apporterait rien de bon. Elle lui en touchera deux mots plus tard. Pour l’heure, elle prit quelques provisions vite fait, et partie vers le temple où reposait la relique, protégée par des moines qui la vénérait. Opale et Glaedr parla encore un peu du chevalier sans tête et s’endormirent.
 

            Le lendemain, l’humeur était au plus bas, on aurait dit le dernier repas du condamner. Onze heures : Liilalia n’était toujours pas là. Opale et Glaedr attendirent jusqu’à midi, toujours rien. Glaedr se demanda si elle n’avait pas croisé en chemin ce chevalier. Tout à coup, une épaisse brume apparut. Le ciel s’obscurcit, plus aucun bruits n’émanaient de quoi que se soit, plus de chants d’oiseau, plus de bruissement de feuille dut au vent, rien, le calme plat. Soudain, un chevalier en armure apparut de la fumée. Il était impressionnant, immense, dans les deux mètres de hauteur, mais aussi très musclé. Glaedr se dit qu’il devait vraiment être puissant de son vivant. Il en aura fallu pour le vaincre. Si seulement il en savait plus sur sa défaite, peut-être aurait-il une chance supplémentaire de le vaincre. Le chevalier sortie son épée, Glaedr fit de même ainsi qu’Opale avec sa baguette magique surmonté d’une étoile d’un bleu éclatant. Glaedr concentra toute sa puissance dans l’épée, ce qui la fit rayonner elle-même d’un même bleu éclatant. Les trois adversaires se regardèrent mutuellement. Une odeur de soufre et de mort émanaient du chevalier sans tête. D’un bond, il apparut dans le dos de Glaedr qui parât son coup avant d’être décapiter. Opale prononça quelques mots dans sa langue natale d’Eniripsa, ce qui fit rayonner ses mains. Elle envoya une décharge d’énergie vers le chevalier qui le frappa en pleine poitrine. Il se releva comme si il n’avait rien senti. Il courut vers Opale pour la décapiter mais se fit arrêter par Glaedr qui se jeta sur lui, le plaquant au sol. Le chevalier sans tête en perdit son épée qui fit un drôle de bruit. S’était plus un cri de douleur qu’un bruit de métal au sol.
 

« Mais qu’es-ce que ?
-Un shushu, c’est un shushu dit Opale. Regarde, on dirait une tête sur le manche de l’épée. Et si…
-Et si on la plantait à la place de sa tête, dit Liilalia héroïquement, les moines m’ont renseignés, la relique n’était autre qu’un parchemin où était indiqué l’emplacement de la tête du chevalier. Elle est dans cette épée, transformée en shushu par Rushu. Si on la replante à la place de sa tête, il redeviendra lui-même.
 

            Liilalia prit l’épée et se jeta sur lui, l’embrochant son corps en plantant l’épée comme si elle la rangeait dans un fourreau. Un vacarme horrible se produisit, puis, plus rien. Le chevalier sans tête se plaqua au sol, et à la place de l’épée apparut une tête. Le décor était revenue à la normal, le cui-cui des pious retentie à nouveau, le soleil darda ses rayons, le combat était terminé.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:14

Chapitre douze.




Quelques jours après, nos deux héros arrivèrent dans la ville de Tinywin, une ville contrôlée par des mercenaires. D’après les rumeurs, se serais une personne tyrannique et très puissante. Mais Glaedr était assez confiant, il connaît bien les brigands, et sait comment les maitriser, même si Liilalia avait une petite appréhension. Arrivé à la ville, elle prit son arc et se mit en position défensive. Glaedr, lui, était plutôt serein : il avait inspecté les lieux et avait repéré une personne qui lui était familière grâce à ses sens aïgus et à l'attaque « Perception ». Ils entrèrent dans la ville et signala leurs présences à deux gardes. L'un d'eux les fit attendre pendant que l'autre prévenait le maitre des lieux qu'un certain Glaedr et son amie Liilalia se trouvaient sur son territoire. Ils apercurent une très belle Iop d'à peine vaingt ans. Liilalia vit Glaedr sourire, et, pensant que s'était parce qu'il était attiré par le charme de cette jeune personne, lui envoya un coup de coude dans les côtes pour le remettre « dans le droit chemin » comme elle disait souvent quand elle voyait Glaedr succomber au charme d'une jeune fille. Elle le vit faire une grimace de douleur et se vit satisfaite de son sort.La Iop se présenta devant eux et prit Glaedr dans ses bras. Liilalia, jalouse, s'apprétait à décaucher une flèche mais les deux gardes de tout à l'heure l'empècha de faire quoi que se soit.

« Ca faisait longtemps qu'on ne s'était vue, pas vrai?
-En effet.
-Oh, mais, je vois que tu as ramené de la compagnie avec toi.
-Oui, je te présente Liilalia, ma...
-Sa fiancée, le coupa-t-elle.
-C'est exact, Liilalia, je te présente Vaitea, une amie d'enfance devenue mercenaire et chef de la ville de Tinyville.
-Et tu ne pouvais pas me le dire que s'était ton amie. Ca m'aurais évité bien des tracas. »

Vaitea éclata de rire en voyant sourire Glaedr d'un air espiègle.

« Oh mais j'y pense, vous dites que vous êtes fiancés, c'est parfait, si vous voulez vous mariés, nous avons une église ici, dit-elle en voyant Glaedr faire des signes de désaprobation dans le dos de Liilalia.
-C'est vrai? Glaedr!! Tu avais oublier de me le signaler ceci.
-Ah bon, je croyais de l'avoir dit pourtant, dit-il en faisant mine de ne pas savoir, oh mais, je vois Liwote, un ami à moi mercenaire, je reviens.
-Glaedr!!! Reviens ici tout de suite!!! »

Malgré toute sa colère et ses cris, il ne revenait pas.

« Rah, je le déteste, pourquoi quand on parle de mariage, il fuit en courant.
-A lala, ne vous inquiétez pas, une amie à moi à connu ceci, elle a trouvé la solution.
-Ah oui, laquelle? Dites moi je vous en supplie.
-Elle lui a posé un ultimatum, soit ils se mariaient à une date prévue et non reportable, soit ils se séparaient définitivement avec interdiction de se revoir.
-Et ben, c'est plutôt méchant, mais si on doit en passer par là.
-Ne vous inquiétez pas, si vous lui posé cet ultimatum, il reviendra en rempant, je le connais bien vous savez.
-D'ailleurs, comment l'avez-vous connu?
-A l'école d'art militaire près de Bonta. Il m'a enseigné son savoir d'Ecaflip, et moi mon savoir d'Iop.
-Ah, c'est pour ça que parfois, je le vois se battre à la façon d'un Iop, je comprend mieux. »

Elles s'éloignèrent pour parler des hommes et Vaitea en profita pour lui faire visiter l'église que Liilalia trouvait parfaitement à son goût. Il y était peint des scènes de guerre et à la fin une scène de mariage, se trouvant pile en face de l'autel. Vaitea lui apprit qu'il s'agissait d'une histoire vraie, que le peintre à voulu représenter ici. S'était l'histoire d'un homme qui ne pensait qu'à la guerre et que pour l'amour d'une jeune femme, décida d'abandonner se passion pour se marier avec.

Pendant que Vaitea s'occupa du mieux qu'elle pouvait Liilalia, Glaedr lui discuta avec son ami Liwote le mercenaire, qu'il avait rencontré lors du festival de la c awote. S'était Liwote qui avait gagné ce concours en montrant sa cawote qui était la plus grosse que les jury avait vu. (attention aux pervers, s'est fait exprès^^) Depuis ce jour, il mange des cawotes dès qu'il en voit une, et, bizzarement, semblait toujours aimable et de bonne humeur.

« Alors Glaedr, qu'es-ce que tu fais là, toujours à parcourir les routes?
-Et oui, mais maintenant, je ne suis plus en solo, ma fiancée m'accompagne à présent.
-Fiancée? Demanda-t-il en sifflant d'adimiration, bien joué, tu vois, je te l'avais dit que tu trouverais quelqu'un. S'est cette petite Crâ garde du corps, c'est ça?
-Oui, malheuresement, il n'y a qu'un seul problème, elle ne pense qu'au mariage. Moi, je veux bien me marier, mais tu sais, j'ai quelques problèmes au niveau des engagements...
-Je sais, je sais. Mais ne t'inquiète pas, quelque chose me dit que tu vas être obliger d'accepter.
-Qu'es-ce qui te fait dire ça?
-Une intuition, n'oublie pas que tu as laissé Vaitea et Liilalia ensemble, et que les femmes, quand ce n'est pas d'homme qu'elles parlent, c'est de...
-Mariage!!! Oh mince, à tout les coups, elle va lui raconter la fois où une amie à elle à poser un ultimatum à son fiancé. Et mince... Que vais-je devenir? Rah, c'est pas mon jour aujourd'hui.
-Non seulement c'est pas ton jour, mais en plus, elles arrivent à grands pas, je m'en vais.
-Reste ici!! Il faut que tu me soutiennes s'il-te-plait, sans toi, je suis perdu, le supplia-t-il.
-D'accord, alors, allons-y. »

Quand Liilalia était arrivé à la hauteur de Glaedr, elle lui ordonna de se baisser un peu car il faisait une tête de plus qu'elle. « Ca commence bien» se dit Glaedr.

« Alors, je te pose une dernière fois la question, m'aimes-tu?
-Heu... Et bien...
-Dit lui oui, fit la voix de Liwote dans le creux de son oreille.
-Oui.
-Tu es bien sûr de toi?
-Et bien, ...
-Continue, dit oui.
-Oui.
-Très bien, maintenant, une dernière question, et réfléchi bien, je ne le redirais pas deux fois, veux-tu te marier avec moi?
-Et bien, je... »

Il n'eut pas le temps de répondre que quelque choser avait pénétré son esprit. Il reconnu habilement Liwote qui tentait de l'aider.

« Oui mon amour, je le veux, quand tu veux, nous nous marrirons, s'exclama Liwote à la place de Glaedr.
-C'est vrai!?!
-Et bien, heu, à première vue, je dirais que oui.
-Oh Glaedr, ça fait si longtemps que j'attend ce moment.

Elle l'embrassa et l'emmena avec elle en lui annoncant qu'il fallait tout de suite préparer les préparatifs, annoncer une date pour le mariage, s'occuper des invités,... Glaedr annonca à Liwote par télépathie:

« Je te hais, voilà une raison du pourquoi je n'étais pas sûr.
-Au moins c'est fait.
-Et d'ailleur, comment as-tu pu pénétré mon esprit toi?
-Il faut croire que les cawotes n'ont pas que des effets sur le morale, lui annonca-t-il fièrement de sa découverte. »

Vaitea, heureuse d'apprendre la nouvelle, leur attribua une chambre digne de ce nom pour qu'ils y passent leur séjour, car, quelque chose lui disait qu'ils devraient rester un long moment ici.

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