Chapitre vingt et un.
La nuit du mariage, Glaedr n’avait d’yeux que pour sa chère et tendre Liilalia avec qui il venait de se marié quelques heures plus tôt. Liilalia avait les mêmes réactions et tous dansèrent, burent, surtout les Pandawa, mais bon, ils n’ont pas besoin d’un mariage pour se souler eux vous me direz, d’autres préfèrent le buffet gratuit à volonté, et s’empiffrèrent comme si ils n’avaient pas mangés depuis des semaines. Toutes et tous étaient heureux, et tout se passait à merveille. Quelques minutes avant la fin de la fête, Glaedr décida d’annoncer au grand public qu’il allait partir avec sa femme sur les plages d’Egnope, pour ces noces, et qu’ils allaient emmener avec eux Fraise, pour qui Glaedr préférait avoir un œil constant sur elle, ainsi que Vaitea et Opale que Liilalia désiraient aussi emmener pour leur exploit et leur aide précieuse qu’elles avaient pu apporter. Toutes et tous applaudirent à l’unisson puis repartirent se coucher. Il se faisait tard, et il fallait qu’ils préparent leurs bagages pour ces fameuses plages qu’on disait abandonner mais très belle malgré les quelques ruines avoisinante. Ils leur auront fallu une bonne heure pour finir et même Glaedr, qui avait été habitué à la dure, avait des poches sous les yeux. Il embrassa sa petite femme et s’affala sur le lit et s’endormit près d’elle. Elle esquissa un sourire et s’endormi à côté de celui qui la rendrait à jamais heureuse.
Le lendemain matin, Glaedr et ses compagnons de route prirent leur petit déjeuné, mais assez lentement du fait de leur fatigue. Le moment venu, ils prirent le zaap se trouvant au centre du village direction les plages d’Egnope. Arrivé à ce moment, le petit groupe se senti des frissons parcourir leur corps : s’était le vent frai des côtes. Glaedr repéra rapidement un village de nomade marchand. Liilalia réussi à négocier une grande tante où tous pouvaient se loger en même temps. Cela contraria quelques peu Glaedr qui aurait préféré coucher avec sa femme plutôt que tous ensembles. Dans son esprit, Ryu lui rappela qu’il était aussi du voyage, mais qu’il allait partir rejoindre ses congénères le temps des noces, pour lui laisser plus d’intimité. Glaedr remercia le Dragon et annonça la nouvelle aux femmes qui étaient venu avec lui. Enfin, il leur annonça une heure plus tard, car, rappelons le, c’est un village de commerçant, donc toutes étaient déjà sur le qui-vive pour avoir quelques vêtements et bijoux pour la tyranne Fraise, Opale visitaient l’échoppe des alchimistes, Vaitea préféra s’orienter chez les forgerons. Seul Liilalia préféra rester aux côtés de son petit mari chéri, enfin, jusqu’à ce qu’elle vit un artisan sculpteur d’arc. Glaedr la laissa faire quelques petites emplettes, mais surveilla tout de même ce qu’elle achetait. Enfin, s’était surtout les trois autres qu’il surveillait vu qu’il avait toute confiance en sa chérie d’amour comme il l’appelait souvent.
Pendant encore trois jours, tout se déroula à peu près correctement : Fraise reprenait peu à peu confiance en elle grâce à Glaedr au départ, puis grâce à Ryu qui avait finalement décidé de s’incruster mais cette fois-ci, se réfugia dans le corps de Fraise. Glaedr éclatait de rire à chaque fois qu’il entendait Ryu parler à travers Fraise. Une voix caverneuse d’un dragon millénaire dans le corps d’une jeune Eniripsa. C’est à ce moment que lui vint l’idée d’une petite bataille dans l’eau de mer. Elle poussa Glaedr dans l’eau et se jeta sur lui pour qu’il y reste. Liilalia, Vaitea et Opale firent de même. Même si Glaedr était un Ecaflip, et donc avait un instinct de félin assez développé, il s’amusa quand même dans l’eau.
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Mais même si tout le monde ici s’amusent, de l’autre côté du zaap, au petit village de Tinywin, s’était loin d’être la joie. Tous vaquèrent à leurs occupations quand deux individus indéfinissables arrivèrent au village. Ils étaient emmitouflés dans des vêtements leur couvrant entièrement leur corps. Ils demandèrent à voir Glaedr. Zalasta et Krintz, respectivement un Eniripsa et un Iop s’étaient mis à l’écart et virent une scène qui leur glaça le sang. Après avoir eu une réponse négative, l’homme qui avait répondu aux individus se fit projeter comme une feuille par l’un des deux personnages. Ces inconnus avaient décidé de saccager le village entier. Zalasta s’enfuit rapidement dans sa tante et y ramena un document qui, à ses yeux, avait l’air très important. Il pria son compagnon de l’accompagner avant qu’il ne soit trop tard. Mais Krintz, comme à peu près la quasi totalité des Iop n’écouta que son instinct et fonça droit sur l’ennemi qui lui tournait le dos. Il dégaina assez rapidement et lui planta son épée dans le dos, mais l’ennemi n’en fit rien, au contraire, il se retourna, regarda le Iop courageux droit dans les yeux et lui envoya un énorme coup de bâton derrière la nuque, ce qui immobilisa le guerrier sur place qui tomba à terre. Zalasta, pensant que son ami était mort, voulu le rejoindre, mais savait qu’il ne pouvait rien, que si il tentait de s’interposer, il risquait bien la mort. Il senti heureusement, en se concentrant bien, qu’il n’était pas mort, qu’il restait un espoir de le sauver. Alors, n’écoutant que son courage, se précipita près de lui, lui appliqua les quelques soins qu’il pouvait jusqu’à ce qu’il se fit repérer. L’inconnu se précipita vers lui, et lui envoya un coup de dague à l’Eniripsa.
« Tu diras à Glaedr que, quand il reviendra, nous l’attendrons sur la falaise du Démon avec impatience, nous avons une petite chose à lui demander » lui dit l’inconnu tout en tournant la dague qui était planté près de son cœur.
Zalasta savait qu’il n’allait pas mourir, et sentait aussi que son ennemi le savait aussi. Le coup avait été bien porté, au bon endroit : suffisamment précis pour faire souffrir mais pas assez pour faire mourir. Zalasta s’affala sur le sol, plié en deux par la souffrance. Krintz, lui, préféra ne pas bouger : il voyait très bien que s’il intervenait, il mourrait et ferait peut-être même courir un plus grand risque à son Zalou. Mais malgré tout, les individus reprenaient de plus belles leurs attaques : ils détruisaient tout à coup de boules d’énergie violette pour l’un, et de rayons lumineux de la même couleur pour l’autre. Ils ne s’arrêtèrent que lorsque tous ceux qui n’avaient pu fuir furent attaqués et à demi-mort au minimum et surtout, quand ils avaient de la chance… Après avoir terminé leur travail, les inconnus s’en allèrent avec une vitesse et une agilité impressionnante. Krintz se précipita sur son ami et pria les Dieux qu’il ne soit pas mort. Il mit son oreille près de la bouche du blessé et senti une très légère respiration. Il devait être soigné au plus vite. Il se souvint ensuite de la jeune Opale, spécialiste dans son domaine et accouru au zaap malgré les multiples blessures que parsemaient son corps musclé.
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Sur la plage, Glaedr était aux côtés de sa femme, heureux. Ils marchaient main dans la main sur la plage et y regardèrent les décombres qui y étaient entreposé. L’œil de lynx de Liilalia avait repéré plusieurs bijoux enterrés dans le sable. A chaque fois qu’elle en découvrait un nouveau, elle le montrait à son chéri, sans doute pour lui prouver qu’elle était la meilleure dans son domaine : c'est-à-dire dans ses compétences d’archère d’élite. Pratiquement tout le temps, dès qu’il y avait une bataille un peu dangereuse, il décidait de l’écarter un maximum. Elle l’adorait mais ne supportait pas qu’il pense qu’elle ne pouvait pas se défendre seule. Mais c’est à ce moment qu’ils virent Krintz porter Zalasta dans ses bras. Ils accoururent pour savoir se qui s’était passé. Le Iop blessé lui raconta brièvement l’attaque au village. Ceci mis Glaedr dans une fureur noire. Liilalia, qui le connaissait bien savait pourquoi il agissait ainsi : il se remémorait l’attaque de son propre village, là où ses parents et tous les habitants de son village avaient péris lors d’une attaque sous les ordres d’un disciple d’Ogrest. Il demanda à sa femme d’emmener les blessés au camp des nomades pendant que lui allait voir l’étendu des dégâts. Liilalia aurait préféré le suivre pour être sûr qu’il ne tenterait rien d’imprudent, mais cet Ecaflip avait du sang de Iop dans les veines : il était né pour combattre et mourir au combat. Pendant qu’elle ramenait les survivants du massacre, Glaedr courut vers le zaap et se précipita à l’intérieur. Il ne se doutait pas que le massacre que Krintz lui avait brièvement décrit était pire que dans ses récits.
Arrivé sur les lieux, Glaedr était consterné, ce n’était pas un simple massacre, mais un vrai génocide : le village avait été entièrement rasé, les soldats abattus, les villageois décimés,… Il ne restait plus rien mise à part des ruines, des corps calcinés, les maisons s’effondraient et le peu de survivant mourrait alors que Glaedr s’avançait dans un village où régnait La mort, la désolation et surtout le Chaos permanant. Glaedr marchait d’un pas ralenti, enregistrant le moindre détail de l’horreur qu’il ait sous les yeux. Heureusement qu’il n’avait pas emmené sa femme avec lui, elle n’aurait pas tenu le choc se disait-il. L’Ecaflip se dirigea vers ce qui était sa maison. Il y entra, et failli se faire écrasé par une poutre qui venait d’être consumé par le feu qui continuait de prendre. Mais c’est en voyant le visage d’une jeune Ecaflip tenant contre elle son petit, tout deux morts, dévorés par les flammes. De l’autre côté se trouvait à priori le père de l’enfant, pendu haut et court par ces deux malfrats. Le malheureux survivant de la tuerie ressenti deux choses, ou plutôt trois : la première était la colère de ne pas avoir pu sauver tous ces pauvres gens, il les avait laissé tombé pour lui. Il était à la fois en colère mais triste aussi. Ryu, qui était retourné chez son hôte d’origine, savait très bien pourquoi il agissait ainsi : cette famille lui rappelait son propre passé, lorsque son village natal avait été réduit en cendre par les disciples d’Ogrest. Il se remémorait sa propre famille ainsi que sa petite sœur, anéanti par Démon presque aussi puissant qu’un Dieu. Ce jour-ci, il en avait voulu terriblement à ceux qui se prétendaient « Protecteur des Hommes ». C’est aussi ce jour que Ecaflip lui apparut pour la première fois et qui le conduisit jusqu’à la famille de la jeune Opale, devenue plus tard l’Eniripsa de renommé qu’elle était. Il s’était perdu de vue, lui partant venger sa famille, et elle poursuivant ses études, puis créant de nouveaux remèdes capable de guérir tous les mots. C’est à ce moment que la colère fut la plus forte : il courut jusqu’au zaap direction la Falaise du Démon. Ryu l’arrêta brusquement :
« Je ressens ta colère, et c’est une très mauvaise idée ce que tu t’apprête à faire.
-Quoi !? Alors je devrais laisser ces truands décimer à nouveaux de pauvres innocents ? Regarde un peu autour de toi, tout ce qui se passe n’est pas normal. Que nous veulent-ils ?
-Ils recherchent un pouvoir perdu dans les méandres du temps. Pour toi, que sais-tu sur les Dragons ?
-C’est un peuple de créatures légendaires ayant été engendré par les Dieux eux-mêmes et ayant créé un univers où humains et Dragons pouvaient vivre en paix, jusqu’à ce que le célèbre Bolgrot devint fou d’amour pour la magicienne Helséphine, l’aimée de Rykke Errel. Sa folie venait des Dofus qu’il avait ingurgités d’après ce que l’on dit.
-C’est cela. Ces Dofus sont des œufs de Dragons, et Ogrest tente temps bien que mal à mettre la main sur tout ce qui touche de prêt ou de loin à ces précieux Dofus.
-Tu parles de toi ?
-Hum hum… Ogrest veut plus de puissance, et donc plus de Dofus. C’est pour cela qu’il veut me capturer à tout prix. Tu apprendras plus tard que je ne suis pas le seul de ma race, et que la légende que tu as énoncé tout à l’heure n’est pas tout à fait vrai. Mais, je ne t’en dis pas plus, je n’ai pas le droit.
-Qui t’en empêche ?
-Je ne peux te le dire.
-Pourquoi temps de mystère ?
-Tu le sauras en temps et en heure, mais voilà Opale qui arrive. »
Glaedr leva la tête et vit son amie effaré par l’étendu des dégâts. Les Eniripsa étaient des êtres très proches de la nature et des Hommes. Tous ceux qui faisaient du mal à l’un ou à l’autre, un Eniripsa le ressentait au plus profond de son âme. Glaedr lui demanda ce qu’elle faisait ici. Elle lui répondit que les blessés étaient hors de danger et que Fraise veillait sur eux. Elle voulait l’aider … en souvenir du bon vieux temps comme elle disait. Glaedr refusa son aide, mais comme il la savait quelques peu têtu, il l’autorisa à rester à proximité du zaap quand ils seraient rentrés et la prévenue qu’elle n’interviendrait que si la situation l’exigeait. Elle était d’accord et tout deux se dirigèrent vers le zaap. Un Kama suffit au zaap pour s’ouvrir et les mener vers la Falaise du Démon. Comme convenue, Opale resta près du zaap et ne le suivi pas.
Le chemin était très escarpé : de nombreux éboulements avaient été provoqués par la construction d’une mine se trouvant juste en dessous. Il parait qu’elle renferme de l’or, mais personne n’en avait ramené la preuve formelle. De toute manière, elle avait été fermée pour cause de danger extrême. Tout aventurier s’y aventurant ne sera pas secourut par les équipes spécialisé, ni par quiconque d’aussi fou qu’eux. Etant petit, Glaedr avait eut la chance de la visité. A l’époque, elle était encore ouverte. Moult Enutrof l’a creusaient avidement, cherchant à tout prix à devenir celui qui avait découvert de l’or dans la mine du Démon. Elle était tellement profonde et dangereuse qu’on la surnommait aussi l’Antre du Rushu, le Démon le plus connu et le plus puissant qui existait. Personne ne savait si il avait survécut au cataclysme provoqué par Ogrest. Certains disent que oui, d’autres non, d’autres peut-être, … Glaedr n’en avait aucune idée, et cela lui était bien égal, il n’était pas là pour réfléchir à la survie ou la mort d’un Démon, mais bien à venger les nombreux morts de Tinywin, devenue une ville fantôme et un cimetière en plein air.
Arrivé au sommet, Glaedr vit les deux inconnus debout au milieu d’un bassin de lave créé apparemment artificiellement. Fraise lui avait appris que toutes créatures maléfiques se sentait dans son éléments que seulement dans le cas où il l’était. Il s’approcha d’eux, mais resta tout de même de son côté du bassin.
« Que me voulez-vous ? Tonna le grand chevalier d’une voix forte pour bien montrer qu’il ne les craignait pas.
-Tu l’ignores ? Cela parait pourtant évident.
-Notre maitre souhaiterait parler à ton Dragon. Cela ne sera pas long.
-Nous te laisserons la vie sauve si tu coopère.
-Et qui vous dis que je coopèrerais ?
-Si tu le prends comme ça, nous seront obligé de t’affliger le même sort qu’à tes amis et ton village. Ou plutôt tes villages… Dit l’étranger le plus près de lui qui, même encapuchonné, lui paraissait familier. »
Glaedr ignorait comment cet individu connaissait aussi bien son passé alors qu’il n’avait raconté cette histoire qu’à ces plus proches amis, et encore, pas dans le détail. Glaedr fronça les sourcils, ce qui fit rire ces ennemis. Ils lui redemandèrent une dernière fois à leur livrer Ryu, mais au lieu de ça, Glaedr dégaina et s’attaqua à l’ennemi le plus proche. Le coup atteint sa cible, mais il ne ressenti aucune douleur. Comment cela pouvait-il arrivé ? Avant même de pouvoir parer ce coup, Glaedr se prit un violent coup de poing au ventre qui le propulsa à quelques mètres de sa position initiale. Pendant qu’il était à terre, Glaedr réfléchi à toutes les possibilités du pourquoi ces coups n’atteignaient pas leurs cibles et quelle attaque avait été employée pour le mettre au sol. Mais il esquiva une boule d’énergie qui venait de lui être envoyée. Soudains, les deux inconnus disparurent sous ses yeux. Le grand chevalier se demandait bien se qu’il se passa quand il fut violement frapper à la tête et à nouveau au ventre. Une force surnaturelle le souleva de terre et l’emmena au bord du bassin de lave. De la sueur perla à son front. Il sentait sa fin approcher, tout semblait perdu, jusqu’à ce qu’il entendit au loin crier son amie Opale : « Mot de désenvoutement ». Soudain, la force surnaturelle qui le soulevait n’était autre qu’un des inconnus qui avait utilisé le sort commun aux Sram, le sort invisibilité. Il envoya un coup de pied à son agresseur et alla se remettre en position d’attaque. C’est à ce moment que choisi Ryu pour apparaître. Les mains de Glaedr flamboyèrent et des ailes recouvertes d’écailles sortirent de son dos. Ryu, pilotant le corps de Glaedr, se mit à survoler le sol et à envoyer des coups de poings enflammés dans le disciple de Sram. Mais, comme la majorité des voleurs, pilleurs, … qui sont des noms correspondants bien aux Sram, ils sont très agiles. Mais même agile, le Sram senti une brûlure si intense qu’il en tomba au sol. Son capuchon s’en vit retiré, et l’on découvrit le visage d’un ange qui était familier, et à Glaedr, et à Opale… Trop familier même… Soudain, les deux alliés eurent une vision cauchemardesque. Mais le pire était à venir, car, l’autre personne décida d’enlever le sien aussi, montrant ainsi son visage dur et sévère. S’était une disciple de Féca. Glaedr comprit de suite pourquoi ses coups n’atteignaient pas sa cible. Les disciples de Féca utilisent leur magie pour créer les boucliers les plus puissants qui existent. Opale l’avait bien compris, c’est pour cela qu’elle avait désenvouter les deux complices. Ainsi, les boucliers et l’invisibilité des ennemis n’étaient plus. Mais si avoir découvert que ces êtres maléfiques étaient des humains étaient surprenants, le pire des pires étaient survenu… Pour nos deux héros, s’était inconcevable… s’était… s’était… s’était impossible ! En effet, ces deux jeunes personnes étaient non seulement plus jeunes qu’eux, mais surtout… leurs ressemblait ! La Sram et la Féca ressemblaient dans ce même ordre à Opale et à Glaedr ! Cette vision d’horreur fit trembler nos deux amis de tous leurs membres. Glaedr avait très distinctement reconnu sa propre sœur, morte dans les bras de sa mère. Et Opale, sa propre sœur également. Mais dans son cas, elle avait été porté disparu dans la forêt interdite, personne ne croyait la retrouver. Profitant de cette paralysie, la Sram utilisa le sort brume qui, comme son nom l’indique, provoqua une brume épaisse sur tout le terrain. Quand la purée de pois disparut, l’ennemi était parti lui aussi. Opale se dirigea vers Glaedr, encore sous le choc. Lui qui croyait sa sœur morte, et Opale pensant sa sœur disparu à tout jamais… Pour Glaedr, retrouver sa sœur Lumière, et Opale, sa sœur Ecila… s’était comme retrouver une partie d’eux-mêmes. Le regard dans le vide, ils regardèrent l’horizon pendant cinq longues minutes, l’esprit occupé ailleurs. Enfin, ils se mirent à redescendre vers le zaap, la tête pleine de pensé nouvelles. Que s’était-il passé ? Pourquoi avaient-elles rejoins le côté obscure ? Etaient-elles possédées ? Avaient-elles été conditionnées pour exécuter ces actes horribles ? Temps de questions se bousculaient dans la petite tête de Glaedr et de son amie. Mais il y en a bien une qui dominait toutes les autres : qu’était-il arrivé lors de la soi-disant disparition de leur sœur ?