Glaedr-Kaosu

Souvenir, souvenir, ...

Samedi 30 juillet 2011 à 14:06

Chapitre six.  


 


 
            Glaedr emmena Liilalia à l’écart, dans une petite clairière, à l’abri du monde, et s’occupa de soigner ses dernières blessures. Quand se fut fait, elle me posa inévitablement la question à laquelle je craignais devoir répondre :« D’où vient Ryu, comment est-il rentré en toi, et surtout, pourquoi toi ?-Ouf, je me suis trompé, murmura-t-il à lui-même.
-Comment ?
-Heu, rien ma chérie, alors, pour te répondre franchement, je n’en sais pas plus que toi, mais j’en connais qui serais ravit je pense de répondre à tes questions. Ryu ?
-Ah, alors, tu aimerais en savoir plus sur moi ?
-Heu… oui… enfin… si vous voulez bien sûr.
-Je veux bien, alors, par où commencer, je viens du Royaume des Ombres
- Le royaume des morts ?
-Oui, mes congénères et moi-même s’y sommes réfugié lors du Grand Cataclysme. On y est plutôt bien, mise à part les grands dangers qui s’y trouvent, c’est un lieu plutôt tranquille.
-Tranquille, le royaume des morts ?
-Oui, mais peut-être ne connais-tu pas la création de ce royaume, je vais te la raconter. Il y a de cela deux milles ans, les Dieux ignoraient où mettre l’âme des morts, mais aussi les punis, ils créaient donc ce monde parallèle au votre. Mais, deux milles ans plus tard, le peuple de l’Ombre créa une sorte de portail zaap reliant les deux mondes, ainsi, les esprits les plus puissants et les Dragons qui avaient soutenu ce peuple, pouvaient enfin sortir de cette prison. Ma première tache fut de trouver celui qui nous aiderais à vaincre les Dieux qui nous avaient enfermés, mais, notre Grand Chef discuta avec eux, et conclurent un accord pour vaincre ensemble Ogrest, et ainsi rétablir la paix et l’harmonie. Je fus donc appelé à rejoindre le corps d’un homme capable de vaincre Ogrest, ou tous du moins, capable de nous mener à la victoire. Après moult recherches, c’est sur Glaedr que mon regard se posa. Et voilà comment depuis, nos deux destins sont liés.
-Mais, vous pouvez toujours sortir de son corps.
-Oui bien entendu, je ne vais pas m’incruster éternellement. D’ailleurs, tu m’y fais penser, je dois faire part de mon rapport sur cette bataille, Glaedr, je te laisse, si il y a un problème, tu sais quoi faire.
-Oui, bien sûr. »


            Et en un éclair, il disparut, laissant Glaedr et Liilalia dans la clairière.
« Bon, il faudrait peut-être rejoindre Mélagius, hein Liilalia ?
-D’accord, mais avant toutes choses, tu ne te doutes pas de quelque chose, une question que j’aurais envie te posée. »


Et voilà, les dés sont jetés, la question dont redoutait temps Glaedr arriva tel un bouftou s’empressant de charger un Eniripsa dans le derrière car il se serait baissé juste pour ramasser une fleur de lin.


« Et bien… Je… Je n’y ai pas… vraiment réfléchi…
-Ah non, tempêta Liilalia, tu m’avais promis.
-Je sais… Mais, avec tout ça, la bataille, Ogrest, Ryu, …
-Ce n’est pas une excuse. » Et pour la peine, gifla Glaedr.


Glaedr baissa la tête, car bien que se fut un des meilleurs guerriers que connu ce monde, il y avait bien une chose qu’il craignait, s’étais bien les colères de son aimée. La dernière fois qu’elle s’était mise ainsi en colère, il a bien failli y passé, car, étrangement, elle visait extrêmement bien avec des attaques puissantes de son arc quand elle se mettait en colère.


« Je sais bien ma chérie, mais, tu comprends, ce n’est pas une décision facile.
-Oh bien sûr, mÔsieur préfère largement se battre pour son honneur plutôt que de répondre par « oui » ou par « non » à une simple question.
-J’ai peur…
-De quoi ?
-De ne pas être à la hauteur, voilà pourquoi ce n’est pas si simple. »


            Elle s’approcha près de moi, craignant encore une gifle, je m’apprêtais à esquiver le coup, mais au lieu de ça, me fit une bise sur la joue.


« Si tu m’aimes vraiment, tu prendras la bonne décision, dit-elle d’une voix mielleuse et ensorcelante, comme elle sait s’y bien le faire, ainsi, pouvant contrôler sa volonté.
-Rah, impossible de lutter, j’abandonne, Liilalia, j’accepte. »


            Elle esquissa un sourire.
« Mais, à une condition, nous devons tout d’abord protéger ses villageois des attaques des soldats d’Ogrest.
-Très bien, cela ne devrait pas durer trop longtemps. Et ensuite, tu m’appartiendras.
-C’est ce qui me fait le plus peur justement.
-Hum ?
-Heu, non rien, je disais juste, j’espère être à la hauteur.
-Mais oui, tu le seras, ne t’en fait pas pour ça.



            Elle me fit un nouveau baiser et me ramena au village de Mélagius, il fallait impérativement protéger ces villageois, et vaincre le dernier camp de cet homme travaillant pour Ogrest, celui contre lequel il s’était battu lors de la bataille.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:04

Chapitre cinq.  


 


 
            Après deux jours d’attente, Liilalia et son armée arrivèrent au village. Après s’être enlacé et dit quelques mots doux, ils entrèrent dans la maison de Melagius, où d’autres chefs de village s’étaient rassemblés.« Très bien, je vous présente ma…, hum…. mon bras droit, elle nous a ramené l’armée dont je vous ai parlé.-Ah, nous sommes prêt donc, répondis Melagius, nous allons pouvoir planifier notre attaque. »
            Il déplia une carte de la région, en nous indiquant où nous étions, les villages alliés, ainsi que la base principale de l’ennemi.
« Hum, tu en penses quoi ? Demandais-je perplexe à Liilalia.
-Je pense qu’il me parait judicieux d’attaquer avec notre armée la porte principale se trouvant au Nord, et pendant qu’ils tenteront de nous mettre en pièce, les autres villages guidés par Melagius attaqueront la porte secondaire se trouvant au Sud.
-Hum, oui, ca me parait en effet être un bon plan, surtout que nos soldats ont tous reçut un entrainement militaire et savent se battre.
-L’idée me parait bonne à moi aussi, et vous autres ? »
            Tous acquiescèrent d’un hochement de tête. Je me sentais fier car s’étais ma protégée qui avait trouvé cette stratégie, grâce en partie à l’enseignement que je lui ai fournie.
« Bon, très bien, si tous le monde est d’accord, nous attaqueront à l’aube, vous n’attaquerez qu’après nous, je vous enverrais une fée d’artifice, donc scrutez bien le ciel. Je vous souhaite à tous une bonne nuit, dormez bien, la journée sera longue demain »
            Je sortis de la salle avec Liilalia et nous nous dirigeâmes vers notre chambre.
« C’est vraiment gentil ce que tu fais pour ces villageois, me dit-elle d’une voix sincère.
-Tu sais, je le fais pour eux, mais je le fais aussi beaucoup pour moi, dis-je un peu gêné.
-Oui, mais en réglant tes problèmes, tu règles les leurs, ce n’est pas forcément mauvais ni égoïste, puisque c’est un ennemi commun.
-Tu dois avoir sans doute raison. Aller, préparons-nous, demain ne sera pas une journée facile.
            Ils s’allongèrent dans le lit deux places que leur avait préparé leur hôte.


            Le lendemain, à l’aube, nous attaquâmes avec notre armée, Liilalia et moi, la porte de Nord. Les disciples d’Ogrest n’avaient pas l’air de s’y attendre.
« Aller, soldats, attaquez !!! Archer, alignez-vous, et FEU !!! »
            Les sentinelles furent rapidement maitrisées, mais ce n’étais que le début, nous devions suffisamment perturber l’ennemi pour qu’il puisse envoyer toutes ses forces sur nous.
            Petit à petit, l’ennemi se fit plus nombreux, on  avait besoin de renfort :
« Disciples d’Osamodas, honorez votre Dieu et invoquez !!! »
            Une vague successif de tofu, puis de bouftou pour terminer par les Craqueleurs furent invoquer, non pas sans difficulté car il fallait encore pouvoir les diriger sachant que l’invocation utilise une bonne partie de leur énergie. Grâce à ses renforts, nous réussîmes à repousser et abattre suffisamment d’ennemis pour que Melagius envoie ses hommes. Je pris donc une fée d’artifice, l’alluma avec un brasier se trouvant à proximité, et la lâcha en l’air. L’explosion était spectaculaire.
« Espérons que Mélagius l’a vue. »
            La réaction ne se fit pas attendre, on entendit un bruit assourdissant : s’étais la porte Sud qui venait de tomber au sol. Des cris de joie se mêlaient aux râles de l’ennemi. Tout en surveillant Moura du coin de l’œil, j’assainis des coups d’épée puissant : en voilà un de décapité, un autre transpercé… C’est alors que je vis le chef de troupe, le maître de la forteresse, armé de son épée, avec dans son regard, une lueur de défit.
« Liilalia, je reviens, je vais aller voir notre hôte, celui du château. »
            Elle me fit un baisé de loin pour me dire qu’elle avait compris. Je courus vers le chef des bandits.
« Alors, c’est toi qui a mené tous ces villageois jusqu’ici, je suis impressionné, mais, tu ne t’en sortiras pas vivant.
-C’est ce que nous verrons »
            C’est alors qu’une bataille intense s’engagea entre mon adversaire et moi. Nous envoyons tout deux nos meilleurs coups, il était puissant et fort, mais je disposais de l’agilité des félins. Après un coup mal placé à l épaule, je tombai au sol, épuisé.
« Je t’avais dit que tu ne t’en sortirais pas vivant »
            Il se prépara à me porter le coup de grâce quand une lueur noire m’entoura, s’étais Ryu qui avait pris ma place. Il esquiva, ou moi-même esquiva, je ne sais pas exactement, le coup d’épée et le frappa à la jambe. Soudain, une paire d’aile me poussa dans le dos, comme par magie, une paire d’aile de dragon. Je pris mon envol, impressionnant du même coup mon adversaire et tous les Hommes présent en ces lieux. Je fondis sur mon ennemi, le faisant rouler par terre.
« As-tu une dernière volonté ?
-Oui, regarde derrière toi, je crois que ton aimée à besoin de toi, HAHAHA !!! »
            Il disparut sous me yeux dans un épais nuage de fumée. Je regardais derrière moi, cherchant Liilalia du regard. Elle était en prise avec cinq ennemis à la fois. Je l’entendis hurler de rage et de douleur, elle venait de recevoir une dague à l’épaule. Je fondis sur eux avec le reste de mes forces, en les envoyant en l’air grâce à ma nouvelle paire d‘aile. Le combat terminé, je la déposai en sécurité au niveau des archers en leur demandant de bien veillé sur elle. Je retournai dans la mêlé, terminant se que j’avais commencé.
            Une après, la bataille fut terminée : nous avions engrangé des pertes de notre côté, moins du côté de Mélagius, mais il ne restait plus aucun ennemi. J’aurais aimé savoir où étais le chef de ces bandits, mais, ce n’étais pas ma première tache que je devais accomplir. Je me dirigeai vers Liilalia, elle avait perdu du sang, mais avait eu suffisamment de force pour me dire qu’elle avait retirée la dague, et prévenue les Eniripsas de sa blessure qui l’avait remise sur pied. Je me mis à l’enlacé :
« Ouf, je suis content qu’il ne te sois rien arrivé de grave.
-Moi aussi mon chéri, hey, mais, et cette paire d’aile ? Qu’es-ce que c’est ?
-Je t’avouerais que je n’en sais rien. »
             Mais Ryu décida de prendre la parole :
« Ce sont Mes ailes.
-Glaedr ? Ta voix, elle… elle a… changé.
-Oui, en effet, je te présente Ryu, un dragon venant du royaume des Ténèbres et ayant décidé de prendre possession de mon corps.
-Enchanté mademoiselle, alors c’est vous Liilalia, je vois que les rêve de Glaedr sont bien…
-Stop je t’en prie. »
              Elle rigola un coup et demanda :
« Mais, pouvez-vous sortir de son corps ?
-Oui, oui bien sûr que je le peux, mais je ne sors que quand j’ai affaire, ou alors pour aider Glaedr lors de ses combats, ou alors pour le laisser un peu tranquille ou lui laisser un peu d’intimité, comme hier soir par exemple. »
              Elle rougie. Nous décidâmes alors de rappeler les Hommes, et de rentrer au village.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:03

Chapitre quatre.  


 
            A mon réveil, je sorti de la chambre, encore faible. Je me dirigeais vers ce qui devait être une salle à manger, où mes hôtes buvaient une bonne soupe bien chaude.
« Ah, voilà le héros, viens t’assoir » dit Mélagius.
Je m’exécutai pendant qu’il me servait la soupe.
« Alors, bien dormi, oh, nous ne sommes pas présentés, je m’appelle Marie.
-Enchanté. Oui, je vais beaucoup mieux, grâce à vos soins.
-Oh, je n’ai pas fait grand chose, c’est ma fille qui a presque tout fait.
-Et bien merci beaucoup, Jade. Alors, pouvez-vous me dire qui étaient ces hommes ?
-Ah, vous avez la rancune tenace, très bien je vous le dis, il baissa un peu le son de sa voix comme si il avait peur qu’on ne l’entende, ce sont des disciples d’Ogrest. »
Il vit dans mon regard une lueur vive qui le fit tressaillir.
« Vous les connaissez ? me demanda Jade.
-On peut dire ça en effet.
-Vous ont-il s fait quelques choses à vous aussi, me demanda Marie.
-Presque, ils ont tuer toute ma famille, et brûlé le village où je vivais alors que je n’avais que six ans. Mais je me souviens encore du visage de l’assassin. J’ai fait le vœux de venger mes parents, et de combattre les disciples d’Ogrest jusqu’à la mort si il le faut. Mais, je vois bien que je vous ennui avec cela.
-Non non, c’est juste horrible d’être séparé de ses parents à un si jeune âge. Qu’es-ce que vous faisiez jusqu’à maintenant ?
-Après la tuerie, j’ai été receuilli par un village voisin, contrôlé par les disciple d’Ogrest, mais qui été révolutionnaire. Ah, je me souviens encore à l’anniversaire de mes seize ans, on les a tous tué, moi à leur tête. Depuis, ma petite armée s’est aggrandi grâce à d’autres combats dont je vous passe les détails.
-C’est intéréssant, vous pensez pouvoir nous aider face aux hommes d’Orgrest ?
-Je pense, mais, à force de bataille, je suis recherché par les troupes d’Ogrest, je dois donc agir en faisant preuve d’une très grande prudence, mais ne vous inquiétez pas, je vous aiderais. Es-ce que tous les habitants savent se battre ?
-Presque tous, oui.
-Parfait, je vais contacter mes alliers par télépathie, ils seront là dans quelques jours, deux tout au plus.
-Merci beaucoup, comment pouvons-nous vous remercier ?
-Attendez la fin de la bataille qui aura lieu très bientôt, et là, vous pourrez me remercier. »
Sur ces mots, je me levai de table, me dirigeais vers une partie de la maison au calme et appella le chef des troupes en bordure de forêt.
« Liilalia, es-tu là ?
-Oui mon chérie ? Un problème ?
-Non, rien de grave, j’aurais besoin de nos Hommes le plus tôt possible à ma position, à l’Est de ta position.
-Très bien, j’arrive, je serais là dans deux jours.
-Merci beaucoup mon amour, à bientôt.
-A bientôt mon chéri.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:02

Chapitre trois.   



 
            Quelques heures plus tard, je me réveillai dans une chambre décoré à la façon guerrière, des trophées de chasse, des têtes de bouftous accrochés aux murs,… Je décidai de me lever, il me fallu bien cinq bonnes minutes le temps de mettre debout. Soudain, les souvenirs me reviennent à l’esprit.« Oui, je me souviens, le combat, la disciple d’Eniripsa »
            Soudain, j’entendis un bruit venant de la porte.
« Ah, je vois que vous êtes enfin réveillé »
            S’étais un disciple de Crâ, plutôt imposant vue sa carrure, si j’avais été myope, je l’aurais très certainement confondu avec un disciple de Iop. Derrière lui se trouvait la disciple d’Eniripsa que j’avais sauvé des hommes.
« Ne te méfie pas de nous, je suis le général Mélagius, voici ma fille Jade que vous avez sauvé d’après ses dires et ceux de quelques villageois, je m’incline devant vous pour l’avoir protégé, dit-il de sa voix la plus sincère.
-Général ? Vous dirigez ce village ?
-Et même bien plus, ceci n’ai qu’un des nombreux villages que je contrôle. J’étais en visite des villageois pour les rassurer qu’il y aurait moins d’attaques à partir de maintenant pendant que ma fille partait chercher quelques ingrédients pour fabriquer une potion.
-Je…je vous remercie de m’avoir sauvé la vie, dit Jade, encore apeuré. Que pourrais-je vous offrir en retour.
-Ce n’est rien, je ne veux rien, je veux juste savoir qui étaient vos agresseurs pour que ces attaques finissent une bonne fois pour toutes.
-Chaque choses en son temps veux-tu, je t’expliquerais tous ce que tu as besoin de savoir si tu veux nous aider, mais avant toute chose, rallongez-vous et prenez un peu de soupe, c’est ma femme qui l’a faite.
-MELAGIUS !!! » Entendis-je crier.
Soudain une femme entra dans la pièce, s’étais une disciple d’Eniripsa, sans doute la mère, elle ressemblait beaucoup à la fille.
« Heu, oui ma chérie, qu’y-a-t-il ?
-Je t’avais demandé de ne pas mettre tes flèches n’importe où, j’ai faillis en avoir une dans la tête !!! Oh, mais, qui es-ce ?
-Heu, chérie, je te présente, heu, comment vous appelez-vous d’ailleurs ?
-Je m’appelle Glaedr.
-Ah voilà, je te présente Glaedr, c’est lui qui a sauvé notre fille.
-Ah, vous êtes le fameux sauveur, et bien je vous remercie pour votre aide précieuse.
-Il m’a annoncé qu’il allait partir à la chasse des bandits.
-D’accord, mais avant tous, vous allez récupérer vos forces, et nous allons soigner votre bras, en attendant la soupe, reposez-vous. Aller, aller, laissons-le se reposer. »
            Elle fit partir toute la petite famille et s’en alla avec.
« Je me demande qui est le chef de famille ici, dit Ryu à travers ma propre bouche.
-Je l’ignore, mais ça ne doit pas rigoler tous les jours à première vue… surtout avec les bandits qui rodent. A propos, j’aimerais avoir une petite discussion avec toi au sujet de l’appartenance de mon corps, mais pas tout de suite, j’ai sommeil. »
            Sur ces mots, je m’endormi.

Samedi 30 juillet 2011 à 13:48

Chapitre Deux. 
 
           Le lendemain matin, dès mon réveil, je repris la route en quête d’alliés. Vers le milieu de l’après-midi, je vis les chaumières d’un village. Naturellement, je me dirigeais vers la taverne la plus proche.« Je devrais trouver mon bonheur là dedans.-En effet, cette taverne est la plus réputé parais-t-il » me répondis mon comparse.           Tout à coup, j’entendis la voix d’une femme, hurler à la mort. Grâce à mon ouï fine d’Ecaflip, j’accouru vers elle. Une disciple de Eniripsa était en train de se faire agresser. Je sortis mon épée, et, n’écoutant que mon courage, fondis droit sur eux. Le premier ne vit même pas le coup arriver et tomba à terre. Deux autres tomba sous mes coups violent quand d’un coup, une dague vint se planter dans mon épaule droite. Un cri de douleur sorti de ma bouche. Puis, je sentis l’énergie et la rage de Ryu m’envahir peu à peu jusqu’à ce que je fusse entièrement sous son contrôle et il se mit à donner les coups à ma place, sans même geindre ou se plaindre de la dague plantée encore dans mon bras.            Le combat terminé, Ryu sorti la dague de mon épaule et me rendis le contrôle de mon corps.
« Voilà de quoi faire réfléchir la plupart des voyous du coin » dit Ryu d’un rire moqueur.
            La disciple d’Eniripsa n’en perdit pas une miette et se dirigeait vers moi. Je m’assieds, la douleur se faisait intense.
« Vous…vous avez… besoin de soin ? »
            Elle était encore terrifier de ce combat sanglant et de ma subite mais brève métamorphose psychologique.
« Ca serais bien, merci. »
           Elle s’approcha de moi. Une lueur blanchâtre se mit à jaillir de ses mains. Elle les appliquait sur ma plaie que je vis disparaître peu à peu. 
           Mais la douleur était encore trop intense, et juste avant de m’évanouïr, lui posa une question :
« Comment vous appellez-vous ? »
           Et dans un rêve, ou un soupir, j’entendis :
« Jade. »

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