Chapitre dix.
« Je croyais qu’il t’était arrivée malheur.
-Mais qu’es-ce que tu racontes, j’étais partie avec les femmes du village de préparé le petit déjeuner, avec une petite surprise. »
Il leva la tête, quelques peu embarrassé pour le raffut qu’il avait provoqué. Il s’excusa auprès du doyen qui passait par là et entra dans sa chambre avec sa bien-aimée. Ils prirent leurs petit-déjeuner, mais croyant être tiré d’affaire, elle sortie d’une petite boite qu’elle avait apporté ce que Glaedr redoutait le plus.
« Voilà mon chéri, regarde, je t’ai préparé ton dessert favori, le gâteau au chocolat. »
Elle me fit un large sourire de contentement, que je lui rendis malgré qu’il fût encore une fois trop cuit. Il se força à le manger, car, se souvenant de la dernière fois où il avait refusé de le manger, elle le bouda pendant une semaine entière. Il avait été obligé de percé sa petite bourse pour lui acheter un diamant. Enfin, c’est ce qu’elle croyait. Il avait été en réalité obligé de le voler à une petite Enutrof qui avait eu l’audace de croiser son chemin.
Après une demi-heure de régale, il sorti avec Liilalia et vit la montagne où se dressait la forteresse de Fraise.
« Cette fois-ci ma chérie, j’y vais seul.
-Comment ? Mais, pourquoi ?
-Je n’ai vraiment pas envie qu’il t’arrive malheur, je partirais donc seul, enfin, Ryu et moi du moins.
-Mais je dois veiller sur toi.
-Et c’est ce que je dois faire également, et pour cela, reste ici. Promis ?
-Mm, promis, dit-elle dans un grognement qui fit sourire Glaedr. Enfin, nous verrons bien, se dit-elle à voix basse.
Il prit donc ces affaires, son épée, et se rendit à la sortie du village. Il dit à un des deux gardiens qui surveillait l’entré.
« Ah, j’y pense, dites au doyen que je pars de suite à la forteresse. Et, temps que j’y suis, dites lui qu’il y a la moitié d’un gâteau au chocolat sous le lit, ne le manger sous Aucun prétexte, sauf si vous aimez le brûler.
-Bien Glaedr, et bonne chance dans votre périple. »
Il leur fit un signe de tête, et courut vers la forteresse. Il arriva sur les coups de midi.
« On dirait bien que le château est étroitement surveillé, sans Hommes, ça sera difficile. Autant attendre, tu ne pense pas.
-Si, il vaut mieux, on trouvera toujours un moyen de passer.
-Et par là ? »
Glaedr pointa l’entrée d’une grotte qui avait l’air de mené tout droit vers les égouts du château.
« Mouais, temps pis pour l’odeur. »
A la nuit tombée, Glaedr s’engouffra dans les égouts. Il fit apparaître des flammes dans ses mains pour y voir plus clair. Au bout d’une heure, il aperçut une échelle, il y grimpa. Il tomba sur une pièce vide. Il vit dans la pénombre des choses qui brillaient beaucoup quand la lumière s’étalait dessus. S’étais formé de fer et d’acier, certaines pièces de métal faisaient mal et il aperçut du sang sur son doigt. Il utilisa tout ses sens d’Ecaflip, et vit à présent comme en plein jour. Il était en train de caresser une armure vide.
« Heureusement que Liilalia n’est pas là, plutôt humiliant non ?
-Non, juste retire au moins la main de son entre-jambe, ça ira mieux.
-Oups.
-Promis, je ne dirais rien.
-Hey, c’est la marque d’une armure royale avec le symbole de l’armée de Fraise, et s’y…
-Et si on l’enfilait ? Bien sûr, vu que vous avez fait déjà connaissance.
-Ryu, s’il-te-plait. »
Il enfila l’armure, et accrocha l’épée légendaire à la ceinture. Il sortie de l’armurerie, un heaume sur la tête pour que personne ne puissent le reconnaître et se promena dans le château, à la recherche de Fraise, quand soudain :
« HALTE ! »
Glaedr sursauta et se retourna. Un homme d’une quarantaine d’année se dirigea vers lui. Sa stature imposante aurait raison de lui, surtout avec cette maudite armure sur le dos qui le paralysait.
« Heu, oui mon brave, un problème ?
-Oui en effet, dit l’homme d’une voix grave symbolisant son âge, tu dois te rendre tout de suite au chevet de notre Tyranne bien-aimée Fraise.
-Heu, oui, justement, je la cherche, où est-elle ?
-Troisième porte à gauche, et méfiez-vous.
-Pourquoi ?
-Elle est de très mauvaise humeur, elle vient de voler un arc magique, mais refuse de fonctionner sous son commandement.
-Merci du conseil, je le suivrais à la lettre. »
Le garde partie, laissant Glaedr à son sort. Glaedr avança vers la porte fatidique. Une porte immense, recouvert d’or, avec l’effigie de fraise sous toutes ces formes : à la crème, au sucre,… Elle est vraiment folle se dit-il. Il frappa à la porte massive, et entendit un hurlement qui devait signifier « entrez ». Il s’exécuta, imaginant le pire, et espérant ne pas mourir, pour le bien de l’humanité, pour son propre bien et celui de Liilalia. Une dernière image d’elle lui revint en mémoire. Il entra finalement dans la chambre de la Tyranne, chassant toutes les mauvaises pensées qui encombrait son esprit. C’est là qu’il la vit, enfin. Elle s’approcha de lui, et se mit à sa hauteur. C’est étrange quand même, pour un Eniripsa, elle est bien grande, aussi grande qu’un Ecaflip.
« Alors, où est mon rapport, je veux que tu me fasses ce rapport, de suite !!! »
Non seulement elle était grande, mais elle était très colérique. Elle attendit qu’elle se retourna, délia les nœuds se son armure, et dégaina sn épée qui lui mit sous la gorge.
« Arg, que fais-tu ?
-Ce que je devrais faire depuis un bon bout de temps.
-Attend !!!
-Pourquoi le ferais-je ?
-Parce que tu es idiot tête de nœud. »
Elle me donna un coup de boule au visage et sortie ça baguette magique qui s’illumina d’un rouge intense. Surprise de ce qu’elle vit, Glaedr se mit en position pour l’attaquer, mais fut surpris à son tour de voir son épée devenir bleue.
« Mais qu’es-ce qu’il se passe ?
-Regarde là, l’arc. »
L’arc légendaire, à son tour, brilla d’un vert émeraude. Les yeux de Liilalia se dit Glaedr dans un mouvement entre le rêve et la folie.
« Arg, ça me donne mal à la tête toutes ces couleurs, impossible de se battre. »
Elle voulut tout de même tenté sa chance, essayant de me frapper avec sa baguette, mais une présence magique l’arrêta dans son mouvement. Soudain, une femme dans une armure des chevaliers de Fraise entra. Elle enleva son heaume et fit un large sourire à Glaedr. Elle avait osé le suivre et reproduire les mêmes faits et gestes que lui. Soudain, elle vit son arc s’illuminé de vert et s’en empara. Tout à coup, une vague bleue ferma portes et fenêtres et les engloba. C’est alors que dans la fumée, on vit les trois Dieux Ecaflip, Eniripsa, et Crâ, ensemble, se serrant la main. Ils ne dirent que ces quelques mots.
« Devenez amis, pour vaincre Ogrest.
-Mais je l’aide dans ses actions, je ne le trahirais sous aucun prétexte. »
Ils nous firent un clin d’œil chaqu’un, et partirent. Glaedr et Liilalia en profitèrent pour s’esquiver et sortirent du palais par le même endroit où Glaedr était entré.
« Pas très romantique comme sortie.
-Tu avais mieux à proposer ?
-Oui, l’entrée principale.
-Comment ? »
Elle me fit un clin d’œil et fit glisser son doigt le long de mon menton.
Ah les femmes.