Glaedr-Kaosu

Souvenir, souvenir, ...

Samedi 30 juillet 2011 à 14:15

Chapitre treize. 
 
 
 
 
 
            Une semaine plus tard, alors que les préparatifs du mariage se préparaient lentement, mais surement, des soldats du consul accompagné d’une jeune Eniripsa étaient arrivés en ville et voulaient absolument voir Glaedr. Glaedr connaissait bien le consul Alparion, s’était un Eniripsa qu’il connaissait de longue date, rencontré lors de la guerre qu’il avait menée deux ans plus tôt. Alparion était son médecin personnel, et en remerciement des nombreuses blessures qu’il avait soigné, il a réussit à obtenir des autres chefs de guerre qu’il soit promu consul.
 

            Mais pendant que tous le cherchait, Glaedr était allé se purifier dans la rivière, sous une cascade. Il profitait des derniers jours d’automne avant l’hiver et avant que la neige n’apparaisse et ne vienne geler les lacs et les rivières. Liilalia, qui le connaissait bien, lui appris qu’une Eniripsa voulait le voir de toute urgence. Il prit le temps de se rhabiller, et alla à sa rencontre. Il se rendit sur la place centrale où l’attendait cette Eniripsa aux longs cheveux transparents lui arrivant jusqu’au bas du dos. Ses traits étaient fins, et sa beauté sans pareil. Du moins, chez les Eniripsa se dépêcha de pensé Glaedr avant que sa future épouse ne lisent ses pensés et décide de lui montrer la beauté… de ses poings.
 

« Bien le bonjour, il parait que vous me chercher.
- Etes-vous Glaedr, le célèbre Ecaflip ayant gagné la guerre qui opposait les Ecaflip aux Eniripsa ?
-C’est bien moi.
-De quelle guerre parle-t-elle ? demanda Liilalia.
-Une guerre assez stupide qui opposait Ecaflip et Eniripsa dans une lutte acharné et sans merci. J’ai aidé les Eniripsa à la gagner, malgré que je fasse parti de l’autre camp. Finalement, les Eniripsa l’ont gagnés mais ont laissés les Ecaflip en paix, pour enfin, vivre en communauté l’un l’autre.
-C’est exact, je m’appelle Opale, je suis un chevalier de notre seigneur le consul Alparion.
-Opale… Pourquoi ce nom ne m’est pas inconnu.
-Hey mais ! s’exclama Liilalia, vous êtes la célèbre Liilalia, celle qui est capable de soigner toutes les blessures, quelles soient physique ou spirituelles. Vous êtes aussi une magicienne extraordinaire.
-J’ignore si je suis « extraordinaire ». Mais j’ai quelques pouvoirs qui m’aident bien oui. Je suis venu vous prévenir et vous prêtez main forte car, un ennemi très puissant approche, il a déjà décimé des villages entiers, et celui-ci est sur sa route.
-Pourquoi n’en-a-t-on pas entendu parler de cet ennemi ?
-Tous ceux qui vivaient dans ces villages sont morts. Et tous ceux qui ont tenté de revenir sur les lieux ne sont jamais revenue.
-Mais pourquoi fait-il cela ?
-Je l’ignore. Tout ce que je sais, c’est qu’il arrivera dès demain dans ce village. Il faut faire évacuer ce village de toute urgence et m’aider à le vaincre.
-Vous aidez ?
-Oui, ça fait des mois que je suis à sa poursuite, je n’ai jamais réussit à le tuer, juste l’affaiblir.
-Très bien, je vais prévenir Vaitea pour qu’elle fasse évacuer Tinywin. Pendant ce temps, préparez vous, je sens que cette bataille ne sera pas de tout repos. »
 

            Une heure plus tard, tout le monde était au courant. Chaqu’un partait dans son coin, ils se préparaient tous à fuir la région. Vaitea a promis de s’occuper des opérations de fuite. Elle connaissait bien la région. Aux environs de huit heures du soir, le village était désert : Vaitea avait conduit les villageois dans une caverne capable de cacher une armée entière pendant des semaines. Liilalia, Opale, et Glaedr étaient les seuls êtres vivants encore présents dans le village. Ils dinèrent tous les trois, avec le reste de provisions que les villageois leur avait laissé. Opale avait prédit la venue de cet ennemi vers les midis. D’après elle, elle fut la seule à voir cet ennemi sans périr. Toujours d’après elle, s’était l’esprit d’un chevalier déchu. Mais pas n’importe quel chevalier, il s’agirait d’un chevalier sans tête.
 

« Tu parles du légendaire Chevalier sans tête ?
-Lui-même. Il parait que de son vivant, on l’a décapité et on a volé sa tête avant de l’enterrer.
-Oui, je me souviens, d’ailleurs, s’est tout de même grâce à lui qu’on a gagné la bataille de Carm, il y a dix ans. Il y a d’ailleurs une relique qui lui est consacré, je me demande si cette relique…
-Ne serais pas en réalité la tête du chevalier, termina Liilalia. Je sais où elle se trouve, je pars tout de suite, à dos de dragodinde, je devrais être rentrée pour les onze heures dès demain.
-Très bien, vas-y, comme ça, si le chevalier devait arriver plus tôt, tu n’auras pas à l’affronter. »
 

            Elle soupira longuement. Pourquoi ne voulait-il pas la laisser se battre à ses côtés. La surprotection ne lui apporterait rien de bon. Elle lui en touchera deux mots plus tard. Pour l’heure, elle prit quelques provisions vite fait, et partie vers le temple où reposait la relique, protégée par des moines qui la vénérait. Opale et Glaedr parla encore un peu du chevalier sans tête et s’endormirent.
 

            Le lendemain, l’humeur était au plus bas, on aurait dit le dernier repas du condamner. Onze heures : Liilalia n’était toujours pas là. Opale et Glaedr attendirent jusqu’à midi, toujours rien. Glaedr se demanda si elle n’avait pas croisé en chemin ce chevalier. Tout à coup, une épaisse brume apparut. Le ciel s’obscurcit, plus aucun bruits n’émanaient de quoi que se soit, plus de chants d’oiseau, plus de bruissement de feuille dut au vent, rien, le calme plat. Soudain, un chevalier en armure apparut de la fumée. Il était impressionnant, immense, dans les deux mètres de hauteur, mais aussi très musclé. Glaedr se dit qu’il devait vraiment être puissant de son vivant. Il en aura fallu pour le vaincre. Si seulement il en savait plus sur sa défaite, peut-être aurait-il une chance supplémentaire de le vaincre. Le chevalier sortie son épée, Glaedr fit de même ainsi qu’Opale avec sa baguette magique surmonté d’une étoile d’un bleu éclatant. Glaedr concentra toute sa puissance dans l’épée, ce qui la fit rayonner elle-même d’un même bleu éclatant. Les trois adversaires se regardèrent mutuellement. Une odeur de soufre et de mort émanaient du chevalier sans tête. D’un bond, il apparut dans le dos de Glaedr qui parât son coup avant d’être décapiter. Opale prononça quelques mots dans sa langue natale d’Eniripsa, ce qui fit rayonner ses mains. Elle envoya une décharge d’énergie vers le chevalier qui le frappa en pleine poitrine. Il se releva comme si il n’avait rien senti. Il courut vers Opale pour la décapiter mais se fit arrêter par Glaedr qui se jeta sur lui, le plaquant au sol. Le chevalier sans tête en perdit son épée qui fit un drôle de bruit. S’était plus un cri de douleur qu’un bruit de métal au sol.
 

« Mais qu’es-ce que ?
-Un shushu, c’est un shushu dit Opale. Regarde, on dirait une tête sur le manche de l’épée. Et si…
-Et si on la plantait à la place de sa tête, dit Liilalia héroïquement, les moines m’ont renseignés, la relique n’était autre qu’un parchemin où était indiqué l’emplacement de la tête du chevalier. Elle est dans cette épée, transformée en shushu par Rushu. Si on la replante à la place de sa tête, il redeviendra lui-même.
 

            Liilalia prit l’épée et se jeta sur lui, l’embrochant son corps en plantant l’épée comme si elle la rangeait dans un fourreau. Un vacarme horrible se produisit, puis, plus rien. Le chevalier sans tête se plaqua au sol, et à la place de l’épée apparut une tête. Le décor était revenue à la normal, le cui-cui des pious retentie à nouveau, le soleil darda ses rayons, le combat était terminé.

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