Chapitre quatorze.
-Quoi ?! Et le mariage dans tout ça, tu avais promis.
-Occupe toi des préparatifs, je dois me dépêcher, je ne serais pas long. Et occupe toi de lui aussi s’il-te-plait.
-Promis, dit-elle avec une petite haine pour son aimé. »
Glaedr courut vers le zaap et se téléporta à l’endroit voulu. Après une petite heure de marche, il s’arrêta devant une grotte. Il sorti l’épée du héros, l’a pris à deux mains et prononça quelques mots dans le langage Ecaflip. La pierre massive qui bloquait l’entrée de la grotte roula sur le côté et Glaedr s’aventura à l’intérieur. D’un claquement de doigt, les torches s’allumèrent. Quelques minutes plus tard, il entra dans une pièce minuscule. Un habit noir était suspendu au mur et une porte se situait à l’opposer de par là où Glaedr était entré. Glaedr prit l’habit et s’en vêtit. Deux minutes après, il était en armure de pied en cape, une cape d’ailleurs était accrochée à ses épaules, une cape d’un noir profond. Le heaume qu’il portait ne laissait entrevoir que deux yeux d’un rouge incandescent. Il poussa la porte et entra dans une immense salle, avec une table en son centre, la place principale était vide mais des convives s’y était installés. Ils s’inclinèrent en voyant ce chevalier noir. Il s’approcha de la place principale qui n’était autre qu’un trône en or massif. Dès qu’il fut assis, tous l’imitèrent.
« Bien, alors, qu’avons-nous là ? Quelles sont les nouvelles de la résistance ?
- Elle ne se porte pas trop mal, mais une intervention serait du meilleur effet.
-Cette ville est fortifié et protégé par des gardes durement entrainés, et si je rentre par ma forme originel, ils me repèrent, c’est le problème.
-Et alors, avec l’armure, vous êtes le plus puissant.
-Ce n’est pas le problème petit piou, mais si je me fais attrapé, c’en ai fini du chevalier noir.
-Alors si je comprends bien, tu es un officier spécialisé dans la défense des villes contrôlé par les disciples d’Ogrest, c’est ça ?
-Je suis un Général, oui.
-Et qu’es-ce que c’est que cet accoutrement ?
-Une armure que j’ai forgé moi-même, c’est tout.
-Heu, Général ?
-Oui non laisser, je vous expliquerais plus tard.
-Bien, mais j’ai un plan.
-Parle alors, avant que je ne t’arrache la langue.
-Très bien, pénétrez dans la forteresse la nuit, nous, on fait diversion, et vous, vous pourrez passer sans problème.
-Mouais, ça peut marcher. Très bien, on fait ça cette nuit, qu’on se débarrasse de tout ça. Par où ferons-nous passer les villageois que je sauverais ?
-Par les égouts, c’est une très bonne idée.
-Côté pratique oui, côté hygiène… Bref, nous attaquerons dans deux heures, à toute l’heure dans ce cas. »
Glaedr se leva et sorti de la salle, et de la grotte. Alors qu’il pensait prendre l’air, une créature volante l’attaqua de par les airs. Il eut juste le temps de l’éviter mais faillis tout de même de tomber dans le précipice. Il sortie son épée qui se mit à flamboyer. Tout à coup, la créature se remis à lui foncer dessus : s’était un corbac géant. Le corbac s’arrêta net devant Glaedr, et il vit une personne sur son dos : Fraise.
« Niark, il parait que nos destins sont reliés, nous verrons ça, je suis là pour t’informé que tu ne t’en sortiras pas vivant. Baguette des Ténèbres, viens à moi. »
Une baguette ténébreuse apparut dans les mains de Fraise. Elle était étrange car formé de métal, et non de bois comme les baguettes classiques. On aurait dit le même métal que son épée, es-ce possible ? Nous verrons, pour l’heure, c’est le l’heure du carnage. Fraise fonça sur lui qui eut juste le temps d’échapper au corbac mais fut frapper de douleur quand il vit qu’elle avait réussit à le frapper à la jambe. Quand le corbac fondit de nouveau sur lui, il lui grimpa sur le dos, et cacha les yeux de Fraise. Ils vicièrent tout deux et tombèrent dans le vide. Glaedr eut juste le temps de se rattraper au bord du gouffre. Fraise s’était quand à elle accroché à sa jambe.
« Tu ne me laisse pas tomber, hein ?
-J’ai l’air de vouloir le faire ? »
Il tenta de planter ses griffes dans la roche. Il dit à Fraise de grimper le long de son corps pour qu’elle puisse remonter. Quand se fut fait, Glaedr n’eut aucun mal à remonter. Quand il releva les yeux pour chercher Fraise du regard, il ne la vit pas. Il vit juste un petit mot écrit :
« Je te remercie de m’avoir sauvé, j’ignore pourquoi l’as-tu fait, mais je te remercie. Je te dois une vie, mais ne te fait pas d’illusion, toi et moi sommes ennemis. Quoi qu’en disent les Dieux. Nous nous reverrons, sois en certains. »
La lettre s’enflamma et disparut. Glaedr fit une petite pause et se dirigea vers la ville fortifier : il avait des villageois à sauver.