Glaedr-Kaosu

Souvenir, souvenir, ...

Samedi 30 juillet 2011 à 14:19

Chapitre seize.  






            Pendant que nos héros revenaient dans le paisible village de Tinywin, il se passait des choses bien plus obscure du côté de l’ennemi : et plus précisément du côté de la forteresse impériale où le culte d’Ogrest était omniprésent, où tout les sujets ne vivaient que pour Ogrest, le servait, lui faisait des sacrifices humains. Quelques centaines de personnes, des hérétiques d’après eux, tout ceux qui ne participait pas au culte d’Ogrest était sacrifié, pendu haut et cours, brûlé sur le bûcher, lapidé sur la place public, mis en pâture aux bouftous les plus féroces jamais connu… Les ruelles étaient sombres, on y voyait à peine à vingt mètre devant soi. La forteresse avait été construite au sommet d’un pic noir, où même les corbacs hésitaient à s’y aventurer malgré tout la chaire en décomposition et l’odeur de la mort qui empestait dans toute la ville.


            Fraise s’avança en clopinant et hésitait à venir en ces lieux. Elle savait qu’à chaque coin de rue, on pouvait tomber sur n’importe qui ou sur n’importe quoi. Elle sursauta quand elle vit un homme débouler devant elle, tentant de fuir à trois bandits qui le suspendirent, une fois attrapé, par les pieds en haut d’un arbre mort. Elle décida d’accélérée le pas et de couvrir un peu plus son visage et ses petites ailes de fée. Elle savait très bien que les Eniripsa était une cible de choix, une proie facile, car même si elle possédait de grand pouvoir, elle était tout de même plus faible que les impériaux de type Iop ou Sacrieur qui disposaient eux d’une grande puissance.


            Après une longue marche à pied, elle entra dans le hall de la forteresse ténébreuse, les murs étaient noirs, mais drapé de soie d’or, et tableau représentant les divers Empereurs qui se succédaient. Elle marcha longuement avant d’arriver devant une immense porte que deux gardes Iop protégeaient comme si leur vie en dépendait. Elle était terrifiée car s’était l’Empereur lui-même qui l’avait convoqué, et la voilà présente en ses lieux. Elle demanda à entrer en utilisant son charme naturel. Beaucoup de gens envoûté par elle se demandent, quand ils ne sont pas mort, si elle avait utilisé ses pouvoirs magiques ou si s’était naturel chez elle. Elle avait toujours la même réponse : « Parfois oui, parfois non. » Elle disait cela pour valoriser ses pouvoirs, en réalité, elle savait très bien qu’elle n’avait pas encore la puissance requise pour envoûté ou faire tomber amoureux quelqu’un avec ses pouvoirs magique, s’était donc en réalité tout à fait naturel chez elle, ce qui l’amusait beaucoup car dès que quelqu’un l’approchait avec un beau bouquet, elle profitait un maximum de lui et allait même jusqu’à le dépouiller de tout. Et comme prévu, les Iop, qui comme tout les Iop, étaient un peu stupide, pensèrent que s’était une ravissante Iop et la laissèrent passer sans plus de cérémonie, en bavant un peu.  Elle ricana un peu car il est vrai qu’elle était très grande par rapport aux autres Eniripsa.


            Elle s’avança dans l’immense salle noire, avec aux murs, le passage des siècles ainsi que celui du sang. Elle trembla un peu, puis quand elle se trouva en face de l’Empereur, s’agenouilla en baissant la tête, évitant son regard. L’Empereur était un cousin du Grand Ogrest disait il. Rien en réalité ne le prouvait, tout ce que l’on savait, s’était qu’il était extrêmement fort, suffisamment pour vaincre tout ceux qui l’affrontait. L’Empereur, autrement appelé Sensis par ses semblables et les personnes les plus intimes, posa son regard de braise sur Fraise. Il lui demanda de se relever et de faire son rapport sur la dernière attaque. Elle s’exécuta et remarqua qu’il était immense, au moins deux fois et demi la taille d’un Iop. Quand elle lui annonça qu’elle avait été encore une fois vaincue et que les autres soldats n’avaient pas été capables de protéger la ville d’où les villageois se sont enfuit, Sensis attrapa Fraise par les ailes et la mit à sa hauteur. Ses ailes étant la choses la plus précieuse pour elle, mais aussi la plus sensible, elle hurla de douleur et sentis ses ailes se briser au fur et à mesure qu’il les serais entre ses gros doigts velu. Il lui fit bien comprendre d’une voix rauque qu’il détestait perdre et qu’il n’avait plus besoin de ses services, qu’elle pouvait aller se faire étriper ailleurs. Après ses dures paroles qui bouleversèrent la petite fée, il la projeta violemment contre le mur. Elle resta sonnée quelques minutes puis fit un effort surhumain pour se relevé et repartir. Ses ailes et son dos étaient maculés de sang, elle souffrait tellement. Mais tout ceux qu’elle croisait ne se souciaient guère d’elle. Pour tout ces gens, s’était une vie de moins, pas une grande perte. Elle réussie à aller jusqu’aux écuries qui se trouvait quelques étages plus bas, prit une dragodinde déjà attelée, et lui ordonna de quitter ces lieux maudits à jamais.

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