Chapitre cinq.
Il déplia une carte de la région, en nous indiquant où nous étions, les villages alliés, ainsi que la base principale de l’ennemi.
« Hum, tu en penses quoi ? Demandais-je perplexe à Liilalia.
-Je pense qu’il me parait judicieux d’attaquer avec notre armée la porte principale se trouvant au Nord, et pendant qu’ils tenteront de nous mettre en pièce, les autres villages guidés par Melagius attaqueront la porte secondaire se trouvant au Sud.
-Hum, oui, ca me parait en effet être un bon plan, surtout que nos soldats ont tous reçut un entrainement militaire et savent se battre.
-L’idée me parait bonne à moi aussi, et vous autres ? »
Tous acquiescèrent d’un hochement de tête. Je me sentais fier car s’étais ma protégée qui avait trouvé cette stratégie, grâce en partie à l’enseignement que je lui ai fournie.
« Bon, très bien, si tous le monde est d’accord, nous attaqueront à l’aube, vous n’attaquerez qu’après nous, je vous enverrais une fée d’artifice, donc scrutez bien le ciel. Je vous souhaite à tous une bonne nuit, dormez bien, la journée sera longue demain »
Je sortis de la salle avec Liilalia et nous nous dirigeâmes vers notre chambre.
« C’est vraiment gentil ce que tu fais pour ces villageois, me dit-elle d’une voix sincère.
-Tu sais, je le fais pour eux, mais je le fais aussi beaucoup pour moi, dis-je un peu gêné.
-Oui, mais en réglant tes problèmes, tu règles les leurs, ce n’est pas forcément mauvais ni égoïste, puisque c’est un ennemi commun.
-Tu dois avoir sans doute raison. Aller, préparons-nous, demain ne sera pas une journée facile.
Ils s’allongèrent dans le lit deux places que leur avait préparé leur hôte.
Le lendemain, à l’aube, nous attaquâmes avec notre armée, Liilalia et moi, la porte de Nord. Les disciples d’Ogrest n’avaient pas l’air de s’y attendre.
« Aller, soldats, attaquez !!! Archer, alignez-vous, et FEU !!! »
Les sentinelles furent rapidement maitrisées, mais ce n’étais que le début, nous devions suffisamment perturber l’ennemi pour qu’il puisse envoyer toutes ses forces sur nous.
Petit à petit, l’ennemi se fit plus nombreux, on avait besoin de renfort :
« Disciples d’Osamodas, honorez votre Dieu et invoquez !!! »
Une vague successif de tofu, puis de bouftou pour terminer par les Craqueleurs furent invoquer, non pas sans difficulté car il fallait encore pouvoir les diriger sachant que l’invocation utilise une bonne partie de leur énergie. Grâce à ses renforts, nous réussîmes à repousser et abattre suffisamment d’ennemis pour que Melagius envoie ses hommes. Je pris donc une fée d’artifice, l’alluma avec un brasier se trouvant à proximité, et la lâcha en l’air. L’explosion était spectaculaire.
« Espérons que Mélagius l’a vue. »
La réaction ne se fit pas attendre, on entendit un bruit assourdissant : s’étais la porte Sud qui venait de tomber au sol. Des cris de joie se mêlaient aux râles de l’ennemi. Tout en surveillant Moura du coin de l’œil, j’assainis des coups d’épée puissant : en voilà un de décapité, un autre transpercé… C’est alors que je vis le chef de troupe, le maître de la forteresse, armé de son épée, avec dans son regard, une lueur de défit.
« Liilalia, je reviens, je vais aller voir notre hôte, celui du château. »
Elle me fit un baisé de loin pour me dire qu’elle avait compris. Je courus vers le chef des bandits.
« Alors, c’est toi qui a mené tous ces villageois jusqu’ici, je suis impressionné, mais, tu ne t’en sortiras pas vivant.
-C’est ce que nous verrons »
C’est alors qu’une bataille intense s’engagea entre mon adversaire et moi. Nous envoyons tout deux nos meilleurs coups, il était puissant et fort, mais je disposais de l’agilité des félins. Après un coup mal placé à l épaule, je tombai au sol, épuisé.
« Je t’avais dit que tu ne t’en sortirais pas vivant »
Il se prépara à me porter le coup de grâce quand une lueur noire m’entoura, s’étais Ryu qui avait pris ma place. Il esquiva, ou moi-même esquiva, je ne sais pas exactement, le coup d’épée et le frappa à la jambe. Soudain, une paire d’aile me poussa dans le dos, comme par magie, une paire d’aile de dragon. Je pris mon envol, impressionnant du même coup mon adversaire et tous les Hommes présent en ces lieux. Je fondis sur mon ennemi, le faisant rouler par terre.
« As-tu une dernière volonté ?
-Oui, regarde derrière toi, je crois que ton aimée à besoin de toi, HAHAHA !!! »
Il disparut sous me yeux dans un épais nuage de fumée. Je regardais derrière moi, cherchant Liilalia du regard. Elle était en prise avec cinq ennemis à la fois. Je l’entendis hurler de rage et de douleur, elle venait de recevoir une dague à l’épaule. Je fondis sur eux avec le reste de mes forces, en les envoyant en l’air grâce à ma nouvelle paire d‘aile. Le combat terminé, je la déposai en sécurité au niveau des archers en leur demandant de bien veillé sur elle. Je retournai dans la mêlé, terminant se que j’avais commencé.
Une après, la bataille fut terminée : nous avions engrangé des pertes de notre côté, moins du côté de Mélagius, mais il ne restait plus aucun ennemi. J’aurais aimé savoir où étais le chef de ces bandits, mais, ce n’étais pas ma première tache que je devais accomplir. Je me dirigeai vers Liilalia, elle avait perdu du sang, mais avait eu suffisamment de force pour me dire qu’elle avait retirée la dague, et prévenue les Eniripsas de sa blessure qui l’avait remise sur pied. Je me mis à l’enlacé :
« Ouf, je suis content qu’il ne te sois rien arrivé de grave.
-Moi aussi mon chéri, hey, mais, et cette paire d’aile ? Qu’es-ce que c’est ?
-Je t’avouerais que je n’en sais rien. »
Mais Ryu décida de prendre la parole :
« Ce sont Mes ailes.
-Glaedr ? Ta voix, elle… elle a… changé.
-Oui, en effet, je te présente Ryu, un dragon venant du royaume des Ténèbres et ayant décidé de prendre possession de mon corps.
-Enchanté mademoiselle, alors c’est vous Liilalia, je vois que les rêve de Glaedr sont bien…
-Stop je t’en prie. »
Elle rigola un coup et demanda :
« Mais, pouvez-vous sortir de son corps ?
-Oui, oui bien sûr que je le peux, mais je ne sors que quand j’ai affaire, ou alors pour aider Glaedr lors de ses combats, ou alors pour le laisser un peu tranquille ou lui laisser un peu d’intimité, comme hier soir par exemple. »
Elle rougie. Nous décidâmes alors de rappeler les Hommes, et de rentrer au village.