Chapitre six.
-Comment ?
-Heu, rien ma chérie, alors, pour te répondre franchement, je n’en sais pas plus que toi, mais j’en connais qui serais ravit je pense de répondre à tes questions. Ryu ?
-Ah, alors, tu aimerais en savoir plus sur moi ?
-Heu… oui… enfin… si vous voulez bien sûr.
-Je veux bien, alors, par où commencer, je viens du Royaume des Ombres
- Le royaume des morts ?
-Oui, mes congénères et moi-même s’y sommes réfugié lors du Grand Cataclysme. On y est plutôt bien, mise à part les grands dangers qui s’y trouvent, c’est un lieu plutôt tranquille.
-Tranquille, le royaume des morts ?
-Oui, mais peut-être ne connais-tu pas la création de ce royaume, je vais te la raconter. Il y a de cela deux milles ans, les Dieux ignoraient où mettre l’âme des morts, mais aussi les punis, ils créaient donc ce monde parallèle au votre. Mais, deux milles ans plus tard, le peuple de l’Ombre créa une sorte de portail zaap reliant les deux mondes, ainsi, les esprits les plus puissants et les Dragons qui avaient soutenu ce peuple, pouvaient enfin sortir de cette prison. Ma première tache fut de trouver celui qui nous aiderais à vaincre les Dieux qui nous avaient enfermés, mais, notre Grand Chef discuta avec eux, et conclurent un accord pour vaincre ensemble Ogrest, et ainsi rétablir la paix et l’harmonie. Je fus donc appelé à rejoindre le corps d’un homme capable de vaincre Ogrest, ou tous du moins, capable de nous mener à la victoire. Après moult recherches, c’est sur Glaedr que mon regard se posa. Et voilà comment depuis, nos deux destins sont liés.
-Mais, vous pouvez toujours sortir de son corps.
-Oui bien entendu, je ne vais pas m’incruster éternellement. D’ailleurs, tu m’y fais penser, je dois faire part de mon rapport sur cette bataille, Glaedr, je te laisse, si il y a un problème, tu sais quoi faire.
-Oui, bien sûr. »
Et en un éclair, il disparut, laissant Glaedr et Liilalia dans la clairière.
« Bon, il faudrait peut-être rejoindre Mélagius, hein Liilalia ?
-D’accord, mais avant toutes choses, tu ne te doutes pas de quelque chose, une question que j’aurais envie te posée. »
Et voilà, les dés sont jetés, la question dont redoutait temps Glaedr arriva tel un bouftou s’empressant de charger un Eniripsa dans le derrière car il se serait baissé juste pour ramasser une fleur de lin.
« Et bien… Je… Je n’y ai pas… vraiment réfléchi…
-Ah non, tempêta Liilalia, tu m’avais promis.
-Je sais… Mais, avec tout ça, la bataille, Ogrest, Ryu, …
-Ce n’est pas une excuse. » Et pour la peine, gifla Glaedr.
Glaedr baissa la tête, car bien que se fut un des meilleurs guerriers que connu ce monde, il y avait bien une chose qu’il craignait, s’étais bien les colères de son aimée. La dernière fois qu’elle s’était mise ainsi en colère, il a bien failli y passé, car, étrangement, elle visait extrêmement bien avec des attaques puissantes de son arc quand elle se mettait en colère.
« Je sais bien ma chérie, mais, tu comprends, ce n’est pas une décision facile.
-Oh bien sûr, mÔsieur préfère largement se battre pour son honneur plutôt que de répondre par « oui » ou par « non » à une simple question.
-J’ai peur…
-De quoi ?
-De ne pas être à la hauteur, voilà pourquoi ce n’est pas si simple. »
Elle s’approcha près de moi, craignant encore une gifle, je m’apprêtais à esquiver le coup, mais au lieu de ça, me fit une bise sur la joue.
« Si tu m’aimes vraiment, tu prendras la bonne décision, dit-elle d’une voix mielleuse et ensorcelante, comme elle sait s’y bien le faire, ainsi, pouvant contrôler sa volonté.
-Rah, impossible de lutter, j’abandonne, Liilalia, j’accepte. »
Elle esquissa un sourire.
« Mais, à une condition, nous devons tout d’abord protéger ses villageois des attaques des soldats d’Ogrest.
-Très bien, cela ne devrait pas durer trop longtemps. Et ensuite, tu m’appartiendras.
-C’est ce qui me fait le plus peur justement.
-Hum ?
-Heu, non rien, je disais juste, j’espère être à la hauteur.
-Mais oui, tu le seras, ne t’en fait pas pour ça.
Elle me fit un nouveau baiser et me ramena au village de Mélagius, il fallait impérativement protéger ces villageois, et vaincre le dernier camp de cet homme travaillant pour Ogrest, celui contre lequel il s’était battu lors de la bataille.