Chapitre Huit
« Reviendrez-vous dans notre humble village où vous avez fait temps de chose, demanda Mélagius.
-Je l’espère.
-Très bien, le prochain village se trouve à une journée d’ici. Mais il est assez grand et ressemble un peu à Astrub, il s’appelle Kaori.
-Merci du renseignement, dis Liilalia.
-Je vous souhaite bonne chance, et que les Dieux soient avec vous. »
Liilalia et Glaedr chevauchèrent deux dragodindes que Mélagius leur avait préparés, et se mirent en route. Le soir venu, Glaedr pris quelques branches d’arbres, et fit un feu. Tout deux côte à côte, Glaedr sortie une guitare, commença à l’accorder, et se mit à jouer et à chanter. Liilalia l’avait déjà vu jouer et chanter, mais la musique qu’elle entendit la fit frémir, s’étais la première fois qu’il se montrait aussi romantique. Mais, trêve de politesse, après l’avoir accorder comme il le fallait, il joua :
Du monde des Ténèbres
Au Royaumes des Enfers,
Je n’ai jamais vu pareil beauté
Que depuis que je t’ai rencontré.
Liilaliaaa !!!
Je voudrais être
De tous mon être
Près de toi !!!
Elle est une archère
Qui m’est chère.
Elle a transpercé mon cœur
D’une flèche à 130 à l’heure.
Liilaliaaa !!!
Je voudrais être
De tous mon être
Près de toi !!!
Un capitaine
Me demanda si tu étais une sirène
En entendant tes chants
Je lui répondis que non
Que tu étais bien plus que ça
Que même les Dieux étaient jaloux de toi.
Liilaliaaa !!!
Je voudrais être
De tous mon être
Près de toi !!!
Liilaliaaa !!!
Je voudrais être
De tous mon être
Près de toi !!!
Liilalia.
Et sur ces mots, il s’arrêta, quelque peu fatigué. Elle le regarda avec insistence, et s mit à fondre en larme et à le serrer très fort contre elle.
« Quand es-ce que tu as écris ce poème ?
-Je l’ai écris quand tu m’as forcé à rester au lit pendant trois jours. »
Elle esquissa un sourire.
« Ecoute, d’après ce que m’a dis Mélagius, il y a une église près de Kaori. On pourra toujours s’y arrêter.
-C’est vrai ?! dit-elle enthousiaste.
-Puisque je te le dis, aller, en attendant. »
Il l’embrassa sur le front, et la recouvrit des couvertures qu’il avait apporté.
« On verra ça demain, aller, bonne nuit.
-Bonne nuit mon chéri. »
Ce sont sur ces mots qu’ils s’endormirent tous deux dans les bras l’un de l’autres, et s’endormirent : Liilalia rêvant d’un mariage heureux, Glaedr en fit presque un cauchemar. Comment allait-il géré la chose?