Glaedr-Kaosu

Souvenir, souvenir, ...

Samedi 30 juillet 2011 à 13:46

Chapitre Un. 



Une nuit sans lune, une nuit sans étoiles, tous n'étais que Ténèbre et désolation, j'achevais ma dernière victime. Elle gisait au sol à mes pieds, sans vie. Je m'assied au pied d'un arbre lorsque soudain, surgit de nul part, un Dragon Noir qui me facinnait. M'aprétant à sortir mon épée, ma main ne voulut pas m'obéir. Elle refusait de bouger. Je voulu fuir, il m'était impossible de m'échapper. Sa tête d'une noirceur égale aux Ténèbres s'approcha de moi. Je pensais que j'allais mourrir, mais il n'en fit rien, au contraire. Par télépathie, il me parla. Oui, il me parla, aussi étrange que cela puisse paraitre, il décida de me laisser en vie. Il me dit ces mots:
"Cher Glaedr (oui, j'ai oublier de préciser, mon nom est Glaedr), ton coeur est aussi noir que moi, mais, ce n'est qu'en surface, je vois que tu respectes tes adversaires si il y a respect envers toi."
Je revis le cadavre de l'inconnu que je venais de tuer et retourna mon regard dans celui du Dragon.
"Mon cher Glaedr, soit honoré de ma présence, car, je vais, dès à présent, vivre à tes côtés. Sache que d'autres personnes disposent d'une plus grande puissance que toi. Va en quête d'âmes et fait-en des alliers. Les êtres des Ténèbres ne sont pas tous aussi bon que moi. Utilise mes pouvoirs ténébreux pour vaincre les Ténèbres."
Sur ces mots, il se transforma en fumée de vapeur noir, et fonça vers moi. Je sentis une présence en moi. Je savais qu'il était entré en moi. Je lui demanda:
"Pourquoi?
-Parce que tu es celui que j'ai choisi. Tu es l'Elu du Dragon Noir.
-Dis moi au moins ton nom? Si je dois vivre avec toi, j'aimerais connaitre le nom de celui que j'héberge.
-Mon nom est Ryu. Et maintenant, réveille toi, tu as une mission à accomplir. Et n'oublies pas, même si tous ceci n'est qu'un rêve, sache que moi, je suis bel et bien réel. Réveille toi Glaedr."
Je me réveilla en sursaut, croyant que s'était un rêve, je me mis à marcher et senti toujours cette même présence.
"Ryu, tu es là?
-Oui je suis bel et bien là, comme promis, à présent, repose toi et prépare toi pour l'affrontement ultime, respecte ton adversaire si il mérite le respect, mais surtout, ne retiens pas tes coups^^."
Je décida de m'allonger au sol pour me reposer en réfléchissant à tous ce qui venais de m'arriver.
"Si je veux vraiment vaincre mes adversaires, autant trouver des alliés."

Mercredi 27 juillet 2011 à 20:14

Chapitre cinq.

 

 

 

A son réveil, Louhane fut agréable surprit par la douceur et la lueur des lieux. Ce n’était plus une froide et blanche forêt qui s’étalait en face d’elle, mais une chambre dans les tons mauves, avec quelques nuances de verts, rappelant certaines plantes que l’on pouvait encore trouvé dans certaines forêts où la végétation était souveraine et où les Hommes ne pouvaient s’y engouffrer. Elle était recouverte d’un drap en lin bordé et cousu avec attention. Les elfes et les fées ont toujours été d’excellents tisserands, et pratiquaient les arts comme personnes : musiques, chants, danses, … Rien ne leur paraissait trop ardu pour le corps sveltes, élancés, et souples à merveille.

Tandis que les maigres rayons du soleil pénétraient dans la chambre et la réchauffait petit à petit, la jeune femme vit son Vampire préféré allongé près d’elle, fixant un point imaginaire au plafond, perdu dans ses pensés. Il avait retiré sa veste pourpre. Et pourtant, les rayons du soleil le frappait de plein fouet, mais il ne bronchait pas. Louhane craignit pour sa santé, mais fut interrompu par un soupire d'ennui.

 

« Pas la peine de me protéger, je sais ce que je fais … » Prononça le vampire fatigué de sa journée.

« Mais … Je … Enfin … Le soleil … » Bafouilla-t-elle avec une certaine appréhension.

 
Le vampire se leva et lui annonça :

 

« Je ne crains pas le soleil ici. Dans ces lieux magiques, les vampires sont protégés par la magie elfique. Ce n’est donc pas aujourd’hui que tu me verras fondre au soleil. » Dit-il avec une pointe d’amusement.

« Arrête de dire cela ! » Dit-elle, vexée. « Tu sais très bien que je ne te veux aucun mal !! »

 

Le vampire se tourna vers elle, l’embrassa sur le front, puis se dirigea vers la porte et frappa trois coups.

 

« Je le sais. »

 

Ces mots résonnèrent dans la tête de la princesse : un tel élan de gentillesse de la part de l’être démoniaque n’était que très rare, si ce n’est exceptionnel. Elle ne savait quoi répondre. Elle tenta d’ouvrir la bouche, mais un garde ouvrit la porte. Les deux hommes acquiescèrent sans se dire un mot, puis trois autres gardes entrèrent. Vladimir invita son amie à se joindre à eux. Elle devina assez rapidement que ces gardes n’étaient pas là simplement pour les mener au roi, mais bien pour le protéger également. Ils voyagèrent ainsi à travers de long et luxueux couloirs creusé à même le bois. Louhane était totalement absorbé par ce spectacle déroutant : elle ne pouvait concevoir la simple idée que des êtres magiques avaient réussi à dompter à ce point la nature ! Vivre dans des habitations dans des arbres était déjà intrigant, mais avoir construit des habitations telles que ce lieu de la taille d’un immense château fortifié dans un arbre ! Elle se promit de demander des explications sur cette architecture sylvestre. Vladimir, quant à lui, connaissait déjà les lieux. Il avait même déjà eu l’occasion de pouvoir parler avec le roi de l’époque quand il était enfant. Mais cette fois-ci, il parait que le nouveau souverain est différent de ce qu’il avait connu jusqu’à présent. Personne n’avait souhaité lui en dire plus, à priori, le mieux restait qu’il le voit par lui-même. Le paysage, bien qu’il le trouve magnifique, ne l’intéressait guère : il se devait de faire intervenir l’armée sylvestre le plus rapidement possible. Il préparait un discours dans sa tête quand ils arrièrent au devant d’immenses portes bien gardées. Deux géants armés de massues et de hachoirs à viandes bloquaient l’entrée. Les elfes s’entretenaient avec eux un instant, puis se consultèrent dans leur propre langue. Le langage qu’ils employaient était bien différent de celui des humains ou bien même de celui des elfes. Le Vampire lui expliqua rapidement que le royaume magique était composé de très nombreuses créatures de toutes espèces et qu’elles possédaient chacune ses propres traditions, sa propre langue, … Tous vivaient plus ou moins dans de bonnes conditions d’ententes, malgré parfois quelques disputent entre clans. Les géants finirent par ouvrirent la porte : elle était tellement lourde qu’ils devaient être les seules êtres à ne pas avoir besoin d’utiliser la magie pour les ouvrir.

 

Après avoir pénétrer la salle du trône, les géants refermèrent la porte, laissant l’escorte et les deux invités en présence du « Seigneur sylvain ». La salle était inondée de lumière qui bénissait toutes les plantes s’y trouvant. Elles étaient libres. On y trouvait des plantes d’une beauté qui allaient de pair avec leur rareté. Louhane reconnaissait même quelques plantes qui avaient disparu dans les contrées humaines, et qu’elle imaginait ne plus jamais revoir. Une vaste étendue d’eau claire se trouvait en plein milieu de la gigantesque salle. Le plafond était à ciel ouvert, mais un violent coup de vent s’engouffra dans la pièce, rafraîchissant ou gelant sur place tout ce qui s’y trouvait. Une personne était assise sur un trône en bois précieux et massifs. D’un simple geste de la main, des feuillages denses ferma le dôme, ne laissant que les rayons du soleil pénétrer la salle à travers les fenêtres de la salle. La jeune humaine était émerveillée de rencontrer enfin la personnalité la plus importante, et la plus puissante pour certains, du monde des rêves. Tous s'inclinèrent, même Vladimir qui pourtant avait la fâcheuse habitude de ne jamais respecter les coutumes et les traditions humaines et se fichait éperdument des protocoles humains. Ses cheveux étaient ébouriffés, de couleur vert, et retombaient sur deux yeux noisettes. Elle avait un nez fin, tout comme ses lèvres. Elle avait le teint mat, et portaient une longue robe emplie de fleurs. Elle ne portait aucun bijou, si ce n'est une bague où était incrustée une émeraude reflétant de mille et une façon tout ce qui se trouvait dans la pièce. Elle avait beau avoir cet air négligé, l'impératrice était capable de faire chavirer le coeur de n'importe quel homme. L'absence de couronne, même simple, étonna Louhane qui préféra se taire, laissant planer un silence de sérénité, à peine perturbé par le chant de quelques oiseaux, et le son d'une douce brise sifflant à travers les feuillages. La reine se leva et demanda à ses invités, d'une voix douce et posée, de se relever et ordonna à ses gardes de partir, sachant très exactement ce qu'elle devait faire. Tous s'exécutèrent, les soldats plus réticent, se méfiant des nouveaux venus, et plus particulièrement de l'humaine. Quand ils furent tous parti, la reine divine s'approcha de Vladimir, puis détailla l'humaine qui l'accompagnait.

 

« Hey bien dit moi, tu as beaucoup changer depuis tout ce temps mon cher ! Et moi qui croyait ne jamais plus te revoir aux côtés d'humains.

-Disons que j'y étais contraint ... Puis tout à changer ... C'est une longue histoire ... » Dit Vladimir en détournant le regard.

« Je me souviens encore de toi tout petit, tu ne t'approchais jamais de personne et ... » Elle venait de s'apercevoir de la gène de Vladimir à ce sujet. Après un court silence, la reine reprit :

 

« Alors Vladimir, que me vaut l'honneur de cette visite ? Et qui est ton amie ?

-Ma reine, je vous présente Louhane, Princesse du royaume des humains. Elle a grandement besoin de vous. »

 

La reine fronça les sourcils. Un humain qui demandait de l'aide aux peuples magiques ... Ça sentait le piège.

 

« Je peux vous assurer majesté que jamais nous ne ... !! » Louhane rompit le silence devenu trop pesant pour elle, mais elle venait de remarquer qu'elle venait de lire dans les pensées de la reine : un péché qui lui serait sans doute fatale ! Pourtant, la reine n'en fit rien. Elle s'était immobilisée, mais plus de surprise que de crainte.

 

« Alors, on dirait bien que les humains ont obtenu ce qu'ils voulaient : la Magie.

-Majesté, n'ayez crainte, Louhane est la seule de son espèce, avec peut-être quelques exceptions, à détenir des pouvoirs. Sa majesté, la reine des humains, était une magicienne.

-Était ?

-Malheureusement oui, j'en ai bien peur. Mais bien qu'elle soit décédée de mort naturelle, un mal plus dangereux encore va s'abattre sur toute la contrée des humains, ainsi que sur nous si nous n'intervenons pas très rapidement.

-Poursuivez.

-Hey bien, tout ceci à commencé ... » La reine l'interrompit. Elle était désireuse d'entendre le récit de la bouche de l'humaine au sang-mêlée.

 

« Voilà ... Il y a quelques temps, un mal venu de nul part nous assaillit. Il s'agit d'êtres du Chaos. On ignore tout d'eux, mais à priori, et pour rester en vie, des humains ont conclu un pacte avec ces êtres diaboliques, et ont conquis tout le royaume des humains, menaçant ainsi de mort certaine toute la population. Ils nous ont poursuivi jusqu'à l'extérieur de vos terres, dans les montagnes enneigées.

-J'ai, en effet, entendu parler de ces êtres humains maléfiques. A priori, ils ont tenté de s'en prendre à la forêt de Kiel, mais nos guerriers en sont venu à bout.

-Je vous en supplie !! » Dit-elle à genoux, baissant la tête. « Je vous implore de nous venir en aide !! Sans vous, mon peuple n'a aucune chance !! » Elle étouffa un sanglot, mais poursuivi, les larmes aux yeux. « Ne les laissez pas faire ce qu'ils ont fait à mon père !! »

 

La Princesse fondit en larme. Vladimir tenta de la consoler du mieux qu'il put, malgré le fait qu'il n'avait pas l'habitude. La reine les regarda longuement, et alors qu'elle s'apprêtait à donner sa décision, Vladimir s'inclina :

 

« Ma reine, j'engage ma réputation et mon honneur pour vous soutenir. Je sais que les humains n'ont jamais été tendre avec vous, et que leur ignorance et leur impardonnable racisme envers nous, peuple magique, a du bien vous décevoir, mais même si ils sont les pires êtres qui puissent exister, le peuple du Chaos est bien pire, et ils n'hésiteront pas à nous achever. Et que serait le monde sans les humains ? Je sais que rien ne justifierait qu'on les aide, mais même si vous refusez, je les aiderais au péril de ma propre existence.

-Vladimir, cela suffit ! Tout ce que tu dis est émouvant, mais ce n'est pas la peine : nous, peuple de la magie, vous aiderons. Je te connais depuis bien longtemps, et je sais que si tu t'attaches à une personne, c'est qu'elle t'es chère, et qu'elle en vaut la peine. Je vous aiderais.

 

Louhane était en joie, son peuple serait enfin sauvé !!

Mardi 5 juillet 2011 à 19:24

Evelynn, la faiseuse de veuves.

 

 

 

Bien le bonsoir Invocateurs,

 

Je suis l'un des votre, un Invocateur Senior. Mon âge importe peu, mon nom importe peu, ... Tout ce que vous devez connaître de moi, c'est une ancienneté bien suffisante pour parler d'une certaine expérience. Je viens vers vous pour vous commenter ma première rencontre avec la « Faiseuse de Veuves. » Oui, je me souviens, je vais partager mon esprit à vous pour vous montrer ce qui fut, jusqu'à tantôt, la « Terreur des Champs de Justice. »

 

Ce fut un soir de pleine lune. Une bataille devait avoir lieu. Une légère brise soufflait dans les longs couloirs tortueux de la League of Legends. Cette fois-ci, le sang devait couler, ... Une nouvelle fois ... Mais je ne me doutais pas une seule seconde de la terreur que je m'apprêtais à recevoir de la part d'une des championnes les plus puissantes de ce que la plupart des autres Invocateurs appellent un jeu.

 

Ma mission était d'aider à régler un conflit entre Noxus et Demacia ... Encore ... Mon camp était celui des ténèbres de Noxus. Pourtant, cette équipe n'était pas entièrement noxienne. Parmi eux se trouvait ce que je pris au début pour un démon tout droit sorti des Îles Obscures ou bien du Néant. Ma première vision n'était pas totalement erronée : il s'agissait bel et bien d'Evelynn. J'avais déjà entendu des rumeurs à son sujet, mais rien de vraiment précis. On me disait très souvent qu'elle était très mauvaise, qu'elle venait des Îles Obscures, qu'il s'agissait d'une des victimes de Vladimir pour sa soif de vitalité, qu'à l'utilisation d'un simple oracle, elle n'était plus bonne à rien. Pourtant, c'est en la voyant pour la première fois que je fus le plus intrigué. A la fois émerveillé par cette splendeur macabre, et en même temps horrifié par cette humaine à la peau si douce mais à la couleur qui montrait qu'elle n'appartenait pas à notre monde. Gardant mon sang froid, je la détaillais de haut en bas à travers un miroir que la League nous fournissait avant tout combat, ces derniers servant à distinguer et mieux percevoir les capacités du champion, tant dans ses capacités physiques que mentales. Or, rien ne transparaissait chez elle, ou plutôt, c'est elle qui ne laissait rien transparaître. Sa longue chevelure mauve resplendissait, quelques unes de ses mèches retombaient sur deux yeux hypnotiques à l'aspect féline. Un léger sourire empli de malice me fit découvrir ses dents d'un blanc immaculé. Elle ne portait sur elle qu'un collier d'épine, un soutien-gorge qui relavait son arrogante poitrine, une paire de gantelet montant jusqu'à demi-bras d'où transpirait son incroyable puissance et d'où pointait des ongles manucurés et propres. A moins que cela fut des griffes, je l'ignorais. Tout cet attirail était parsemé de pic et était de couleur noir. Je ne pu observer le reste de cette panoplie démoniaque : le combat devait commencé.

 

D'après les moqueries de mes ennemis, que je rencontra plus tard sur le champ de bataille, Noxus avait réalisé un énorme coup de poker en jouant un champion aussi peu aimé. Pourtant, en y repensant, la fascination que j'éprouvais pour cette jeune championne était peut-être de la crainte. Je ne le su réellement que lorsque je rejoignis la salle de fusion des Esprits, là où les Invocateurs se devaient d'être si ils voulaient participer à un combat. Je me retrouvais donc avec des personnes que je n'avais jusque là jamais rencontrer de ma vie, mais qui, à priori, se connaissait déjà for bien. Tous encapuchonné comme moi (l'habit traditionnel de la League voulut qu'il s'agisse d'une longue robe de mage et où les Invocateurs se devait d'être anonyme pour éviter les représailles de Noxus ou de Demacia, et aussi parce que le plus important n'est pas l'Invocateur, mais le champion), je les entendais déjà murmurer entre eux le simple fait que c'était moi qui devait contrôler Evelynn. Deux d'entres eux rirent de bon coeur, les deux autres rallaient dans leur coin en demandant à l'arbitre si l'on pouvait me faire changer de champion. Il décréta que non et que l'on devait continuer ainsi. Rassemblés en cercle, chacun pris l'orbe de contrôle et commença le rituel. Tous concentré, plus personne ne faisait attention à ce qui se passait aux alentours. Bien que je maîtrisais cet art ancien du contrôle mental, je récitais une petite prière comme à mon habitude : en effet, il arrivait que l'énergie accumulée dans les orbes provenant de la symbiose entre le champion et l'Invocateur soit si puissant que l'on y perdait parfois la vie. C'est ainsi que, pas plus tard qu'hier, la rage de Brand et de son invocateur aurait permis à l'élémental de se libérer et de prendre possession du corps de « sa créature » comme il aimait appeler ses victimes. Il avait fallu l'aide des quatre autres Invocateurs et de l'arbitre pour l'emprisonner à nouveau.

 

Peu après ma prière, j'entrai dans l'esprit de la championne. Ou plus, je n'arrivai pas à y pénétrer. Son esprit et le mien n'entra pas en symbiose totale. C'était très étrange ... Au lieu de regarder à travers ses yeux, j'étais un peu comme un fantôme qui la hantait ... Je pouvais voyager tout autour d'elle, mais elle se refusa à me laisser entrer ... Ce qui l'amusa beaucoup. A chacune de mes tentatives, je me heurtais à un mur de glace. La seule fois où j'avais éprouver un tel sentiment était la fois où je devais contrôler le tristement célèbre Mordekaiser : son esprit était aussi protéger et aussi froid que son armure de métal. Mais là, ce froid était glacial ... D'un sourire empli de malice, elle m'emmena à la découverte de la Faille de l'Invocateur. Je pris le chemin du sud avec un des râleurs qui contrôlait Ashe. Vladimir, le second râleur, était au centre, Nasus au Nord, et Trundle dans la forêt à combattre des monstres. C'était si étrange ... Je ne pouvais me glisser dans sa peau, mais je pouvais tout de même lui intimer quelques demandes. Mais dès que j'élevais un tant soit peu la voix ou que je lui donnais un ordre, elle n'hésitait pas à faire le contraire ou bien à m'avertir d'une voix calme et glaciale. Elle ne laissa transparaître aucun sentiments. J'étais effrayé ... Comment allait-elle réagir ? Je l'ignorais ... Pourtant, l'affrontement qui allait avoir lieu allait avoir un dénouement plutôt ... Heureux dirons-nous.

 

Les sbires apparurent peu de temps après être arrivé à notre avant poste. Ils rencontrèrent les sbires de l'équipe adversaire et s'affrontèrent dans un fracas incessant : les épées s'entrechoquèrent, les mages s'envoyaient des boules de feu qui embrasait le champ de bataille pendant que les canons tonnaient et fracassaient le sol, ne laissant qu'un gigantesque cratère au sol et quelques cadavres éparpillés ... Une bataille comme les autres, et comme il y en aurait bien d'autre ... Les champions supervisaient la bataille, jusqu'à l'arrivée des renforts : c'est à ce moment-ci qu'Evelynn, gagnant en pouvoir à chaque fois que la fort frappait, décida d'attaquer. N'ayant que d'autre choix que de la suivre, je restai attentif à tout ce qui m'environnait : les buissons en flammes ne laissaient pas la possibilité à un champion de s'y caché, les falaises rocailleuses étaient vides et le champion se trouvant en face de moi était seul. Evelynn décida qu'il était temps pour lui de mourir. Alors que Ashe, l'archère de givre, tentait tant bien que mal de se sortir de l'assaut des sbires-canons, Evelynn utilisa la « Marche des Ombres », son sort d'invisibilité. Elle se rapprocha lentement près de sa proie, sans que cette dernière ne la repère. Convaincu de son incroyable pouvoir, je lui intima l'ordre d'attaquer. Elle ne se fit pas prier et d'un coup de griffe magistral, elle lui trancha la gorge ! Du sang giclait de la plaie béante. Evelynn en avait sur sa main droite, mais ne consenti pas à achever son adversaire tout de suite. Elle prit son temps pour le regarder agoniser, et l'empoigna de sa main droite, en plein coeur. La magie palpitait dans toutes les cellules de son corps, puis une vague d'énergie en provenance du corps sans vie se précipita dans les veines d'Evelynn qui s'en réjouissait. C'était ainsi que ses pouvoirs vampiriques se manifestaient donc ! Devant ce spectacle macabre, j'eus l'envie irrépressible de vider le contenu de mon estomac dans le bosquet non loin de là. Mais Evelynn m'en empêcha, me retenant jusqu'au bout. Cette sensation ... C'était un peu comme vivre en étant sans cesse tenu en laisse. Le sadisme dont elle faisait preuve n'avait d'égal que celui du docteur Mundo. Elle se délectait de cette sensation qui était pourtant commune d'après les quelques brides de souvenirs que je réussi à lui soutirer malgré son armure de glace qui englobait son esprit.

 

La guerre entre Noxus et Demacia se termina rapidement en notre faveur : en effet, à priori, Evelynn et moi avions réussi à assassiné une bonne dizaine de fois tous les champions adverses qui, grâce à la magie de la Faille de l'Invocateur, n'avait d'autres choix que de revenir à la vie après un court moment de pénalité et de repartir pour la bataille. Reparti de mon socle, je salua une dernière fois la Faiseuse de Veuves, car je savais qu'il s'agirait de son dernier combat ... Atteinte de maladie, elle prendra sa retraite dès le lendemain ... Je la connaissais assez peu je dois bien l'avouer, pourtant, je ne peux m'empêcher encore maintenant de verser une petite larme. Atteinte d'une maladie incurable, elle décida de s'isoler, loin, dans un lieu connu d'elle-seule ... Alors que j'étais présent lors de son départ, je la saluais de loin. Elle resta cependant stoïque à toutes les gentillesses, les compliments ou les paroles réconfortantes, car Elle le savait très bien : son Destin est de mourir ! Quoi qu'il arrive, tout le monde meurt ! La seule chose qui l'empêchais de poursuivre ses massacres était la haute autorité de la League qui lui avait ordonner de cesser toutes activités. Ainsi, lors d'un de ses moments d'égarement, j'eus à peine le temps de lire dans son esprit. Et malgré un visage impassible, des nerfs d'aciers, et une froideur digne de la plus grande période glacière au monde, j'en tirai deux éléments très important : Evelynn n'aimait pas la compagnie des humains, ou plutôt, se délectait de leurs faiblesses et de leur capacité à mourir si facilement. Les voir agoniser, se débattre futilement, baigner dans leur sang ... Tout cela la satisfaisait mais pourtant, une part d'ombre se dessinait dans son esprit : cette part d'ombre, c'était la peur. Oui, la peur. Peur de l'Homme, peur de ses actes, peur ... Je n'osais le croire et je n'ose encore le croire en ce moment même ... Je me souviens de ce coup de poignard qui me perça au coeur. Une telle tragédie ne devait rester impunie ... Et pourtant ... Dans sa cruelle bonté, l'Homme préféra se maintenir et protéger ses semblables, quitte à ce que la Mort doive frapper à nouveau ailleurs que sur lui-même. Depuis ce jour, je partage cet intime sentiment avec la Faiseuse de Veuves, et ceci explique certainement le fait de ces massacres, en plus d'une soif inextinguible de pouvoir. Elle le sait d'ailleurs, car après avoir pénétrer son esprit, alors que je portais mon habit traditionnel à capuchon, elle se tourna dans ma direction, soutenant mon regard, souri faiblement, puis s'en alla, traversant les ombres de la grande allée tortueuse de la League.

 

La faiseuse de Veuve n'en restera pas là, et ce n'est que quelques jours plus tard qu'on retrouva le corps de plusieurs Invocateurs, égorgés, et cruellement mutilés. Ces nombreuses cicatrices avaient eu lieu anté-mortem et les humains avaient soufferts. C'est ainsi que se manifeste dès à présent la Mort : poignante, glaciale, débridée, effrayante, et tortueuse ! Voici la vengeance de la championne envers ses proies, ces être humains fait de chairs et de sang, et ... Surtout de sang ...

Lundi 23 mai 2011 à 16:24

Chapitre quatre.
 
 
 
            Après avoir pu passer une nuit paisible emmitouflée dans des couvertures bien chaudes, le couple prit un bon bain bien chaud dans les bains de l’auberge, puis ils se changèrent dans leur chambre, chacun derrière son voile qui ne laissait transparaitre qu’une faible silhouette. Le vampire ne fit guère attention au corps de la jeune femme, mais bien qu’il ne la trouvait pas repoussante, il ne devait pas oublier sa mission : protéger la princesse et vaincre les forces démoniaques du Chaos qui s’en prendrait très certainement aux kiliens. Louhane, quant à elle, se risqua un regard dans la direction du vampire, mais lorsqu’elle eut l’impression qu’il la voyait, elle se retourna et termina d’enfiler sa longue robe vert émeraude, que Vayne lui avait apporté pour qu’elle soit plus à l’aise et qu’elle s’attire un peu plus les regards bienveillants. La robe descendait jusqu’à ses chevilles : elle allait d’une couleur émeraude à une couleur forestière plus foncée. Ces couleurs variaient en fonction de la luminosité, ce qui la faisait ressembler à un « magnifique arc-en-ciel vert » d’après Vladimir. Louhane portait également de ravissantes petites sandales à talon d’un bleu léger. Elle portait également son collier incrusté d’un saphir et un bracelet d’argent que Vladimir lui avait offert lors d’un de ces voyages à Kiel avait-il révélé. Vladimir quant à lui porta également des vêtements de couleurs pourpres toujours grâce à Vayne qui avait gardé des vêtements qu’il avait oubliés lors de son précédent passage. Ceci fait, ils quittèrent l’auberge après un bref petit déjeuné et se dirigèrent vers le palais royal de Kiel.
 
            Le palais se trouvait à une demi-journée de marche encore, et la neige n’arrangeait rien. Toute la forêt qu’ils traversèrent n’était qu’une vaste étendue de verdure emmitouflée d’un blanc immaculé. Parfois, les deux compagnons croisèrent une biche distraite, ou bien un sanglier devenu fou à force de ne voir autour de lui que ce blanc illuminé par la faible chaleur pourtant si apaisante du soleil.
 
            Finalement, ils parvinrent, au bout de cinq heures, à percevoir l’extrémité du palais, mais ce ne fut qu’une heure plus tard que les deux amis se postèrent devant l’entrée. Mais Louhane était bien loin d’imaginer que ce qu’elle prenait pour un gigantesque arbre n’était autre que le palais royal, protéger, à priori, par sa simple couverture. Pourtant, quelque chose ne se présentait pas comme tout à fait d’amical dans les parages. La Princesse avait la tête qui tournait et ressentait des nausées. Ce n’était guère mieux pour le Vampire, qui, malgré son capuchon, sentait les maigres rayons du soleil, lui brûler la peau par moment. Il se mit une claque pour se réveiller d’un sommeil qui n’était pas voulu et vit s’écrouler Louhane dans la neige. Vladimir s’accroupi, et tonna quelques mots dans un dialecte que lui seul connaissait. Alors firent leur apparition cinq elfes armés de lances, deux vampires aux crocs acérés, et une fée armée de deux dagues.
 
« Je suis Vladimir Ferk ! Je suis le fils d’Arkeï et de la princesse Annie Ferk ! Nous souhaitons parler au roi de Kiel ! » Annonça le vampire en dévoilant ses canines, prêt à défendre la Princesse en cas d’une attaque.
« Et qu’es-ce qu’il nous le prouve ? » Demanda l’un des vampires.
« Après tout, tu traines bien avec une humaine. » Soupira le second.
 
            Les deux vampires, méfiants, voulurent s’approcher, mais ils furent surpris quand Vladimir leur envoya une giclé de sang coagulé au visage : le sang coagulé était une très bonne technique pour faire des dégâts aux matériaux organiques mais elle requière un léger sacrifice corporel. En effet, Vladimir dut s’ouvrir partiellement ces veines pour agir. Les soldats restèrent sur leur garde, près à riposter, mais le saigneur pourpre n’agissait pas. Alors tous furent contraints d’attendre un mouvement menaçant de l’autre, mais personne n’osa faire le moindre geste. Puis finalement, c’est Vladimir qui agit en s’agenouillant près de Louhane, encore à terre, et en la prenant dans ses bras. Il demanda à ce que le sortilège soit rompu. Les autres, encore méfiants, lui annoncèrent qu’il faudra qu’il attende encore une bonne heure avant qu’elle ne se réveille. Le vampire exprima de nouveau sa demande d’entrer pour voir le roi, on lui répondit qu’il pouvait entrer, mais n’irait pas voir le roi pour le moment car il était très occupé. Vladimir le savait, quant on lui disait cela, c’était qu’on ne voulait pas qu’il entre : pourtant, il fallait qu’il le voit. Il précisa que c’était urgent et que la sécurité du royaume était en jeu. Ce n’est qu’à ces paroles censées que les soldats se regardèrent et conclurent qu’il pouvait aller le voir « sous bonne escorte » disaient-ils.
 
            Mais avant cela, la Princesse devait se réveiller. Alors ils l’emmenèrent dans les quartiers réservés aux invités le temps qu’elle se réveille. Deux gardes étaient postés à leur porte pour qu’ils ne sortent pas avant son réveille. Allongé sur un lit à double-place, le vampire observa son amie dormir profondément en imaginant ce qu’il pourrait dire et en priant les Dieux pour qu’il puisse recevoir toute l’aide disponible du royaume car, après tout, c’était toute la Vie du monde qui était en jeu.

Lundi 23 mai 2011 à 11:00

Chapitre trois.
 
 
 
            Ayant finalement réussi à pénétrer dans le village sain et sauf, Vladimir et Louhane firent une halte dans une auberge non loin de là. Les gens de passage ne firent guère attention à eux, mais les habitants les dévisagèrent avec mépris : en particulier Louhane qu’ils avaient reconnu comme étant une humaine. Assis à une table dans un recoin d’ombre, Vladimir ôta son capuchon et ce attira le regard d’une serveuse. Il l’appela et demanda des rafraichissements et de quoi manger. La jeune fée lui lit la carte jusqu’à ce que les mots « viande rouge » fassent leurs apparitions. Il commanda immédiatement ce qu’il appelait son met favori et demanda à la Princesse ce qu’elle souhaitait en lui affirmant qu’il paierait. Elle commanda une maigre cuisse de poulet et une petite salade : elle n’était pas en étant, bien qu’affamée, elle n’avait plus la force de manger quoi que ce soit. Cela faisait un jour et demi maintenant qu’elle s’était évanouie en utilisant toute son énergie vitale, et elle n’avait pas encore réussi à récupérer totalement, même après une bonne journée de marche. Le vampire lui promit qu’ils se rendraient chez un prêtre médecin pour vérifier si tout allait bien.
           
            Ils parlèrent pendant une dizaine de minutes, puis, lorsque les commandes arrivèrent, Vladimir attaqua de suite la viande comme si sa vie en dépendait. Louhane mangea lentement et encore de façon maniérée malgré le fait qu’elle ne soit plus au palais. Pendant ce temps, plusieurs regards se posèrent sur eux, et bien que Vladimir ne s’en soucia pas plus que cela, la jeune femme savait qu’ils lui étaient destinées : il s’agissait de regards emplies de haine. Elle rapprocha sa chaine près du vampire en qui elle avait le plus confiance.
 
« Un conseil, mange. » Dit le vampire sans relever le nez de son assiette. « Sinon, ils t’en voudront encore plus parce que tu ne fais pas honneur à leurs plats. »
 
            Louhane acquiesça d’un signe de tête et commença sa cuisse. Une très bonne odeur se dégageait du plat, se qui couvrait un peu celle de trois hommes qui buvaient et fumaient à la table d’en face. Cette odeur l’insupportait, mais elle ne pouvait se permettre de faire un caprice de princesse pourri-gâtée. Si elle voulait les bonnes faveurs de Kiel, il fallait qu’elle se tienne bien.
 
            Après avoir bien mangés, les deux compagnons s’en allèrent après avoir payé la serveuse qui les avait servis. Mais en passant près de la table des trois fumeurs, l’un d’eux cracha au visage de Louhane qui prit un mouvement de recul, trébucha, et tomba au sol. Tous rirent de bon cœur, jusqu’au moment où Vladimir empoigna le fraudeur d’une seule main et l’allongea sur la table, l’empêchant par la même de s’exprimer, voir même de respirer.
 
« Dit moi que tu n’as pas osé faire ceci. Dit moi qu’elle est tombée seule, sans aucune aide extérieure. » Tonna Vladimir, tout en gardant son calme du mieux qu’il pouvait.
 
            Le bandit ne pouvait ni bouger, ni même faire quoi que ce soit, car le peu qu’il bougeait, le vampire resserrait de plus en plus son étreinte. Les deux autres se précipitèrent pour sauver leur compagnon, mais Vladimir donna un coup violent à l’un des pieds branlant de la table, ce qui la fit se mettre à la verticale, plongeant par la même le bandit à demi étouffé hors de la table. Les deux autres, stupéfait, dégainèrent leur épée et se précipitèrent sur le Vampire en le traitant de « traitre ». Le Saigneur pourpre se transforma rapidement en flaque de sang pour esquiver les coups. Il n’eut cependant pas le temps d’absorber leur souffle vital, car la jeune et frêle serveuse avait invoquée ce qui semblait être un gardien. Ce dernier, haut d’au moins un mètre trente, était armé d’une gigantesque massue hérissée de pic. Il était coiffé d’un casque qui avait déjà servie dans bien des batailles, remplie de bosse et de creux. Il était également protégé par une épaisse armure de fer, ainsi que des jambières que seul lui pouvait réussir à déplacer. Malgré sa taille et son poids imposants, le géant se mouvait très facilement et les menaça d’un bon coup de masse s’ils ne vidaient pas rapidement les lieux. Les bandits bredouillèrent quelques excuses, et fuyaient loin du colosse, à l’extérieur de l’auberge. Vladimir, ayant reprit sa forme humaine, aida Louhane à se relever, et demanda son pardon à la serveuse et au gardien qui les acceptèrent.
 
« Hey ben, tu n’as pas changé, toujours aussi bourrin … » Soupira la petite fée qui semblait le connaître.
« Bah, que veux-tu, je n’appréciais pas tellement ce qu’ils ont osé faire.
-Humm, et toi, ça va ? Rien de cassé ? » Demanda la serveuse, confiante.
 
            Louhane bredouilla un vague « Non, merci. » puis se retourna vers Vladimir qui lui expliqua que Vayne était une amie de longue date, et qu’elle était également la propriétaire de l’auberge.
 
« D’ailleurs, où sont passés tes serveurs ?
-En maladie, ils ont presque tous bu un verre de poison lors de l’une de leur fameuse nuit poker. Résultat : je n’ai plus que le cuisinier et un serveur qui l’aide aux fourneaux. Sympa hein ?
-Et tu sais de qui il s’agit ?
-Tu te souviens quand tu es passée le mois dernier ? »
 
            Louhane fut très étonnée qu’il soit entré à Kiel le mois dernier, il était censé se reposer d’une longue bataille qui l’avait opposé lui et les soldats du roi aux guerriers du Chaos.
 
« Hey bien … » Continua Vayne « J’avais embauchée un mec qui t’avait massacré ton entrecôte, tu te souviens ?
-Ah oui, celui-là, j’avais du lui mettre un pain en récompense je crois ce jour là. » Dit Vladimir tout en remontant la table brisée.
« Hey bien c’est lui qui les as empoisonné, vu que je l’ai viré il y a deux jours car il avait déclenchée une bagarre générale. Du coup, il est en prison, mais il refuse de me dire comment faire pour qu’ils guérissent plus vite. Tout ce qu’on dit les médecins, c’est qu’ils étaient hors de danger, mais hors d’états de travailler pendant une bonne semaine, alors là, j’attends et je patiente. Mais je pense que demain, je ferme et j’attendrais qu’ils reviennent, c’est ingérable sinon.
-Bah je t’aurais bien proposé notre aide, mais on doit aller voir le Roi. On a besoin de lui et de tous ses soldats pour pouvoir aider ces humains dont en voici la représentante officielle. »
 
            La propriétaire détailla de bas en haut la jeune femme, demanda son statut dans leur société. Lorsqu’elle apprit qu’il s’agissait d’une Princesse dont le père avait été tué par les démons du Chaos, la petite fée frissonna jusqu’à la pointe de ses ailes translucides.
 
« Je n’aime vraiment pas la tournure que cela prend. Penses-tu réellement qu’avec le mépris qu’ont ces humains envers nous, le roi t’aidera ?
-Si ce n’est pas le cas, il devra affronter une guerre sans alliés humains cette fois-ci, car les guerriers du Chaos approche à grand pas, et raseront toutes nos cités d’ici peu si nous ne les abattons pas rapidement. »
 
            La petite femme n’avait pas l’air très convaincu, mais en conclu que c’était encore la meilleure des solutions. Elle dit aux deux voyageurs que le roi était encore à son palais, et qu’avec de la chance, il recevra le vampire.
 
« Et pourquoi pas moi ?! » S’indigna Louhane qui regretta d’avoir haussé le ton en baissant la tête.
« Parce que vous êtes une humaine, peu de monde ici parle aux humains car ils sont méprisés et haïes par la communauté elfique et féérique. Même les vampires ne les supportent pas non plus, mais se tiennent davantage à l’écart.
-D’ailleurs, penses-tu qu’ils nous aideront ?
-Le peuple vampirique peut toujours te rendre ce service, mais même si tes parents les as beaucoup dépannés à l’époque, cela ne sera pas gratuit. »
 
            Ils continuèrent de discuter pendant une bonne vingtaine de minutes, puis finirent par se rendre à l’étage, où des lits confortables les attendaient. Bien que la tradition voulait que cela ne se produisent pas, Louhane et Vladimir dormirent dans la même chambre, dans deux lits séparés par un voile de tissu mauve. Puis ils sombrèrent peu à peu dans un sommeil profond, sauf Louhane qui était encore inquiète. Elle se tourna vers le lit du vampire, tira le voile, le vit dormir paisiblement. Elle sourie, lui caressa la joue, et fini par se blottir dans les bras de Morphée.

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