Glaedr-Kaosu

Souvenir, souvenir, ...

Samedi 30 juillet 2011 à 14:12

Chapitre onze 
 
 
 
 
 
 
            A la sortie de la grotte, nos deux héros, exténués, s’éloignèrent le plus possible de la forteresse et établissaient le camp. Liilalia alla chercher du bois pendant que Glaedr chassa le sanglier. A son retour, Liilalia s’était allongée sur sa cape verte émeraude. Elle le regardait de ses yeux brillants, un regard infiniment amoureux, mais avec un sourire de malice : Glaedr se doutait bien qu’il allait récolter les châtaignes.  

« Alors mon chéri, il parait que mes gâteau au chocolat sont trop cuit.
-Et bien… Heu… Comment dire…
-Tu n’as aucun goût, je les ai fait goûter au doyen et à tout le village, tout le monde les a adorés.
-Heu, peut-être, je ne sais pas trop…
-Et bien moi je sais, et ça m’a attristé parce que tu ne l’as pas dis, tu aurais quand même pu au moins me dire que tu ne les aimais pas, j’aurais pu changer la recette pour toi.
-Désolé, mais, je ne sais pas pourquoi, je les trouvais trop cuit, c’est peut-être moi qui ai un problème.
-Mouais. »
 

            Ses traits d’elfe s’était durcit, et quand une Crâ se met en colère, ça se voit en premier lieu par le durcissement de ses traits, puis par les flèches magiques ou les poings dans la figure qu’on se prend.
 

« Comment dois-je faire pour me faire pardonner ?
-Tu vas goûter les nouveaux gâteaux que j’ai fabriqué, et tu me dis ce que tu en penses, sinon…
-Sinon ? demanda Glaedr avec une petite appréhension.
-Sinon je dis à tout le monde que tu as des affinités avec des armures. »
 

            Glaedr rougissait. Comment avait-elle pu savoir ?
 

« Bon, tu le prépares ce sanglier ? J’ai faim moi.
-Tout de suite ma chérie, dit Glaedr en lui souriant. »
 

            Ils mangèrent tranquillement le sanglier et donnèrent le reste à une meute de loup qui approchait et qui offrit les restes à sa petite famille. Glaedr fit le guet pendant que Liilalia s’endormi dans ses bras.
 

« On dirait bien que tu t’es fait coincer, ahahah.
-Si j’apprends que c’est toi qui lui a appris, je promets que…
-Que quoi ?
-Oh et laisse tomber, tu risques de la réveillé. »
 

            Ryu la regarda avec les yeux de Glaedr.
 

« Elle est très belle.
-Oui, magnifique même, dit Glaedr en rougissant.
-Comment l’as-tu rencontré ?
-S’était un jour de printemps, elle travaillait comme garde du corps pour un riche marchand. Mais quand nos regards se croisèrent, je savais que se serais la femme de ma vie.
-Et elle t’a suivie ?
-Non, elle croyait que j’allais l’attaqué et m’a envoyé dans le champ à l’autre bout du village.
-Ahahah, et alors, que s’est-il passé ?
-J’ai décidé de la suivre et de m’installé en face de ce riche marchand. Mais un jour, des brigands l’ont capturés et séquestrés dans une cachette secrètes, près à la vendre comme esclave. Je les ai suivis, tués, et je l’ai ramenée avec moi. Après l’avoir remis de ces émotions et soigné des blessures que ces brigands l’avaient fait, je l’ai invité à diner et on s’est vu de plus en plus souvent jusqu’à partagé nos aventures ensemble dès que le marchand eut décidé de la virée car elle passait plus de temps avec moi qu’avec lui. Elle ne m’en voulut aucunement et m’accompagna tout du long de nos aventures chevaleresques, jusqu’à maintenant.
-Très jolie histoire. Bien, repose toi, il ne devrait pas y avoir d’ennemis, aller, ne t’en fait pas, je veille.
-D’accord, bonne nuit.
-Bonne nuit. »
 

            Ryu prit la place de Glaedr et veilla à sa place. Le lendemain matin, nos deux héros replièrent leurs affaires et se dirigèrent vers le village auquel il ne ferait qu’une simple halte, le temps d’annoncer leur départ jusqu’au prochain village, et de manger les gâteaux de Liilalia, ce que redoutait le plus Glaedr. A leur arrivé, ils furent acclamé par le public en liesse. Glaedr se dirigea vers le doyen du village, et Liilalia vers les cuisines du doyen, d’où les gâteaux devaient être déjà prêts et tout chaud sorti du four. Glaedr annonça au doyen qu’ils s’en allaient, ils leur annoncèrent où serait le prochain village et leur souhaita bonne chance.
 

            C’est à ce moment que nos deux héros s’en allèrent, en détournant une dernière fois le regard, vers cette ville du nom de Kaori, peut-être qu’un jour, ils retourneront dans ce village. Liilalia attendit qu’il soit midi pour proposer ses gâteaux à Glaedr. Il en prit un, avec quelques appréhensions, et le mangea. C’est dans un sourire radieux qui lui annonça que ses gâteaux étaient délicieux et en redemanda de suite.
 

« Mais qu’y as-tu mis pour qu’il sois aussi bon ?
-C’est mon petit secret, lui dit-elle dans un sourire plein de malice.
-S’il-te-plait, le supplia.
-Bon d’accord, de la poudre magique de perlimpinpin. »
 

            S’était donc ça qu’il manquait. Il l’embrassa sur la joue en lui disant qu’il l’aimait très fort.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:11

Chapitre dix. 
 
 
 
 
 
 
            Le lendemain matin, à son réveil, Glaedr ne retrouva pas Liilalia à ses côtés, ce qui l’inquiéta un peu. Se demandant où était-elle passé, il la chercha dans tout le village. Il se mit sur la place centrale et hurla son nom de toutes ses forces. Elle arriva en courant en demandant se qu’il se passait. 

« Je croyais qu’il t’était arrivée malheur.
-Mais qu’es-ce que tu racontes, j’étais partie avec les femmes du village de préparé le petit déjeuner, avec une petite surprise. »
 

            Il leva la tête, quelques peu embarrassé pour le raffut qu’il avait provoqué. Il s’excusa auprès du doyen qui passait par là et entra dans sa chambre avec sa bien-aimée. Ils prirent leurs petit-déjeuner, mais croyant être tiré d’affaire, elle sortie d’une petite boite qu’elle avait apporté ce que Glaedr redoutait le plus.
 

« Voilà mon chéri, regarde, je t’ai préparé ton dessert favori, le gâteau au chocolat. »
 

            Elle me fit un large sourire de contentement, que je lui rendis malgré qu’il fût encore une fois trop cuit. Il se força à le manger, car, se souvenant de la dernière fois où il avait refusé de le manger, elle le bouda pendant une semaine entière. Il avait été obligé de percé sa petite bourse pour lui acheter un diamant. Enfin, c’est ce qu’elle croyait. Il avait été en réalité obligé de le voler à une petite Enutrof qui avait eu l’audace de croiser son chemin.
 

            Après une demi-heure de régale, il sorti avec Liilalia et vit la montagne où se dressait la forteresse de Fraise.
 

« Cette fois-ci ma chérie, j’y vais seul.
-Comment ? Mais, pourquoi ?
-Je n’ai vraiment pas envie qu’il t’arrive malheur, je partirais donc seul, enfin, Ryu et moi du moins.
-Mais je dois veiller sur toi.
-Et c’est ce que je dois faire également, et pour cela, reste ici. Promis ?
-Mm, promis, dit-elle dans un grognement qui fit sourire Glaedr. Enfin, nous verrons bien, se dit-elle à voix basse.
 

            Il prit donc ces affaires, son épée, et se rendit à la sortie du village. Il dit à un des deux gardiens qui surveillait l’entré.
 

« Ah, j’y pense, dites au doyen que je pars de suite à la forteresse. Et, temps que j’y suis, dites lui qu’il y a la moitié d’un gâteau au chocolat sous le lit, ne le manger sous Aucun prétexte, sauf si vous aimez le brûler.
-Bien Glaedr, et bonne chance dans votre périple. »
 

            Il leur fit un signe de tête, et courut vers la forteresse. Il arriva sur les coups de midi.
 

« On dirait bien que le château est étroitement surveillé, sans Hommes, ça sera difficile. Autant attendre, tu ne pense pas.
-Si, il vaut mieux, on trouvera toujours un moyen de passer.
-Et par là ? »
 

            Glaedr pointa l’entrée d’une grotte qui avait l’air de mené tout droit vers les égouts du château.
 

« Mouais, temps pis pour l’odeur. »
 

            A la nuit tombée, Glaedr s’engouffra dans les égouts. Il fit apparaître des flammes dans ses mains pour y voir plus clair. Au bout d’une heure, il aperçut une échelle, il y grimpa. Il tomba sur une pièce vide. Il vit dans la pénombre des choses qui brillaient beaucoup quand la lumière s’étalait dessus. S’étais formé de fer et d’acier, certaines pièces de métal faisaient mal et il aperçut du sang sur son doigt. Il utilisa tout ses sens d’Ecaflip, et vit à présent comme en plein jour. Il était en train de caresser une armure vide.
 

« Heureusement que Liilalia n’est pas là, plutôt humiliant non ?
-Non, juste retire au moins la main de son entre-jambe, ça ira mieux.
-Oups.
-Promis, je ne dirais rien. 
-Hey, c’est la marque d’une armure royale avec le symbole de l’armée de Fraise, et s’y…
-Et si on l’enfilait ? Bien sûr, vu que vous avez fait déjà connaissance.
-Ryu, s’il-te-plait. »
 

            Il enfila l’armure, et accrocha l’épée légendaire à la ceinture. Il sortie de l’armurerie, un heaume sur la tête pour que personne ne puissent le reconnaître et se promena dans le château, à la recherche de Fraise, quand soudain :
 

« HALTE ! »
 

            Glaedr sursauta et se retourna. Un homme d’une quarantaine d’année se dirigea vers lui. Sa stature imposante aurait raison de lui, surtout avec cette maudite armure sur le dos qui le paralysait.
 

« Heu, oui mon brave, un problème ?
-Oui en effet, dit l’homme d’une voix grave symbolisant son âge, tu dois te rendre tout de suite au chevet de notre Tyranne bien-aimée Fraise.
-Heu, oui, justement, je la cherche, où est-elle ?
-Troisième porte à gauche, et méfiez-vous.
-Pourquoi ?
-Elle est de très mauvaise humeur, elle vient de voler un arc magique, mais refuse de fonctionner sous son commandement.
-Merci du conseil, je le suivrais à la lettre. »
 

            Le garde partie, laissant Glaedr à son sort. Glaedr avança vers la porte fatidique. Une porte immense, recouvert d’or, avec l’effigie de fraise sous toutes ces formes : à la crème, au sucre,… Elle est vraiment folle se dit-il. Il frappa à la porte massive, et entendit un hurlement qui devait signifier « entrez ». Il s’exécuta, imaginant le pire, et espérant ne pas mourir, pour le bien de l’humanité, pour son propre bien et celui de Liilalia. Une dernière image d’elle lui revint en mémoire. Il entra finalement dans la chambre de la Tyranne, chassant toutes les mauvaises pensées qui encombrait son esprit. C’est là qu’il la vit, enfin. Elle s’approcha de lui, et se mit à sa hauteur. C’est étrange quand même, pour un Eniripsa, elle est bien grande, aussi grande qu’un Ecaflip.
 

« Alors, où est mon rapport, je veux que tu me fasses ce rapport, de suite !!! »
 

            Non seulement elle était grande, mais elle était très colérique. Elle attendit qu’elle se retourna, délia les nœuds se son armure, et dégaina sn épée qui lui mit sous la gorge.
 

« Arg, que fais-tu ?
-Ce que je devrais faire depuis un bon bout de temps.
-Attend !!!
-Pourquoi le ferais-je ?
-Parce que tu es idiot tête de nœud. »
 

            Elle me donna un coup de boule au visage et sortie ça baguette magique qui s’illumina d’un rouge intense. Surprise de ce qu’elle vit, Glaedr se mit en position pour l’attaquer, mais fut surpris à son tour de voir son épée devenir bleue.
 

« Mais qu’es-ce qu’il se passe ?
-Regarde là, l’arc. »
 

            L’arc légendaire, à son tour, brilla d’un vert émeraude. Les yeux de Liilalia se dit Glaedr dans un mouvement entre le rêve et la folie.
 

« Arg, ça me donne mal à la tête toutes ces couleurs, impossible de se battre. »
 

            Elle voulut tout de même tenté sa chance, essayant de me frapper avec sa baguette, mais une présence magique l’arrêta dans son mouvement. Soudain, une femme dans une armure des chevaliers de Fraise entra. Elle enleva son heaume et fit un large sourire à Glaedr. Elle avait osé le suivre et reproduire les mêmes faits et gestes que lui. Soudain, elle vit son arc s’illuminé de vert et s’en empara. Tout à coup, une vague bleue ferma portes et fenêtres et les engloba. C’est alors que dans la fumée, on vit les trois Dieux Ecaflip, Eniripsa, et Crâ, ensemble, se serrant la main. Ils ne dirent que ces quelques mots.
 

« Devenez amis, pour vaincre Ogrest.
-Mais je l’aide dans ses actions, je ne le trahirais sous aucun prétexte. »
 

            Ils nous firent un clin d’œil chaqu’un, et partirent. Glaedr et Liilalia en profitèrent pour s’esquiver et sortirent du palais par le même endroit où Glaedr était entré.
 

« Pas très romantique comme sortie.
-Tu avais mieux à proposer ?
-Oui, l’entrée principale.
-Comment ? »
 

            Elle me fit un clin d’œil et fit glisser son doigt le long de mon menton.
 

Ah les femmes.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:09

Chapitre neuf.   


 


 


 
            Après un frugal repas et une purification dans la rivière la plus proche, nos deux aventuriers se mirent en route vers Kaori, mais ils ignoraient que sur la route, ils feraient une rencontre pour le moins… inattendu.            Vers les coups de midi, ils arrivèrent enfin à destination, mais ce qu’ils croyaient être le village n’était que décombre, ruine, et désolation. Une odeur de soufre et de cadavre en décomposition planait dans l’atmosphère. Il n’y avait plus âme qui vive. Seuls les corbacs avaient élu domicile dans ce lieu hostile. Liilalia était atterré, Glaedr lui, connaissait bien les ravages d’Ogrest, pour les avoir vécut. La seule question qu’il se posait s’était : Qui avait bien pu causer ces dommages. Soudain, un esprit surgissant de nulle part fit son apparition. Liilalia, quelque peu effrayé, se réfugia derrière Glaedr qui ne bougea point : il savait que cet esprit n’était pas menaçant, sinon, il l’aurait déjà attaqué sans se matérialisé.


« Noble aventurier, écoute-moi. Par pitié, aide nous, un être malveillant s’est attaqué à notre ville, a pillé nos maisons, tué nos familles, et tous ceux qui l’ont affronté ont soit été tué et transformé en ombre, comme moi, soit amené dans une forteresse, non loin d’ici, réduit en esclave.
-Qui exactement à fait cela ?
-D’après ce que j’ai cru entendre avant ma mort, il s’agirait d’une certaine Fraise.
-Encore elle ? dit Liilalia.
-Il faut croire qu’elle n’en a pas fini avec nous. Ryu, je compte sur toi.
-Aucun problème.
-Ah !!!
-Un problème esprit ?
-L’élu.
-Comment ça ? dit Liilalia.
-Vous êtes l’élu, et vous, vous devez être sa femme, la seconde élue. Vous êtes bien ensemble.
-Ensemble oui, mais marié…, dit Liilalia en regardant Glaedr d’un regard accusateur.
-Je vois, si vous êtes bien les élus, alors il devrait être possible de nous libérer de la malédiction qui pèse sur nous.
-Et comment ? En affrontant Fraise ?
-Oui, mais pas seulement, il vous faudra de l’équipement. Dans ce temple, se trouve deux armes légendaires. Seuls les élus peuvent maitriser ces armes. D’après la légende, ils appartiendraient tout deux à la déesse Crâ et au Dieu Ecaflip : respectivement, un arc et une épée.
-Très bien, allons chercher ces armes.
-Attend Glaedr, si seuls les élus peuvent aller les chercher, c’est quelles sont sans doute protégé.
-Hum, tu as sans doute raison, il va falloir redoubler de prudence alors, allons-y.
-Je vous souhaite bonne chance, et que les Dieux soient avec vous. »


            L’esprit disparut aussi vite qu’il était apparut. Nos deux élus, puisqu’apparemment c’est ce qu’ils sont, s’aventurèrent encore dans la ville pour arriver jusqu’au temple.  La mort planait, partout où l’on se déplaçait, on devait enjamber un cadavre, escalader les ruines d’une maison qui s’était écroulée… L’odeur était permanente, même si on avait été aveugle, on sentait qu’une bataille avait eut lieu : l’odeur du soufre, de la mort, des cadavres jonchant les allés, le fer encore chaud…


            Enfin, ils arrivèrent au temple. L’architecture avait souffert, la végétation l’avait recouvert, ça se voyait qu’il était ancien, il devait dater d’au moins l’âge des Dragons, Ryu avait repéré des écritures sur la porte du temple. En effet, s’était du dragonnien, la langue la plus ancienne qui soit. Ryu nous fit la traduction :


« Oh toi noble aventurier, sache que tu ne sortira de ce temple vivant que si ton cœur est pur. C’est à cette condition que tu retrouveras les armes légendaires. »


            Nos héros poussèrent la grande porte massive, et entrèrent dans le temple. Après plusieurs heures de marche, et quelques monstres qu’ils rencontrèrent en chemin, ils arrivèrent devant une grande porte massive. Là se trouvait des écritures et une marque, deux  empruntes en réalité, deux empruntes de main droite. Ryu, d’après les écritures, nous dit qu’il fallait que les deux élus apposent leur mains droites sur les empruntes pour que la porte s’ouvre. Il ajouta que si les personnes qui apposaient leur mains sur les plaquent n’étaient pas les élus, ils iraient rejoindre leur créateur. Après réflexion, et quelques réticences venant de Liilalia, Glaedr la força à apposer sa main sur la plaque et y apposa la sienne. Un bruit fracassant se fit entendre, et les battants de la porte massive s’ouvrirent. Les élus entrèrent dans une grande pièce, de la lave entoura un coffre. Les armes légendaires devaient s’y trouver. Soudain, une enveloppe noire entoura Glaedr et Liilalia, il était impossible pour eux de s’échapper. Ils entendirent ensuite un ricanement qui fit resurgir à Ryu des souvenirs, de mauvais souvenirs.


« Ahahah !!! Alors, ne t’avais-je pas dit que tout finirait mal Dragon ?
-En effet, mais ça n’est pas fini.
-Oh que si, et tu vas voir comment. Mot d’envol ! »


            Soudain, elle prit son envol, survola la lave, et atterrie sur le coffre. Elle l’ouvrit et en sortie les armes légendaires.


« Je vous laisse le choix de votre mort, préférez-vous par l’épée ou par l’arc ?
-A dire vrai, comme ça. »


            Liilalia se concentra et une vague bleue émergea d’elle. Elle brisa l’emprise qu’avait Fraise sur elle, prit son arc et tira sur elle. Elle réussie à la blesser à l’épaule, se qui atténua sa concentration sur Glaedr qui se libéra. Il fit flamber sa main et envoya une boule de feu sur Fraise qui la manqua de peu. Liilalia, quand à elle, lui envoya une rafale de flèche magique.


« Mot d’effacement ! Jamais vous ne retrouverez.
-Perception !
-Fichtre, ce n’est pas grave, A L’ATTAQUE !!! »


            Elle fondit sur Glaedr avec l’épée mais Liilalia, qui l’avait à l’œil lui tira une flèche enflammé. Elle disparut sous leurs yeux. Un collier tomba de son cou. L’épée ainsi que l’arc légendaire aussi.


« Il est étrange ce collier.
-N’y touche pas, c’est surement celui qui emprisonne l’âme des villageois de Kaori, regarde comme l’énergie des ténèbres qui l’habite en émane.
-Il n’y a qu’une seule solution. Le détruire. »



            Ryu prit l’épée légendaire et détruisis le collier. Une vague énorme bleue en sorti, des filaments de petite âme bleue accoururent à la sortie du temple. Liilalia et Glaedr en sortie et virent toute la ville s’animer d’un coup. L’odeur du soufre et de la mort avait été remplacée par le bon pain chaud sortant du four et de la vie saine. Les bâtiments s’étaient remis en ordre, même le temple paraissait jeune. Un vieillard vint alors vers eux. Nos deux héros le reconnurent aussitôt : l’esprit qui leur avait parlé à leur arrivé en ville.


« Merci à vous noble héros, sans vous, nous ne serions plus de ce monde, j’en ai bien peur. Mais, il ne faut pas se reposer pour autant, il reste encore des hommes qui soufre à la forteresse de Fraise, transformé en esclave.
-Et en plus, heu…
-Qu’y-a-t-il ma chérie ?
-Heu… Comment dire ?
-Hey, mais, tu n’as pas récupéré l’arc légendaire ?
-Non, justement, je voulais t’en parler, Fraise la récupéré lors de l’affrontement.
-Mince, moi j’ai pu récupérer l’épée légendaire. Heureusement. Bon, on va devoir aller à la forteresse le plus vite possible avant de faire quoi que ce soit d’autres.
-Notre peuple et moi-même vous sommes entièrement reconnaissant, reposez-vous et récupéré votre énergie. Au moins pour cette nuit.
-Merci beaucoup.


            Le vieillard les accompagna dans une immense chambre, et leur amena un repas digne de ce nom. Avant de partir et de les laisser s’endormir, Glaedr lui demander qui il était :


« Je suis non seulement le doyen de cette ville, mais aussi son chef et c’est avec grand plaisir que vous pouvez rester autant que vous le voulez ici, vous êtes les bienvenue. »


            Et il partit, laissant Liilalia et Glaedr au pays des rêves.

Samedi 30 juillet 2011 à 14:08

Chapitre Huit 
 
 
 
 
                        Après quelques jours de repos, forcé en partie par Liilalia, Glaedr et elle partirent du village après quelques « au revoir ».
« Reviendrez-vous dans notre humble village où vous avez fait temps de chose, demanda Mélagius.
-Je l’espère.
-Très bien, le prochain village se trouve à une journée d’ici. Mais il est assez grand et ressemble un peu à Astrub, il s’appelle Kaori.
-Merci du renseignement, dis Liilalia.
-Je vous souhaite bonne chance, et que les Dieux soient avec vous. »
 

            Liilalia et Glaedr chevauchèrent deux dragodindes que Mélagius leur avait préparés, et se mirent en route. Le soir venu, Glaedr pris quelques branches d’arbres, et fit un feu. Tout deux côte à côte, Glaedr sortie une guitare, commença à l’accorder, et se mit à jouer et à chanter. Liilalia l’avait déjà vu jouer et chanter, mais la musique qu’elle entendit la fit frémir, s’étais la première fois qu’il se montrait aussi romantique. Mais, trêve de politesse, après l’avoir accorder comme il le fallait, il joua :
 

Du monde des Ténèbres 
Au Royaumes des Enfers, 
Je n’ai jamais vu pareil beauté 
Que depuis que je t’ai rencontré. 
 
 
Liilaliaaa !!! 
Je voudrais être 
De tous mon être 
Près de toi !!! 
 
 
Elle est une archère 
Qui m’est chère. 
Elle a transpercé mon cœur 
D’une flèche à 130 à l’heure. 
 
 
Liilaliaaa !!! 
Je voudrais être 
De tous mon être 
Près de toi !!! 
 
 
Un capitaine 
Me demanda si tu étais une sirène 
En entendant tes chants 
Je lui répondis que non 
Que tu étais bien plus que ça 
Que même les Dieux étaient jaloux de toi. 
 
 
Liilaliaaa !!! 
Je voudrais être 
De tous mon être 
Près de toi !!! 
 
 
Liilaliaaa !!! 
Je voudrais être 
De tous mon être 
Près de toi !!! 
 
 
Liilalia. 
 
 
 
            Et sur ces mots, il s’arrêta, quelque peu fatigué. Elle le regarda avec insistence, et s mit à fondre en larme et à le serrer très fort contre elle.
« Quand es-ce que tu as écris ce poème ?
-Je l’ai écris quand tu m’as forcé à rester au lit pendant trois jours. »
 

            Elle esquissa un sourire.
 

« Ecoute, d’après ce que m’a dis Mélagius, il y a une église près de Kaori. On pourra toujours s’y arrêter.
-C’est vrai ?! dit-elle enthousiaste.
-Puisque je te le dis, aller, en attendant. »
 

            Il l’embrassa sur le front, et la recouvrit des couvertures qu’il avait apporté.
 

« On verra ça demain, aller, bonne nuit.
-Bonne nuit mon chéri. »
 

            Ce sont sur ces mots qu’ils s’endormirent tous deux dans les bras l’un de l’autres, et s’endormirent : Liilalia rêvant d’un mariage heureux, Glaedr en fit presque un cauchemar. Comment allait-il géré la chose?

Samedi 30 juillet 2011 à 14:07

Chapitre sept.



Rentré au village, les deux compagnons s’installèrent dans leurs appartements. Mélagius entra et nous annonça fièrement qu’il venait de découvrir le repère du souverain que nous avions affronté le matin même. Un élan de rage m’animait, il était temps de lui faire payer pour tous les crimes qu’il a commis.
« Où se trouve-t-il ? Montre moi !
-Heu, mon chéri, essais de te calmer.
-Je ne peux pas, cet homme à tué mes parents, brûlé mon village, et je… »

Glaedr fut coupé dans sa phrase par une douleur atroce qui lui déchirait l’épaule.
« Glaedr, soit raisonnable, tu ne peux pas l’affronter, tu as beau avoir l’esprit d’un Dragon en toi, tu n’es pas un surhomme.
-Il a raison, allonge toi sur ton lit, et repose toi. Tu as besoin de repos, nous reparlerons de ceci demain.
-Ah, vous avez peut-être raison. Dis moi seulement où se trouve cet homme.
-Il est dans une…
-STOP, cria Liilalia, ne lui dit rien, il ne se reposera pas et imaginera des scénarios de bataille et de stratégie diverse, je le connais !!! »

J’esquissai un sourire. Elle me connaît bien.
« Maintenant, laisse le se reposer s’il te plait, il a besoin de repos.
-Très bien, nous en reparlerons donc dès demain. »

J’acquiesçais d’un hochement de tête, et me reposa. Au soir, Liilalia m’apporta un bouillon de potage qu’elle avait préparé elle-même. Je ne voulu pas y toucher, des maux de tête me prenaient depuis quelques heures, mais je ne voulu rien en dire. Alors, pour se faire, elle me la fit avaler de force, comme aux jeunes venant de naître et ne voulant pas manger non plus.

Le lendemain, toute la maisonnée m’entendit gémir de ma chambre. Liilalia, inquiète, plaqua sa main sur mon front, et vit que j’avais de la fièvre. Aussitôt, Mélagius appela ses meilleurs médecins, tous des Eniripsa de grande renommé.
« Hum, c’est étrange, dit l’un.
-Je dirais même plus, c’est très étrange.
-Bon, qu’a-t-il ? s’exclama Liilalia.
-Et bien, je vous avouerais que je n’en sais rien, du moins, dans le domaine médical, cette maladie n’existe pas, cependant…
-Oui, continuez, dit Liilalia avec insistance.
-Cette maladie n’en est pas une, mais c’est une malédiction.
-Une… malédiction … »

Elle s’évanouie mais Mélagius la rattrapa avant des tomber au sol.
« Y a t il un moyen d’évacuer cette malédiction de son corps.
-Oui, il faut qu’il arrive à vaincre celui ou celle qui lui a jeté cette malédiction.
-Comment voulez-vous qu’il arrive à vaincre cette personne dans cet état.
-Moi je peux. »

Une fumée bleuâtre apparut, et Ryu en sortie.
« Je fais partie de son corps, je suis une partie de lui, je peux donc vaincre cette personne et ainsi vaincre les Ténèbres qui retiennent Glaedr enfermer dans son propre corps. Melagius, dit moi où se trouve l’homme que Glaedr a affronté hier matin.
-Heu, dans une grotte, près de la forêt, à quelques kilomètres d’ici.
-Très bien, je m’y rends.
-Attend Ryu, je t’accompagne.
-Tu ferais mieux de rester avec Glaedr, il aura besoin de toi à son réveil. »

Ryu parti, il savait que si il voulait la mort d’Ogrest, il fallait que Glaedr survive. Il parti donc à la recherche de cet homme. A l’entrer de la grotte, il cria :
« Viens sorcier démoniaque, arrive si tu es un homme !!!
-HI HI HI, fait attention à ce que tu dis, tu pourrais bien le regretter, entendis-t-il au fond de la grotte.
-Et pourquoi donc, tu as trop peur de venir m’affronter ! »

Soudain, une Eniripsa sortie da la grotte. Ryu, étonné, lui dit de se mettre à l’abri. Mais n’en fit rien.
« Et alors petite, fuit vite, un sorcier se cache au fond de cette grotte, à moins que… »

Mais il n’eu pas le temps de répliquer qu’elle fondit déjà sur lui armée d’une baguette de flamme. Ryu en ressortie vivant, mais pas indemne : il avait été brûler au niveau du ventre.
« Bien jouer, comment se douter que le sorcier n’étais d’autres qu’un disciple d’Eniripsa, et sorcière en plus.
-Je préfère le titre de déesse de la magie. »

Et Ryu profita de son inattention pour lui planter son épée dans le ventre. Son hurlement déchira ses tympans, mais enfonça son épée un peu plus profondément et la ressortie vivement. Elle disparut sous ses yeux mais entendit dans un fracassement de rire et d’éclat :
« Je reviendrais, AH AH, je reviendrais, et ce jour là, vous mourrez, tous, oui, vous mourrez, AH AH.
-C’est ce que nous verrons. »

Le combat terminé, il accourut au chevet de Glaedr où il vit Liilalia le serrer très fort dans ses bras et lui qui faisait des signes à quiconque le regardait qu’elle commençait à l’étouffer. Mélagius s’approcha de Ryu et lui donnant une claque dans le dos.
« Et bien, à ce que je vois, vous vous en êtes plutôt bien sorti.
-En effet, par contre, j’ai une question à poser aux médecins.
-Oui ?
-Connaissez-vous une certaine Fraise ? »

Tous parurent effrayés. Ils débattaient ensuite de qui saurait le mieux me répondre.
« Le même moyen que la dernière fois, dit l’un d’eux.
-Oui. »

Et ils se mirent à jouer à « pierre feuille ciseau »
« Tous les regardèrent, consterné.
-C’est notre méthode scientifique pour prendre des décisions.
-Heu, d’accord, bon, alors, ma réponse.

Le perdant se leva et me dit que Fraise était une Eniripsa travaillant pour le compte d’Ogrest. Tous ceux qui ont essayé de la vaincre sont mort ou l’on juste affaibli.
« Un peu comme moi tout à l’heure quoi, mais pourquoi c’est elle mis du côté d’Ogrest.
-Au départ, elle voulait faire partie des autres factions, n’importe laquelle sauf celle d’Ogrest, mais toutes la refusèrent, on la trouvait, heu, comment dire, trop folle. Enfin bref, finalement, elle quitta la province. Mais un jour, Ogrest vint lui parler en rêve et lui affirma qu’elle aurait de grand pouvoir si elle se rangeait de son côté.
-Mouais, que d’alléchantes promesses.
-Oui, donc bon.
-Très bien, je l’affronterais, mais en attendant, il faut se reposer, pas vrai Glaedr.

J’acquiesçais d’un mouvement de tête, essayant de reprendre mon souffle après l’étreinte de Liilalia. Je me dis qu’il faudrait peut-être que je lui dise la prochaine fois de me serrer moins fort.

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